Ouattara est retourné à l’hôpital en France: Pourquoi la présidence n'en parle pas?
Par Notre Voie - Curieux silence radio de la présidence sur la maladie de Ouattara.
PHOTO: Alassane Ouattara, convalescent et face aux rumeurs les plus folles, donne sa première preuve de vie ce jeudi 27 février 2014 à Paris, depuis l'ambassade de Côte d'Ivoire en France.
Comme le quotidien Notre Voie l’avait annoncé dans son édition n°4695 du vendredi 18 avril dernier, le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, s’est effectivement envolé pour la France, il y a de cela quelques jours. Selon des sources proches du Rhdp qui ont requis l’anonymat, M. Ouattara est reparti dans l’hexagone afin d’y subir des soins complémentaires liés à son état de santé préoccupant, en dépit des apparences. En février 2014, Alassane Ouattara avait subi une intervention chirurgicale liée à une sciatique.
«Le président Ouattara est parti en France depuis vendredi. Il avait subi une opération liée à une sciatique en février dernier. C’est un mal grave. C’est normal qu’il soit suivi par ses médecins durant la convalescence », soutient une source proche du Rhdp.
Officiellement, aucune information n’a été livrée sur ce récent voyage du chef de l’Etat en France.
La présidence n’a produit aucun communiqué. Même pas bref comme à son habitude. C’est le silence radio total. Et cela apparaît bien curieux. Nous avons tenté hier en vain de joindre un des conseillers d’Alassane Ouattara en charge de la communication. Nos questions sont restées sans réponses. La presse proche du pouvoir parle, quant à elle, d’une « visite privée » d’Alassane Dramane Ouattara. Se gardant de faire allusion à un séjour médical. Alors qu’après l’arrivée de M. Ouattara à Abidjan, le dimanche 02 mars dernier, suite à son opération chirurgicale, les ivoiriens ont découvert que le chef de l’état n’était pas au mieux de sa forme. La propagande et la campagne de communication menées par le pouvoir pour tenter de faire croire le contraire n’ont pas détourné l’attention de l’opinion sur le fait qu’Alassane Ouattara ne se porte toujours pas bien.
Par Didier Depry