Mali: Le journaliste Hervé Cohx , ex chargé de Communication du RHDP en France, en prison à Bamako
Par AFRICA LEADERS - Le journaliste Hervé Cohx emprisonné au Mali. Les dessous d’une affaire de 5 millions de FCFA.
Le Journaliste Ivoirien Hervé COHX, était le Secrétaire Général de la cellule de communication RHDP en France, Alors pourquoi est-il sous mandat de dépôt en République du Mali ?
Ne serait-il pas une autre victime ? Le problème du Confrère Hervé COHX, nous avions volontiers voulu le traiter sans tapage médiatique, dans l’idée de préserver son honneur et sa dignité. Mais, puisque le temps qu’il passe en prison inquiète, plusieurs confrères ont décidé d’en faire échos. Nous sommes alors contraints de dire toute la vérité. De quoi s’agit-il exactement ? Le Confrère Hervé COHX, est le Directeur Général du Direct Abidjan.Com. Un média bien connu de tous et qui est basé à Paris. Grâce à son média, il participera à la campagne électorale de l’actuel Président de la République de Côte d’Ivoire. Il sera par la suite nommé le secrétaire Général de la cellule de communication du RHDP en France. Le confrère à ce titre, sera partout en Europe en couvrant toutes les rencontres et cérémonies du RHDP. Il mettra ses services au bénéfice des officiels ivoiriens, membres du RHDP. Il sera de la lutte jusqu’à la chute du régime Gbagbo. Avec la victoire d’Alassane Ouattara, il rentre dans son pays, en Côte d’Ivoire en 2012, avec quelques membres de la cellule de communication du RHDP de France, dont monsieur Edouard Doffou. Mais sur place au pays, les choses ne sont plus les mêmes. Toutes les promesses faites ne seront plus tenues. Le confrère prolongera son séjour au pays, malgré lui dans l’espoir qu’un poste lui soit confié. Jusqu’à Juillet 2013, il se rendra compte qu’il n’intéresse plus personne au RHDP. Toutes les portes qui lui étaient ouvertes hier, sont carrément fermées. Dans cette situation de désespoir, il rentre en contact avec le confrère Philippe KOUHON, qui lui était déjà en mission au Mali, sur l’invitation du Groupe AFRICA LEADERS.
Il convient de préciser que le Groupe AFRICA LEADERS est une entreprise de communication doté des Médias dont le Magazine AFRICA LEADERS, le Site www.africa-leaders.net et la télévision (Africa leaders TV qui va bientôt émettre). Ce groupe intervient depuis quelques annés dans plusieurs pays africains où il communique. Au mali, l’on citera entre autres, l’Office du Niger, l’Office Riz ségou, et plusieurs entreprises qui bénéficient de ses expertises. C’est donc dans le cadre de la campagne présidentielle que le Groupe AFRICA LEADERS qui soutenait IBK a sollicité le concours, de DIASPO TV aujourd’hui devenue Africa TV, pour davantage communiquer en faveur d’IBK pendant la campagne présidentielle de 2013. Le contact que le confrère Hervé COHX a donc établi avec Philippe KOUHON, le conduira à Bamako. En effet, Hervé avait déjà pris des contacts sur place pour y faire la communication. Mais la situation de crise que traverse le pays, ne rendait pas son projet facile et les promesses de signature de contrat tardaient. Entre temps, Hervé COHX logeait dans un modeste Hôtel de la place. Pour faire face aux dépenses de l’hôtel, puisque son budget était épuisé, il a sollicité l’aide de l’Ambassade de son pays la Côte d’Voire, au Mali. Là, après des entretiens que lui a accordés le premier conseillé de l’Ambassade, Mme Coulibaly Gisèle LEGBEDJI, il devrait être aidé. Quelque temps après, la Direction du Groupe AFRICA LEADERS a contacté l’Ambassade sur le cas du confrère et voici la réponse : « Hervé est venu nous exposer son cas. Mais puisque nous n’avons pas de budget pour ces genres de situations, nous avons transmis son dossier au ministère des Affaires étrangères. Nous attendons la suite », nous a-t-on répondus à l’Ambassade. Par ailleurs, le confrère avait aussi saisi le cabinet de la Première Dame de Côte d’Ivoire. Il lui avait été demandé de faire un dossier avec la facture de l’hôtel. Et c’est ce que le confrère a fait. Au cabinet, il lui a été répondu que la Première Dame serait en mission et dès son retour, tout serait fait pour lui. Voilà des raisons d’espérer qui ont encouragé le confrère à rester à l’hôtel et à patienter. Pourquoi douterait-il la réponse du Cabinet de la Première Dame ? Surtout la Première Dame connait très bien Hervé COHX ? Des mois se sont succédé, mais sans réponse. L’hôtel menaça alors le confrère.
