Nouveau report de l’audience du président Laurent Gbagbo: DÉCLARATION D'ABEL NAKI, PRÉSIDENT DU CRI-PANAFRICAIN
Déclaration du Cri-Panafricain
C’est sans surprise que nous venons d’apprendre via un communiqué de presse de la Cour pénale internationale (CPI) en date du 2 août 2012, le
Déclaration du Cri-Panafricain
C’est sans surprise que nous venons d’apprendre via un communiqué de presse de la Cour pénale internationale (CPI) en date du 2 août 2012, le
report à nouveau de l’audience de confirmation des charges dans l’affaire en l’encontre du président démocratiquement élu par le peuple ivoirien, Laurent Gbagbo. Selon les juges de la chambre préliminaire I en charge de l’affaire :
« L’ouverture de l’audience de confirmation des charges dans l’affaire à l’encontre de Laurent Gbagbo est reportée jusqu’à ce que l’évaluation médicale de son aptitude à y participer soit faite.
L’ouverture de l’audience était initialement programmée le 13 août 2012. A la demande de la Défense, la Chambre avait, le 26 juin 2012, désigné trois experts médicaux pour procéder à un examen médical de M. Gbagbo dans le but d’évaluer son aptitude à participer à la procédure portée contre lui. Les rapports médicaux confidentiels ont été communiqués le 19 juillet. Dans sa décision du 2 août, la Chambre a ordonné au Procureur et à la Défense de soumettre leurs observations sur les rapports médicaux, respectivement, les 13 et 21 août. Au vu de l’importance de cette question, la Chambre a reporté l’audience de confirmation des charges jusqu’à ce que cette question soit tranchée » fin de citation.
A ce stade de la procédure et au vu de cette décision qui confirme bien la thèse de la torture subie par le président Laurent Gbagbo depuis son kidnapping le 11 avril 2011 à sa résidence présidentielle d’Abidjan Cocody, le Cri-Panafricain, conscient que tout sera mis en œuvre pour que le président Laurent Gbagbo recouvre une santé de fer dans les plus bref délais, saisit ici l’occasion pour interpeller l’opinion internationale et notamment les juges de la Cour pénale internationale sur le traitement inhumain qu’a subi le président Laurent Gbagbo, d’abord dans sa résidence présidentielle du 8 avril 2011, date du début du bombardement de la résidence par les forces armées françaises et onusiennes au 11 avril, date de son kidnapping. Puis du 13 avril 2011 date de son transfèrement à Korhogo au 29 novembre 2011 date de son arrivée à la Haye.
En effet, après le traumatisme subi du 8 au 13 avril, le président qui souffrait déjà d’une hypertension sera enfermé durant huit mois dans une maison de 3m2 à Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire. Il sera privé de tout exercice physique mais pis, il ne verra pas le soleil durant plusieurs mois. Ne disposant pas de médicament nécessaire au traitement de ses pathologies, le président Laurent Gbagbo va s’affaiblir rapidement sous les yeux de ses geôliers armés jusqu’aux dents. Il sera interdit de communiquer avec ses proches, sa famille et ses avocats durant toute la période de sa détention à Korhogo. Et déjà en octobre 2011, son médecin, enfermé comme lui dénoncera ces conditions de détentions et avait déjà alerté les autorités ivoiriennes et la communauté internationale sur l’état « critique » de la santé du président.
C’est donc un homme très affaibli par les conditions de sa détention alors qu’il n’avait jamais été inculpé par la justice ivoirienne, qui est transféré à la Haye le 29 novembre 2011. Examiné par un médecin expert à la Haye, celui-ci rendra son rapport le 31 mars 2012 :
« les conditions de détention du président Laurent Gbagbo doivent être considérées comme une forme de mauvais traitement aussi sérieux que des abus physiques et la torture…L’isolement est habituellement utilisé pour casser les prisonniers…l’Etat de santé préoccupante du président Laurent Gbagbo résulte d’un traitement de ce qui doit être regardé comme des mauvais traitements et même comme de la torture…Les problèmes médicaux actuel du président Laurent Gbagbo proviennent des conditions inhumaines de sa détention » décrit le rapport médical tenu confidentiel et dont nous avons pu avoir copie.
Au vu de ce qui précède, le cri-panafricain tient pour responsable :
1) Le sanguinaire Alassane Dramane Ouattara.
2) Le rebelle, Soro Guillaume
3) Nicolas Sarkozy
4) L’ex procureur Occampo
5) L’union européenne
C’est le lieu pour tous les résistants ivoiriens et panafricains de dénoncer vigoureusement ce comportement d’un autre âge vis-à-vis d’un président de la république en exercice.
Agé de 67 ans, le président Laurent Gbagbo s’est battu pendant plus de 30 ans pour apporter le multipartisme dans son pays, la Côte d’Ivoire, socle d’un Etat démocratique. Malheureusement, son refus de rentrer dans le jeu de la Françafrique et de l’arrogance du capitalisme, lui vaudra sa chute et sa détention non seulement illégale mais inhumaine.
En décidant de reporter l’ouverture de l’audience à une date ultérieure « après que la question de sa santé ait été tranchée », les juges de la CPI viennent une fois là de mettre à nu le visage odieux du monstre et tueur de Duekoué, Alassane Dramane Ouattara. Un sinistre et cynique personnage que nous dénonçons depuis le 6 juillet 2012, dans le cadre de la caravane de la liberté.
Aussi, le Cri-panafricain, voudrait ici et là demander à tous de rester mobiliser, car de tel report serait bien à notre avantage et à l’avantage de la justice que nous réclamons.
Enfin, contrairement au 18 juin dernier, le cri-panafricain lance ici un appel au calme et à la vigilance quant au départ à la Haye pour ce 13 août 2012, qui ne serait pas d’une grande utilité, car l’heure n’est plus à l’euphorie encore moins à l’émotion mais bien plus à l’action comme c’est le cas avec la caravane de la liberté que nous vous invitons tous à rejoindre pour les prochaines étapes, qui nous conduiront dans plusieurs autres villes de France, puis en Europe et enfin en Afrique avec pour point de chute, Abidjan.
La lutte devient intéressante. Pourquoi ne pas y croire ?
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
Fait à paris le 3 Août 2012.
Abel NAKI, président fondateur du Cri-panafricain.