Paris : A la rencontre de MELZZA, la nouvelle coqueluche de la musique ivoirienne

Le 30 avril 2012 par IvoireBusiness - A trois semaines de la dédicace de son premier album, IvoireBusiness a rencontré la nouvelle coqueluche de la musique ivoirienne, la ravissante Melzza.

C’est sans détours qu’elle parle avec volupté de son premier album, de ses joies, et des conditions d’enregistrement de son opus.

Pourquoi avoir choisi la date du 19 mai pour dédicacer votre premier album ?

L'artiste ivoirienne MELZZA.

Le 30 avril 2012 par IvoireBusiness - A trois semaines de la dédicace de son premier album, IvoireBusiness a rencontré la nouvelle coqueluche de la musique ivoirienne, la ravissante Melzza.

C’est sans détours qu’elle parle avec volupté de son premier album, de ses joies, et des conditions d’enregistrement de son opus.

Pourquoi avoir choisi la date du 19 mai pour dédicacer votre premier album ?

Le 19 mai parce que j’ai enregistré mon album fin 2011 et moment où je m’apprêtais à aller au pays pour faire la dédicace de l’album, il y a eu tout ce que vous savez , donc je n’ai pas pu y aller. Maintenant je me suis dit que c’était la bonne période pour le faire.

Depuis quand chantez-vous car vous êtes inconnue du grand public ?

C’est vrai qu’on ne me connaît pas, mais j’ai toujours fait de la musique. J’ai commencé à chanter quand j’avais 8 ans dans mon village.

Quel est votre village ?

Je suis du département d’Issia dans un petit village qu’on appelle Bezoma. En 1990, j’ai participé à l’émission 1ère Games en Côte d’ Ivoire. J’ai été finaliste et 2e en finale. Et quand je suis arrivée en Europe, avec les réalités ici, j’ai mis la musique entre parenthèse. Et maintenant je me sens prête. C’est ma passion, j’ai voulu réaliser ce rêve que je caressais depuis mon enfance. Voilà, on ne me connaît certes pas, mais ça fait longtemps que je chante.

Êtes-vous prête à affronter le grand public, à faire le saut dans l’inconnu ? N’avez-vous pas peur ?

Pas du tout. Je suis prête.

Qu’est ce que vous chantez dans vos chansons ?

Je chante le quotidien de tout le monde. Je chante l’amour, j’incite les femmes au travail. Je voudrais avoir les pieds dans la tradition de l’ouest de la Côte d’Ivoire, et avoir la tête dans le modernisme. J’allie un peu la tradition et le modernisme. Je chante un peu tout ce qu’on vit au quotidien.

Quel genre de musique faites-vous ?

Ah ça!

Vous faites de la variété, du tradi-moderne, du zouglou, du Zouk, de la World music ?

On m’a dit que pour l’instant je fais de la variété. Je fais de la variété ivoirienne. Un petit mélange de traditionnel et de modernité, voilà.

Qui vous a produit pour ce premier album ?

Pour cet album, je me suis produite moi-même.

Pourquoi ?

Parce que je ne suis pas allée à la recherche d’un producteur.

On dit souvent que les femmes pour être produites doivent entre guillemets, passer à la casserole. Est-ce la raison pour laquelle vous vous êtes produite vous-même ?

Pas spécialement, mais bon je sais que c’est ce que j’ai entendu dire. Mais j’ai voulu faire cette expérience pour voir, et puis demain, si j’ai un producteur sérieux, s’il y a quelqu’un qui veut investir, je suis prête à travailler avec lui. Voilà, je voulais le faire toute seule d’abord, voir un peu tous les rouages de ce milieu et après s’il y a un producteur pourquoi pas. Pour l’instant, j’ai voulu le faire toute seule.

Votre album a été enregistré à Paris dans les meilleurs studios. C’est la qualité que vous recherchiez ?

Pour l’instant, la qualité y est, je ne suis pas déçue de ce que j’ai fait. Je l’ai fait avec beaucoup d’amour, beaucoup d’abnégation. Et j’espère que les mélomanes vont adorer.

Quel appel avez-vous à lancer pour le 19 mai ?

Pour le 19 mai, c’est ce vous disiez tout à l’heure, je ne suis pas encore connue. Alors j’invite tous les mélomanes ivoiriens, d’Afrique et de partout à venir découvrir MELZZA, à venir découvrir ce que j’ai fait.
J’ai besoin de leur soutien. Qu’ils viennent nombreux découvrir ce que j’ai fait.

Merci Melzza

Propos recueillis par Elsa