Pour protéger le confrère Hervé COHX, la Direction d’AFRICA LEADERS a pu rencontrer la direction de l’Hôtel où loge ce dernier, pour dire que le confrère n’était pas un délinquant. Au cours des échanges, le promoteur de l’hôtel, un monsieur très sympathique et compréhensif, nous demanda une garantie, faute de quoi, il va le mettre en prison. Face une telle situation que faire ? Devait-on répondre à la direction de l’hôtel d’emprisonner un confrère pour n’avoir pas payé les frais d’hôtel ? La mission d’AFRICA LEADERS est de promouvoir les valeurs africaines. Alors pourquoi accepterions-nous qu’un journaliste de renommé international Hervé COHX, aille en prison ? Nous avons pris toutes les dispositions pour préserver l’honneur et la dignité de notre confrère, le temps que ceux qu’il a sollicités réagissent. Après la rencontre avec la direction de l’hôtel, nous avons immédiatement contacté le cabinet de la Première Dame. Nous avons été reçus au téléphone par madame Amon du secrétariat de la Première Dame qui a confirmé les démarches du Confrère au près du Cabinet de la Première Dame. A ce moment-là, nous, Groupe AFRICA LEADERS, étions rassurés que le confrère serait aidé et que l’hôtel serait payé sans problème. Il s’agit toute même de la Première Dame de la République de Côte d’Ivoire dont tout le monde parle de la générosité. Surtout qu’elle est dans l’humanitaire, toute chose qui traduirait son caractère sensible. Malheureusement, les mois se sont accumulés et le confrère Hervé COHX a été mis sous mandat de dépôt. La direction de l’hôtel a été très clémente et gentille avec le confrère. Il serait sincère de notre part de reconnaître que la direction de l’hôtel a fait preuve de compréhension et patience. Nous saisissons cette occasion pour dire merci à la direction, ainsi qu’à tout le personnel de l’hôtel. Le confrère a été aimé par tous, au sein l’hôtel : du gardien jusqu’au promoteur de l’hôtel. Cela dit, pourquoi les démarches du confrère Hervé COHX, auprès de l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Mali et de du Cabinet de la Première Dame, n’ont-t-elles pas eu de suites favorables ? Pour toujours sauver l’honneur et la dignité du confrère, nous avons envoyé une mission en Côte d’ivoire, pour plaider sa cause auprès des parents, amis et connaissances. La mission s’est d’abord rendue dans son village à Laliékro, dans la Sous-préfecture de Djèkanou, pour informer ses parents. Ensuite, la délégation est arrivée à Abidjan où elle tente toujours de frapper à des portes pour la cause du confrère. C’est dans ce contexte qu’elle a pu rencontrer la monsieur ANAKY Kobéna, un leader politique ivoirien connaissant bien notre confrère. A la suite de notre exposé, il a urgemment pris un rendez-vous pour nous, au Cabinet de la Première Dame. Nous y avons été reçus. La conseillère qui a été notre interlocutrice, nous a surpris en disant qu’elle ne connaissait pas et qu’elle ne rendrait pas compte à la Première Dame, au sujet du notre Confrère Hervé COHX. Nous taisons ici volontiers ses arguments. Sortis de l’entretien, nous avons rappelé monsieur ANAKY Kobéna, pour l’informer du refus de notre interlocutrice de rendre compte à la Première Dame. Sans résultat concret, nous poursuivons les courses pour la libération de notre confrère. C’est sûrement cette inquiétude qui aurait obligé les confrères à rendre publique la situation du confrère. Nous saluons la réaction et ce sens de solidarité du monde des médias. Le monde des médias, vient de jouer un rôle important. Et nous espérons que de bonnes volontés interviendront pour sauver le confrère. Il convient de préciser que c’est nous qui avons saisi le Cabinet d’Avocat, du Me Bakary DEMBELE, pour assurer la défense de notre confrère. Et c’est ce que Me Bakary DEMBELE fait, sans avoir perçu un moindre sous, sur le montant d’un million de francs CFA de sa prestation, le même jour que le confrère a été mis sous mandat de dépôt. Le montant de l’hôtel est estimé à quatre millions de f. cfa. A suivre.
(AFRICA LEADERS)