Paris: Ma réponse au camarade Mamadou Koulibaly, vice-président du FPI

Le 02 mai 2011 par IvoireBusiness -Le 27 Avril 2011, Monsieur Mamadou KOULIBALY, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et vice Président du Front

Populaire Ivoirien publie une déclaration intitulée : « Déclaration du FPI sur la situation socio politique en Côte d'Ivoire ».

De quel parti politique FPI parle le Président Mamadou KOULIBALY ?
Au nom de quels militants FPI s'exprime-t-il ?

Koulibaly Mamadou, président de l'assemblée nationale.

Le 02 mai 2011 par IvoireBusiness -Le 27 Avril 2011, Monsieur Mamadou KOULIBALY, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et vice Président du Front

Populaire Ivoirien publie une déclaration intitulée : « Déclaration du FPI sur la situation socio politique en Côte d'Ivoire ».

De quel parti politique FPI parle le Président Mamadou KOULIBALY ?
Au nom de quels militants FPI s'exprime-t-il ?

Pas de réconciliation avec Alassane Dramane OUATTARA sans la libération immédiate et sans condition du Président GBAGBO, de son épouse Simone GBAGBO, du Président AFFI N'Guessan, de tous nos camarades, de leurs familles détenus arbitrairement par lui et ses amis CHOÏ, OBAMA, BAN-KIMOON , SARKOZY…

Que Dramane OUATTARA arrête le massacre des Ivoiriens, qu’il arrête les exactions sur les populations, qu'il rende les biens de nos compatriotes qu'il a fait voler, piller, saccager par ses rebelles venus du Burkina Faso, Nigéria, Mali, Sierra Léone, Libéria. Qu'il répare les préjudices tant moraux que matériels subis par les Ivoiriens, Qu’il crée les conditions d’un retour pacifique de nos camarades, contraints à un exil malgré eux. Qu’il respecte l’ordre constitutionnel…

Après, on pourrait évoquer une éventuelle discussion. D’ailleurs, se réconcilier avec qui et pour quoi faire ?
Nous sommes désespérés de constater que certains cadres du FPI, curieusement en liberté, donnent le sentiment à travers leurs propos ou leur comportement, d’une collusion avec ces sanguinaires du RDR/RHDP, avec ce putschiste de Dramane OUATTARA.

En effet, pourquoi ne dénoncent-ils pas vigoureusement les détentions arbitraires subies par le Président GBAGBO, fondateur du FPI, par les camarades AFFI N’Guessan, Aboudrahamane SANGARE, Simone GBAGBO, premiers responsables de notre parti, humiliés à la face du monde entier. Comment font-ils pour ne pas condamner avec fermeté plutôt que de constater simplement, les assassinats que subissent les populations pro-GBAGBO. Pourquoi ne s’insurgent-ils pas sur l'exil forcé de la plus grande majorité de nos camarades du FPI et de LMP.

Ont-ils vu les traitements d’une violence inhumaine infligés au Gouverneur DACOURY-TABLEY, au Ministre Jean-Jacques BECHIO ? Où sont nos camarades BRO-GREBE, AGO Marthe, Alcide DJEDJE, Ahoua DON-MELLO, Marie-Odette LOROUGNON, AKE N’Gbo, Blé GOUDE, DAMANA Pickas, Désiré DALLO, KONE Katina, KONATE Navigué ? Etc.

Qui sont ces militants FPI avec qui ce génocidaire de Dramane OUATTARA s'apprête-t-il à gouverner ? Combien de camarades assassinés par lui avons-nous dans nos rangs ? Quand allons-nous avoir le droit de pleurer et d’enterrer dignement nos morts ? Pouvons-nous au moins soigner nos frères, sœurs, camarades ou amis blessés ? Ce sont là quelques questions auxquelles les militants FPI que nous sommes, aurions bien voulu avoir des réponses si nous avions été consultés.

Beaucoup trop de sang versé avec l’arrivée d’Alassane OUATTARA !
Beaucoup trop de morts, de détresse, de désolation, d’humiliation !

Chers camarades militants, chers compatriotes, à ce stade de la lutte, le sang innocent du Ministre Désiré TAGRO et de toutes les victimes de la barbarie d’Alassane OUATTARA nous interpelle. C’est pourquoi nous devrons dire non à des arrangements de façade qui engageraient notre parti pendant que comme l’a dit le Président AFFI N’Guessan, les libertés sont étouffées, l’insécurité s’amplifie, l’opposition est muselée, une dictature est en train de s’installer, le pays est divisé. La fracture sociale est profonde...

Avant la fin de son discours, il a été arrêté, battu et déporté vers une destination inconnue. A ce jour, pas de signe de vie du Président AFFI N’Guessan. Il n’a pas eu la même chance que l’autre camarade Mamadou KOULIBALY.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.

Fait à Paris le 29 Avril 20011
Brigitte KUYO