Paris : Les officiels pro-Gbagbo comme Bernard Houdin et Claude Koudou, refusent curieusement d’aller à La Haye à la rencontre de Laurent Gbagbo, leur Chef !

Le 19 décembre 2011 par IvoireBusiness – Ils adorent tellement Laurent Gbagbo qu’ils refusent d’aller lui rendre visite à la CPI. On pourrait en rire.

Etrange façon de faire de Bernard Houdin et Claude Koudou, ces officiels pro-Gbagbo qui crient pourtant à Hu et à Dia leur soutien à Laurent Gbagbo, mais qui rechignent à aller le voir à La Haye à la CPI. Ce qui aurait dû pourtant être leur priorité.
On se demande pour qui roulent-ils réellement ?
Forts de leurs décrets de nomination signés par Koné Katinan Justin, Bernard Houdin et Claude Koudou n’ont bizarrement jamais fait le déplacement à La Haye pour rencontrer le Président Laurent Gbagbo, celui pour qui ils prétendent travailler. Tout se passe comme s’ils le fuyaient comme la peste. C’est Alain Toussaint, limogé comme un malpropre par Koné Katinan, et Guy Labertit simple ami de 30 ans de Gbagbo, qui y sont allés, de leurs propres moyens. A quoi servent donc les moyens mis à la disposition de Bernard Houdin et Claude Koudou, s’ils ne peuvent même pas aller voir de visu, leur chef à La Haye et s’enquérir de son état de santé, après les moments terribles qu’il a vécus au bagne de Korhogo, où selon des analystes, il était dans le couloir de la mort ?
Pour des officiels comme eux sur qui n’est lancé aucun mandat d’arrêt international, et qui ont la prétention de vouloir canaliser la résistance pro-Gbagbo en Europe à coups d’ordres et de désordres, le premier acte en légitimité qu’ils auraient dû poser était d’aller à La Haye.
Ne pas l’avoir encore fait est une faute politique et morale contre le Président Gbagbo. Ils agissent à contre-courant de leur propre opinion publique qui y est déjà allée par deux fois. Une fois lors de l’audience préliminaire de confirmation des charges le 05 décembre, et l’autre fois par millier dans des centaines de cars le 10 décembre.
Vivement que Bernard Houdin et Claude Koudou rattrapent le coach. Sinon, ils ne seront plus crédibles pour parler au nom de Gbagbo et de Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo, qui lui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par Alassane Ouattara.
Katinan devra alors prendre ses responsabilités et reconnaître qu’il y a eu erreur de casting.
Nous y reviendrons.

Christian Vabé