Paris : 4000 personnes venues de toute l'Europe battent le pavé pour exiger la libération du Président Gbagbo

Le lundi 04 juillet 2011 par IvoireBusiness - Plusieurs milliers de partisans du Président Laurent Gbagbo, kidnappé le 11 avril dernier

Pro-Gbagbo le 02 juillet 2011 reliant la place de la Bastille à Paris.

Le lundi 04 juillet 2011 par IvoireBusiness - Plusieurs milliers de partisans du Président Laurent Gbagbo, kidnappé le 11 avril dernier

par la force française Licorne à sa résidence, ont battu le pavé samedi pour exiger sa libération et celle de son épouse Simone Ehivet Gbagbo, a constaté une journaliste d’IvoireBusiness.
Ils étaient des milliers venus de toute l’europe (4000 selon les organisateurs, 1300 selon la préfecture de police) à avoir rallié la capitale française pour exiger la libération de tous les cadres de la majorité présidentielle (LMP) emprisonnés sans aucun jugement et sous de fallacieux actes d’accusation par Alassane Dramane Ouattara, le Président installé par la communauté internationale.
On avait les délégations de Grande Bretagne, d’Allemagne, de Belgique, des pays-Bas, d’Italie, d’Espagne, des Etats unis, du Canada, du Luxembourg.
Les pro-Gbagbo réunis dans un premier temps à la place de la République, ont ensuite rallié la place de la Bastille, brandissant des banderoles sur lequel on pouvait lire « libérez Gbagbo », « libérez Simone Gbagbo », « libérez Michel Gbagbo », « Sarkozy assassin, criminel », « Obama, la honte de l’Afrique », « arrêtez les assassins de Désiré Tagro », etc…
Plusieurs personnalités pro-Gbagbo, parmi lesquelles son conseiller Alain Toussaint, le socialiste Guy Labertit, le professeur Bourgi, etc… ont tenu à être présents à cette grande marche.
Place de la Bastille, encadrés par un impressionnant cordon de CRS, les responsables des différents mouvements de résistance patriotique, ont pris la parole pour exiger la réinstauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire, la fin de l’épuration ethnique et des massacres des bétés, ébriés, guérés, wobès, agnis, abourés, attiés, abeys, didas, et autres ethnies supposées pro-Gbagbo.
Ils ont réclamé la mise sur pied d’une justice impartiale, et non d’une justice des vainqueurs comme c’est le cas en ce moment où uniquement les pro-Gbagbo sont arrêtés, n’omettant pas d’exiger que toute la lumière soit faite sur l’assassinat du ministre Désiré Tagro, exécuté le 11 avril dernier d’une balle dans la tête à l’hôtel du golf, QG de Ouattara. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Ils ont aussi exigé l’arrestation des militaires FRCI pro-Ouattara tels que Cherif Ousmane, Ousmane Coulibaly, Eddy Meidi, impliqués dans les massacres de 1000 civils à Duekoué et de 149 personnes àYopougon.
Le chanteur Abou Galliets a mis le feu avec le morceau phare du groupe « C’est comment comment…c’est maïs », désormais rebaptisé « c’est comment comment, c’est gnômi », repris en cœur par tous dans une joyeuse ambiance.
Cette démonstration de force prouve, s’il en était encore besoin, que la majorité présidentielle pro-Gbagbo est toujours débout et le restera jusqu’à la libération du Président Gbagbo, de son épouse Simone, de son fils Michel, et des centaines de cadres de son parti injustement emprisonnés par la dictature d’Alassane Ouattara.

Catherine Balineau