Mes Confidences en tant que militant du FPI: VOICI LES TRAITRES DE LA RÉPUBLIQUE
Un petit rappel:
Lorsque la crise a éclaté le 19 septembre 2002, beaucoup de choses furent racontées à l'encontre du ministre de la défense d'alors. Le
Un petit rappel:
Lorsque la crise a éclaté le 19 septembre 2002, beaucoup de choses furent racontées à l'encontre du ministre de la défense d'alors. Le
Ministre Lida Kouassi Moïse, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit fut accusé d'être de connivence avec les rebelles venus du nord pour attaquer la République ce jour et endeuiller le peuple de Côte d’Ivoire. Pour nous qui savons exactement ce qui s’est passé cette nuit au domicile du Ministre Lida Kouassi, avons encore de très mauvais souvenir de l’attaque que la famille Lida a connue cette nuit apocalyptique Les assaillants avaient un seul but, mettre la main sur le Ministre Lida Kouassi et l’assassiner. Seul Dieu a su protéger sa vie dans ce petit trou où il avait réussi à se cacher sans que les assaillants aient l’idée de fouiller à cet endroit bien précis.
Au petit matin, une fois les assaillants repoussés par les forces de défense et de sécurité, Le Ministre de la défense tout seul, à l'absence du chef de l'Etat Laurent GBAGBO en visite en Italie, était au four et au moulin face à cette attaque sanglante.
Le chef d’État major des armées d'alors, le général Mathias Doué était introuvable, certains avaient même pensé qu'il avait était tué.
Jusqu’à une certaine heure, les soldats restés fidèles à la république avaient réussi à repousser les agresseurs d'Abidjan ; ces rebelles, repliés sur Bouaké, y avaient commis les pires exactions sur des gendarmes et leur famille.
Bouaké, deuxième agglomération importante de Côte d'Ivoire après Abidjan, était devenu le nid des tueurs de la république. Il fallait absolument mettre fin aux nombreux crimes qu’ils commettaient sur la pauvre population de Bouaké. L'offensive pour la libération de Bouaké qui a été, sous l'ordre du ministre de la défense, engagée par nos vaillants soldats gendarmes commandos a permis d’entrer dans la ville de Bouaké pour infliger une correction à la romaine à ces créateurs de désordre. Cela fut un succès, et les images de la libération de Bouaké montrées à la télévision nationale avaient convaincues tous les ivoiriens du travail bien accompli du ministre de la défense et des soldats loyalistes. Mais pour tenir la ligne, nos soldats avaient eu besoin de renfort en matériels et en hommes. Tache que le ministre de la défense LIDA Kouassi Moîse confia au colonel GUEU Michel, alors que le ver était dans le fruit. Le renfort conduit sur le terrain par le colonel GUEU Michel se transforma en terreur pour nos braves soldats.
Qui avait donc vendu nos soldats aux assaillants sans visages?
Comment Bouaké peut il retombé dans la main des agresseurs alors que les images de la libération avaient été présentées à la télévision nationale ?
La même nuit terrible du 19 septembre 2002, qui emporta BOGA DOUDOU et GUEI Robert, il paraît que certains soldats avaient pu mettre la main sur Alassane Ouattara, on ne sait trop pourquoi. Et que ces soldats auraient fait un coup d'appel au ministre LIDA, au four et au moulin, lui demandant ce qu'il fallait faire d'Alassane Ouattara. Dans le même temps, les services de renseignements généraux français informèrent l'ambassadeur de France en Côte d’Ivoire que Ouattara était pris par des soldats loyalistes en armes. Ce qui amena l'ambassadeur, on ne sait trop pourquoi, à entrer en contact avec le ministre LIDA, (était seul au commande, tous les autres membres du gouvernement étaient cachés indignement) lui demandant d'assurer la sécurité des leader politique et d'Alassane Ouattara qui était aux mains des soldats restés fidèles à la république. Le ministre LIDA, en homme respectant les principes des traités et du droit, rassura monsieur l'ambassadeur de la nécessité de l’État d'assurer la protection de tous les habitants de Côte d'Ivoire et que la vie de Ouattara ne serait pas en danger.
