Paris – Marche de l'Ambassade de CI au Trocadero: Plusieurs centaines de personnes marchent et lancent des ballons pour exiger la libération de Simone Ehivet Gbagbo

Par IVOIREBUSINESS – Giga marche de l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Trocadéro pour exiger la libération de Simone Gbagbo.

Plusieurs centaines de patriotes (500 selon les organisateurs, 300 selon la préfecture de police) ont marché samedi de l’ambassade de Côte d’Ivoire sise au 102 avenue Raymond Poincaré Paris 16e, à la place du Trocadero, pour exiger la libération de Simone Ehivet Gbagbo.
A l’invitation du Rpci-Ac de Christian Vabé, du Codesci de Christine Zekou, de Gbagbo Free, du FPI, du Cri panafricain, du Cdr-Ci, et de toute la galaxie patriotique de France, ces militants ivoiriens et européens ont battu le pavé parisien pour exiger la libération de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, professeur d’université, leader du FPI, députée, et épouse du Président Laurent Gbagbo, injustement incarcérée par le dictateur Ouattara depuis bientôt trois ans à Odienné, au Nord de la Côte d’Ivoire.

Ces centaines de manifestants, tous vêtus de tee shirts à l’effigie de Simone Gbagbo, entendaient prendre l’opinion internationale à témoin contre l’incarcération injuste et illégale de Simone Gbagbo, sans preuves.
Tout au long du parcours jusqu’au Trocadéro, entre lancé de ballons, pancartes aux slogans « Simone Gbagbo emprisonnée pour ses idées », « Simone Gbagbo emprisonnée pour avoir défendu la constitution », et ambiance musicale, les participants ont démontré la vacuité des accusations qui pèsent contre elle.
Pour rappel, Simone Gbagbo a été auditionnée mardi 03 février 2014 à huis clos à Odienné par le procureur de la République et le doyen des juges d'instruction.
Elle est accusée par la justice ivoirienne de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées".
Le 29 février 2012, un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale était lancé contre elle pour "crimes contre l’humanité".
Mais contre toute attente, le gouvernement Ouattara décidait le 20 septembre 2013, de ne pas l'extrader à la CPI au motif que la justice ivoirienne était redevenue compétente pour la juger.
Détenue depuis plus de deux ans à Odienné, Simone Ehivet Gbagbo avait été auditionnée une première fois, le 13 novembre 2012, par le magistrat Koné Mamadou, juge au 10ème cabinet d’instruction près le tribunal de première instance d’Abidjan, en présence de son avocat.
Les participants de la marche du samedi 15 février dernier, ont promis remettre le couvert le 08 mars à l’occasion de la journée internationale de la femme, en organisant une grande marche de la Porte de Clignancourt à la place de la République.

Mireille (Mimi) Kouamé