Meeting chez Ouattara à MOUGINS: Le Préfet dit Non aux patriotes. Les patriotes comptent faire appel

Le 06 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – Par courrier en date du mardi 4 septembre, signé du préfet des Alpes-Maritimes, la marche du 15 septembre prochain sur MOUGINS, lieu de résidence d’Alassane Dramane

Grande mobilisation des patriotes européens le 1er septembre 2012 à Turin, pour soutenir le peuple WÊ.

Le 06 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – Par courrier en date du mardi 4 septembre, signé du préfet des Alpes-Maritimes, la marche du 15 septembre prochain sur MOUGINS, lieu de résidence d’Alassane Dramane

Ouattara, organisée par la galaxie patriotique de France, a été annulée par le Préfet. La demande avait été faite par courrier daté du 23 août dernier.
Pour le Préfet, cette marche sera source de troubles et de désordres : « Je vous informe qu’en raison du parcours proposé et de l’objet de votre manifestation, qui peuvent être de nature à créer des troubles à l’ordre public, notamment en raison de l’organisation concomitante du festival Les étoiles de Mougins, et du nombre de visiteurs attendus, je ne peux accuser réception de votre déclaration en l’état », a expliqué de façon laconique, le préfet Jehan-Eric Wickler.
Et les organisateurs de la manifestation, les dénommés Mmes Koffi, Koutchica, et Julien Poquet, sont menacés d’arrestation en cas de contravention : « Dès lors, ce rassemblement ne peut se tenir sauf à vous exposer aux sanctions prévues à l’article 431-9 alinéa 1 du code pénal ».
Ce dernier stipule qu’ « est puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende (Près de 5 millions FCFA) le fait : (1) d'avoir organisé une manifestation sur la voie publique n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi ; (2) d'avoir organisé une manifestation sur la voie publique ayant été interdite dans les conditions fixées par la loi ; (3) d'avoir établi une déclaration incomplète ou inexacte de nature à tromper sur l'objet ou les conditions de la manifestation projetée ».
Pour les patriotes ivoiriens de France, ce refus s’apparente à une déclaration de guerre, à une violation de la liberté d’expression et du droit de manifester, garantis par la déclaration universelle des droits de l’homme, pourtant inscrits en lettres d’or dans la constitution française. Ils comptent donc apporter au Préfet de Mougins, la riposte appropriée, car ils estiment être parfaitement ordonnés et civilisés pour ne pas troubler l’ordre public, auquel ils tiennent comme la prunelle de leurs yeux.
Pour rappel, « La caravane de la Liberté », puisque c’est de cela qu’il s’agit, a déjà fait le tour de plusieurs grandes villes françaises, sans créer aucun trouble. Pour Abel Naki et Christine Zekou, deux leaders patriotiques, les arguments avancés par le Préfet ne tiennent pas la route.
Ils croient savoir que certaines mains obscures, tapies dans l’ombre ont intérêt à ce que la ville de Mougins ne sache pas qu’elle héberge un dictateur du nom d’Alassane Dramane Ouattara, chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
La méthode est connue : Moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes, on tord le cou à la démocratie et aux droits de l’homme, pourtant instaurés en France, pays des droits de l’homme et du citoyen, par la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789.
Nous y reviendrons.

Mireille (Mimi) Kouamé