Cette assurance du ministre donnée à monsieur l'ambassadeur avait largement suffit aux POLTRONS, FUYARDS du FPI, manquant de détermination pour le sacrifice suprême de la nation, à propager des diffamations au sujet du brave ministre de la défense Moïse LIDA Kouassi.
Selon les diffamateurs (d'un clan du FPI alors parti au pouvoir) du ministre Lida, pourquoi le ministre avait il rassuré à monsieur l'ambassadeur la mise en lieu sûre d'Alassane Ouatara? Pourquoi la ville de Bouaké avait été reprise par les rebelles alors que préalablement annoncée libérée ?
Ces reproches infondés ne se sont pas arrêtés à ces égarements des détracteurs du Ministre Lida. Ce clan de diffamateurs au sein du FPI est allé jusqu'à se moquer de la mort de BOGA DOUDOU, imputant sa mort à son frère LIDA.
Mais en fait qui sont réellement les diffamateurs du Ministres LIDA ? Cette question est essentielle pour comprendre leurs agissements. Il faut être dans une maison pour mieux ccomprendre ce qui ne va pas à l’intérieur. En effet, les diffamateurs de LIDA, sont les frères Bétés du FPI, ethnie du président GBAGBO. Ils sont la source de la rumeur de 2000 à 2002 qui faisait était de ce que le président GBAGBO aurait donné son pouvoir aux DIDA, l'ethnie des ministres LIDA et de BOGA. Vu l'importance des départements ministériels et l'influence de ces deux personnalités sur la scène non seulement politique mais aussi dans la compétence administrative, les frères Bété du FPI, ainsi que le Ministre AFFI N’guessan et madame GBAGBO Simone voyaient le successeur de GBAGBO parmi ces dynamiques frères DIDA. Alors l’occasion était pour eux trouvée pour salir et faire écarter LIDA, puisque BOGA était tombé aux premières heures de l'attaque.
AFFI N'guesan, les frères Bété du FPI conduits par Désiré Tagro et SIMONE GBAGBO avaient désormais le chemin libre de faire triompher leur diffamation à l'encontre du survivant LIDA Kouassi Moïse.
Le temps, c'est la vérité, lente est la vérité, rapide est le mensonge. Il a fallu attendre, avec l'évolution des faits, dans la logique et la continuité de la crise militaro politique de 2002 à aujourd'hui pour comprendre que les vrais traîtres ce sont DOUE Mathias, GUEU Michel et le clan tribale du FPI.
Tout d'abord DOUE Mathias était le chef d'État major des armées de Côte d'Ivoire de 2000 à 2004. Après l'échec de l'opération dignité de novembre 2004, tout le peuple ivoirien a su que DOUE Mathias était depuis toujours impliqué dans la crise qui a endeuillé la Côte d'Ivoire; c'est un véritable collabo des rebelles venus du nord et leur puissance titulaire étrangère. Il a pris la fuite et s'est exilé volontairement après avoir été surpris dans ses complots avec la France. Après la chute de GBAGBO, il est rentré précipitamment et fait allégeance à Ouattara et les mêmes rebelles de 2002. « Ahhh bon, ils étaient tous du même camp alors!!! » S’est écrié un vieux du quartier.
Ensuite, GUEU MICHEL, qui avait le commandement de la conduite des troupes pour apporter renfort aux soldats à Bouaké en 2002 s'est lui aussi très tôt, après son forfait retrouvé en qualité de chef d’État major adjoint de la rébellion armée. De véritables traîtres de la république!
