Manifestation pour la libération de Michel Gbagbo: Sa mère à François Hollande: " Je voudrais une action politique pour exiger la libération de Michel"

PHOTO: Jacqueline Chamois, mère de Michel Gbagbo, intervenant lors de la Manifestation.

Des ivoiriens ont manifesté hier dimanche à Paris pour exiger la libération de Michel Gbagbo. Une manifestation initiée et organisée par le Mouvement "Free Gbagbo", à laquelle ont pris part quelques Associations et partis politiques engagés dans la résistance patriotique. Etait également présente aux côtés des manifestants la mère du détenu, Jacqueline Chamois. C'est à vélo, comme le voulait les organisateurs, que les manifestants ont parcouru des rues parisiennes, en partant du Métro Bourse pour se rendre à la place Saint Michel.
Michel Gbagbo est incarcéré dans une prison à Bouna depuis la chute du régime de son père Laurent Gbagbo en avril 2011. Incarcéré dans des conditions inhumaines et victime de torture, il a vu sa santé se dégrader. Ainsi depuis le 18 avril 2013 Michel Gbagbo est interné à la polyclinique internationale Sainte Anne Marie (PISAM) où il reçoit des soins, a fait savoir sa mère, lors de son intervention. Selon elle, son fils n'a rien fait et " est victime d'un régime installé par Nicolas Sarkozy. Elle a également évoqué ses démarches auprès des autorités françaises, sans manquer d'exprimer ses attentes. "Nous interperlons le gouvernement français, et le président de la République française pour qu'il sorte Michel de ce guêpier. Il y a eu beaucoup d'interventions de fait, des envois de lettres de députés. Personnellement j'ai été reçue par le Quai d'Orsay. Mais le Quai d'Orsay agit toujour pour améliorer la condition des détenus français à l'Etranger. Moi, ce que je voudrais, c'est une action politique pour exiger la libération de Michel. C'est pour ça que je souhaiterais rencontrer directement le président de la République François Hollande. (...) Il n'y a qu'une intervention politique qui peut le libérer"
Bien avant son intervention, Franck Lutté, président de l'Association "Les enfants de Côte d'Ivoire" a fustigé le fait que la cas Michel Gbagbo ne fasse pas partie des préoccupations des autorités françaises. Ces derniers ont toujours su se mobiliser pour libérer ou faire libérer des otages et des présionniers Français à l'étranger. Ce fut le cas pour Ingrid Betancourt, Florance Cassez, les Responsables de Arche de Zoé, pour ne citer que ceux -là. "Maman, je voudrais vous dire que votre fils est le prisonnier de Nicolas Sarkozy et , aujourd'hui, de François Hollande", a martelé Frank Lutté, s'adressant particulièrement à la mère de Michel Gbagbo.
"Vous savez chers camarades, nous n'avons jamais été aussi proche de la vicotoire, c'est -à-dire de la libération de nos camarades. C'est pour cela qu'il faut continuer les manifestations de rue, c'est pour cela qu'il faut continuer les grandes pressions, parce qu'en face l'ennemi est en train de reculer. (....) Michel Gbagbo est un otage de la France...", a déclaré Blaise Pascal Logbo, président du NPR (Nouveau Parti pour le Rassemblement), fustigeant par , à travers le cas Michel Gbagbo,la "citiyenné sélective" pratiquée par la France. Le leader du NPR a exprimé son soutien à Jacqueline Chamois, la rassurant que les ivoiriens seront toujours dans la rue, tant que son fils sera détenu.. L es différents intervants non pas passé sous silence la situation dramatique et in juste qui vivent tous les prisonniers politiques du régime dramanien.
Cette manifestation a eu également la participation d'autres leaders de la résistance patriotique. Il s'agit notamment de Topo Léontine, Zap Krasso, Représentant du COJEP en France, et de Brigitte Kuyo. Etait aussi présente aux côtés des manifestants, Maître Habiba Touré, avocate de Michel Gbagbo. La manifestation a été un tout petit peu perturbée par le mauvais temps pluvieux., sans toutefois que la dertemination des manifestants en soit émoussée. Il faut noter que c'est pour la deuxième fois que le Mouvement "Free Gbagbo" organise une telle manifestation pour la libération de Michel Gbagbo.

ZEKA TOGUI.