"Médias et pouvoirs publics": "Venance Konan", à la lisière de la transhumance journalistique?
Le 02 août 2012 par IVOIREBUSINESS - Le journalisme, métier noble dont l'obligation majeure est d'informer objectivement en s'abreuvant à la source des fondamentaux classiques:
Le 02 août 2012 par IVOIREBUSINESS - Le journalisme, métier noble dont l'obligation majeure est d'informer objectivement en s'abreuvant à la source des fondamentaux classiques:
(déontologie et éthique), est malencontreusement soumis à des degrés divers aux aléas des prises de pouvoir politique en AFRIQUE! C'est sans doute le cas de figure d'un éminent homme de presse ivoirien qui, après avoir intériorisé comme une seconde nature et un certain nombre de normes d'écritures, mais aussi de comportements , en amont une certaine vision du monde, semble être rattrapé aujourd’hui par une forme de journalisme "folliculaire" à la lisière de la "transhumance journalistique", forme novatrice d'un autre type de journalisme alimentaire à la mode sous les tropiques en ce nouveau millénaire... Mais, Il a sans doute fait abstraction complète de la réalité cruciale selon laquelle les faits sont têtus et les écrits rattrapent toujours leur auteur dans ce métier noble qui est le journalisme... "Venance Konan" qui incarne en (2012) l'épine dorsale dans la stratégie de propagande à la sauce politique(ADO), écrivait avec une plume critique ceci à propos "d'ALLASSANE OUATTARA" en (1999); ironie du sort dans les colonnes du quotidien ivoirien "FRATERNITE MATIN", organe de presse ivoirien qu'il dirige en 2012: Ce corpus parle de lui-même: ( "Ado", où est ton village"? Si tu en as, pourquoi tu n'y vas pas?" En Côte d'Ivoire, tous les hommes politiques ont un fief. "Houphouët Boigny" avait "Yamoussoukro", "Bédié" a "DAOUKRO", "Fologo" a "Sinématiali", "Adama Coulibaly" a "Korhogo", "Gbagbo Laurent" a "Ouragahio" ,"ZADY ZAHOUROU" a "Soubré" etc... Aujourd’hui, chaque ivoirien, qu'il soit en Côte d'IVOIRE ou à l'étranger est fier d'avoir son village, fût-il petit ou grand, d'y aller aussi souvent que possible, de participer à son développement. C'est l'une des caractéristiques de la Côte d'ivoire, et qui a assuré son développement par rapport aux autres pays d'AFRIQUE! Le rêve de tout cadre ivoirien est d'avoir sa maison au village. Et l'homme politique qui n'a pas usé de ses moyens personnels ou de son influence pour développer son village ou sa région, est critiqué... Quiconque veut se lancer dans la politique sans avoir une maison chez lui, part avec un gros handicap. "Djéni Kobénan" est en train de découvrir cette réalité aujourd’hui, la réalité pour faire de la politique, il faut un fief! "Djéni", où est ton village"? lui demandent aujourd’hui ceux qui hier étaient ses plus proches compagnons... Posons aussi la question à son mentor: "ADO"(ALLASSANE OUATTARA), où est ton village? Si tu en as, pourquoi tu n'y vas pas? Pourquoi restes-tu toujours à "Abidjan" quand tu viens en Côte d'ivoire? Voilà la teneur d'une tribune publiée dans les colonnes du quotidien ivoirien "Fraternité Matin" en (1999) par le journaliste ivoirien "Venance Konan", émaillée de sous-entendus et de message voilé sous fond d'ironie à l'endroit de celui qu'il porte à bout de bras aujourd’hui, via une propagande bien huilée et tendancieuse! Le journalisme folliculaire et alimentaire a encore des beaux jours en Afrique! A bon entendeur, salut!
(Yves T Bouazo)