Pour ce qui concerne le ministre LIDA et le sort d’Alassane Ouattara le 19 Septembre 2002, la question est de savoir s’il pouvait donner l'ordre au téléphone aux soldats d'abattre Alassane Ouattara? Est-ce le rôle du Ministre de donner l’ordre à des soldats au téléphone d’abattre quelqu’un ? Le bons sens répondrait absolument par la négation. Les soldats, de leur propre chef se sont rendu au domicile de Ouattara pourquoi??? S’ils ne savaient pas pourquoi ils se sont rendus chez Alassane, ce n’est pas au Ministre de leur dire ce qu’il fallait faire au téléphone. S'ils jugeaient que Ouattara était la cause de l’attaque qui a causée la mort de centaine de soldat la même nuit, pourquoi eux, ne devraient pas agir selon leur bon vouloir? Et pourquoi faire appel à un ministre qui ne savait même pas que certains soldats se sont rendus chez Alasane Ouatara? Quel ordre pouvait il donner si ce n'était pas de mettre la main sur lui et le sécuriser? Si Le ministre LIDA avait donné l'ordre d'abattre Alassane Ouatara, ce sont ces mêmes soldats et les jaloux du FPI qui ferraient des témoignages contre le ministre LIDA d'avoir tué Alassane Ouattara. Lida serait ainsi sacrifié par son propre camp, le FPI. Dans tous les cas, il l’a été bien qu’ayant sauvé la vie d’Alassane Ouattara et il l’est aujourd’hui après avoir subi le tribalisme des frères bété, même en exile. Pour tous ceux qui pensent que Ouatara devrait être abattu par les soldats, FDS à cette occasion, accuser plutôt les soldats qui n'ont pas su satisfaire à votre désir. Parce qu’un soldat en légitime défense agit sans ordre, il défend sa vie et celle des autres sans réflexion en situation de légitime défense. Arrêtons d'accuser le seul ministre qui a tant souffert cette nuit et les jours qui ont suivi.
Par ailleurs, le président GBAGBO savait que ses frères Bété du FPI et sa femme Simone, ne portaient pas en cœur BOGA et LIDA. Il le sait et nous le savons. Pour éviter de perdre l’homme de confiance qu’est LIDA sous la pression du tribalisme bété, le président GBAGBO décida de lui confier des tâches secrètes en tant que conseiller militaire à la présidence de la république. Poste qu'il a occupé jusqu'au 11 avril 2011, date de la chute de Laurent GBAGBO.
Réfugié au Togo, il est arrêté et extradé en Côte d’Ivoire manu militari par le régime Ouattara. Torturé à la DST à plusieurs reprises, il entre dans un état comateux. Remonté à la PISAM, le ministre LIDA est transféré à Bouna, et détenu dans la prison où croupissent Michel GBAGBO, AFFI N'guessan et bien d'autres de sa famille politique qui l'avait diffamé de rouler pour Ouattara Alassane.
Ces tortures, séquestrations et traitements déshumanisants infligés au ministre LIDA KOUASSI MOISE démontrent une fois de plus sa loyauté vis- à-vis de la légalité constitutionnelle en Côte d'Ivoire et envers le Laurent GBAGBO. Il n'a jamais séché son habit là où le soleil brille comme l''ambassadeur ALLOU Eugène, encore un Bété du FPI qui, une fois la main mis sur GBAGBO s'est comporté comme Juda reniant Jésus. Il faut aussi dire que la déportation du Ministre Lida Kouassi qui coïncide avec la libération très curieuse de Maître Dadjé Rodrigue nous intrigue ici à Abidjan. Désormais, on se demande bien si l’arrestation et la libération de cet avocat n’était pas un simple jeu du pouvoir pour tromper la vigilance des naïfs qui ne savent pas détecter les vrais taupes.
Les traîtres de la république, c'est bien Mathias Doué, Michel GUEU, ambassadeur ALLOU.
Pour ce qui concerne Maître Dadjé Rodrigue, le temps nous le dira.
LIDA KOUASSI MOÏSE est bel et bien un digne fils de la Côte d’Ivoire, loyal et intègre. Mais il est aussi et surtout victime de la méchanceté de tous les poltrons, tribalistes et traitres précités.
La vérité petit à petit, arrive et la lumière sera faite sur tous les faits de 2002 à aujourd'hui.
À la prochaine fois pour un autre article sur mes confidences en tant que militant du FPI.
Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire
SEPIGNAN Jean-Yves