Nash Kpokou, Ph.D: Les Efforts et les Performances Economiques du Président Gbagbo pour la Côte d’Ivoire

Le 02 janvier 2012 par Correspondance particulière - La guerre imposée a la Cote d’ivoire par la France avait contribué a la division du pays. Le Sud contrôlé par le Président Gbagbo et le Nord par la rébellion de Dramane Ouattara.

Laurent Gbagbo sur LCI.

Le 02 janvier 2012 par Correspondance particulière - La guerre imposée a la Cote d’ivoire par la France avait contribué a la division du pays. Le Sud contrôlé par le Président Gbagbo et le Nord par la rébellion de Dramane Ouattara.

Pendant les quatre premières années de la guerre, la croissance économique était négative dont -0,4% largement inferieure a celle des pays membres de l’UEMOA qui était de 4,1% et aussi de l’Afrique Subsaharienne qui était de 4,9% . De nombreuses entreprises gérées par des non-nationaux ont été abandonné. De même les investissements étrangers directs (IED) avaient baissé. Cette réduction avait accentué le chômage dans le pays, dont le taux était déjà élevé avant l’année 2000. Et cela frappait plus les jeunes.
Le secteur financier était aussi durement touché a cause de fermeture de toutes les agences des banque en zone CNO. Malgré cette situation précaire, le Président Gbagbo avait fourni de grands efforts pour geler la crise intérieure du pays. Il avait entreprit le redressement de l’économie Ivoirienne en obtenant en 2010 un taux d’inflation sous contrôle de 6,5% et des taux de croissances positifs : 1,6% en 2004, 1,8% en 2005, et 3,7% en 2010 qui demeurent au dessus du niveau du taux de croissance naturel de la population Ivoirienne estimée a 3,3%.
L’Economie Ivoirienne
L’agriculture, l’élevage et la pêche occupaient en 2009 66% de la population active et contribuaient de 70% aux recettes d’exportation.
L’agriculture exprime sa primauté dans l’activité économique de la Cote d’ivoire. Cette agriculture est marquée par la domination du binôme café -cacao qui représente 40% des recettes d’exportations et 20% du PIB et fait vivre 7 millions d’Ivoiriens. Le cacao, dont la Cote d’Ivoire génère 40% de la production mondiale, demeure la principale ressource économique du pays. Sous l’autorité du Président Gbagbo, la Cote d’Ivoire occupait a l’échelle mondiale la première place 1400 millions de Tonnes de cacao (campagne 2008-2009) et il figure parmi les dix premiers producteurs de café.
Le Président Gbagbo encourageait le développement d’autres filières de production pour l’exportation. Pendant son mandat a la tête du pays,la production moyenne annuelle était : l’huile de palme 105.000 T, coton 180.000T, caoutchouc 142.000T, bananes 307.000T, ananas 226.000T, graine de palme 980,000T, noix de cajou 210 T.
En 2000 le président Gbagbo avait mis un accent particulier sur le développement de l’élevage pour réduire l’importation du cheptel. Selon le ministère de la production animale le cheptel nationale était composé de bovins (1 million) de petit ruminants a peu prés (3 millions) caprins et ovins, porcins (300,000 T) et (28 millions) de volailles.
Le président Gbagbo avait développé la pêche, et conclut des accords de coopérations avec L’Union Européenne et la Guinée Bissau.
Pour aider l’industrie Ivoirienne, le président Gbagbo avait introduit au niveau légale, des reformes fiscales, budgétaires, et avait renforcé la réglementation liée aux marchés publiques pour rendre l’industrie Ivoirienne plus compétitive.
De l’an 2002 jusqu'à 2010, l’extraction de pétrole et les mines avaient connu une hausse de 79% et la gestion des ressources provenant du secteur pétrolier avait été publié par le gouvernement Ivoirien. Les industries chimiques avait connu une hausse de 10,5% en 2010 malgré que la Cote d’Ivoire était divisée en deux.
Le service tertiaire représenta 54% du PIB en 2005. Cependant ce secteur fut de loin, le plus affecté par la crise initiée en 2002. Selon le Ministère du Commerce, ce secteur avait enregistré un recul de 5% de l’activité globale des sociétés de services.
Pour stimuler le développent économique, le Président Gbagbo avait ordonné la participation financière de l’état dans les banques spécialisées. Ces institutions financières spécialisées avaient favorisé les investissements et soutenues le secteur agricole, l’acquisition des biens de consommation, et la création des emplois.
Le Président Gbagbo avait demandé a son gouvernement d’adapter la fiscalité ivoirienne au contexte de la crise politico-militaire. Cette crise avait engendré une forte baisse des investissements directs étrangers (IDE), a la réduction drastique de nombreuses entreprises ainsi qu’a l’abandon des sociétés dans l’attente d’une résolution définitive de la crise.
Dans ce contexte, le Président Gbagbo avait pris des mesures spécifiques d’allégement fiscal et d’assainissement des états financiers. Au plan opérationnel Cette reforme avait été accompagnée du système de gestion intégré des finances publiques (SIGFIP). Il s’agit d’une approche totalement informatisée ayant comme vocation, améliorer la préparation des budgets de fonctionnements et d’investissements.
Pour éviter de dépendre de la France, Le Président Gbagbo avait créé des banques spécialisées (La banque pour le financement de l’agriculture (BFA), la Banque de l’habitat de Cote d’Ivoire (BHCI), et la banque nationale d’investissement (BNI) créé en partie pour répondre a la gestion des dépôts de la caisse d’amortissement CAA), qui collaboraient avec les banques à capitaux privés ou étrangers.
La Banque Mondiale et le FMI avait reconnu que le gouvernement du Président Gbagbo avait effectué un bon travail dans son effort des reformes structurelles et dans sa production de meilleurs documents stratégiques pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Mr Madani Tall, Directeurs des opérations de la Banque Mondiale pour la Cote d’Ivoire avait déclaré « Nous sommes heureux que le Président Gbagbo et son gouvernement ont atteint le point de décision de l’initiative des pays pauvres très endettes PPTE ».
Malgré que la Cote d’Ivoire était divisée en deux, l’économie Ivoirienne avait montré des signes de vitalité et des diversifications en améliorant l’environnement des affaires. Alors, entendre dire que le PRESIDENT DES IVOIRIENS a utilisé l’argent du contribuable pour se maintenir au pouvoir, c’est un manque d’argument….
Pendant la campagne électorale de l’an 2010, le Président de l’étranger Dramane Ouattara avait promis des milliards de franc CFA aux Ivoiriens. Il avait même déclaré faire mieux que le WOODY. Partout on voyait des spots publicitaires « ADO Solution ». Déjà dix mois au pouvoir, c’est le désastre. Aucun indicateur macroéconomique n’est en hausse, aussi longtemps que la Cote d’Ivoire n’est pas divisée comme pendant le mandat de Gbagbo. Par contre, il a amené aux Ivoiriens le massacre, l’insécurité, le tribalisme, l’humiliation, l’intimidation, le viol…. C’est ca « ADO SOLUTION ».
Ivoiriens nous irons jusqu’au bout avec les performances économiques du WOODY

Nash Kpokou, Ph.D
Economiste & International Business Consultant- Kansas City, Missouri- USA
Blog: www.nashkpokouphd.blogspot.com pour vos commentaires