"L'OUVRAGE DU MOIS-AU SERVICE DU CONGO-MON TÉMOIGNAGE DU GÉNÉRAL "NGOUELONDELE MONGO EMMANUEL"-(DERNIÈRE PARTIE-TOME 1)
Le 04 janvier 2013 par IVOIREBUSINESS - DU PRÉSIDENT "JOACHIM YHOMBI OPANGAULT" AU PRÉSIDENT "SASSOU NGUESSO"
De G à D: Le ministre Lambert Galibali ancien Maire de Brazzaville, Mme M'Backé Consule du Sénégal en France, Général NGOUELONDELE MONGO EMMANUEL président du PAD, Christian Vabé président du RPCI, Yves Bouazo rédacteur en chef d'IvoireBusiness.
"CULTURE ET LITTÉRATURE PANAFRICAINE":"L'OUVRAGE DU MOIS-AU SERVICE DU CONGO-MON TÉMOIGNAGE DU GÉNÉRAL "NGOUELONDELE MONGO EMMANUEL"-(DERNIÈRE PARTIE-TOME 1-Editions HARMATTAN-2012)
(....)Après avoir relaté son expérience enrichissante avec le troisième président socialiste du Congo-BRAZZAVILLE DE (1968 1974), l'auteur s'étale sur l'après "MARIEN NGOUABI":
(RAPPEL DES FAITS): (DU PRÉSIDENT "JOACHIM YHOMBI OPANGAULT" AU PRÉSIDENT "SASSOU NGUESSO")
En (MARS 1977), après les obsèques du défunt président "MARIEN NGOUABI", partisan d'un socialisme scientifique, "YHOMBI" prend le pouvoir! cette prise de pouvoir n'a donc pas été perçue selon l'auteur comme une surprise. Il affirme qu'après les obsèques de "MARIEN NGOUABI", suite à plusieurs conseils de frères, amis et camarades du comité central, le président du comité militaire (SASSOU NGUESSO) cède le pouvoir à "YHOMBI", qui était l'aîné, et avait un carnet d'adresses plus consistant à l'époque des faits! Dans la même foulée, il renchérit qu'il fut parmi ceux qui ont conseillé à "Sassou NGUESSO" de céder la présidence du comité militaire du parti à "Yhombi" après les obsèques, parce qu'il jouissait d'un réseau international et aussi fort de son expérience personnelle. Dans cette dynamique, il devint donc témoin de l'histoire congolaise dans le soleil des indépendances...Il ajoute par ailleurs qu'en rentrant à "PARIS", il a longtemps discuté sur ce sujet avec "Aimé Emmanuel YOKA" en tombant tous d'accord pour que "Sassou Nguesso" cède le pouvoir à "Yhombi", et qu'il avait transmis une lettre de ce dernier à "Sassou Nguesso":Elle traduisait le souhait que celui-ci laisse "YHOMBI" assurer la transition!
(ACTE 1)(JOACHIM YHOMBI OPANGAULT AU POUVOIR).
La lecture l'auteur à propos du militaire "YHOMBI" devenu homme politique est réaliste: Il affirmera donc sans ambages ceci: "Je savais qu'il y avait un "YHOMBI" dans l'armée, mais c'est de retour d'EUROPE, plus précisément de "Moscou", où il était attaché militaire, naval et de l'air à notre ambassade en Union Soviétique, et lorsque "Marien NGOUABI" le nomme chef d'état-major général, que nous nous rapprochons réellement: "Mes fonctions auprès de "Marien Ngouabi" ont raffermi nos rapports. "Madame Marie Noelle Yhombi" et mon épouse ont tissé de liens d'amitié qui se sont perpétués jusqu'à nos enfants.
(ACTE2): (MES RAPPORTS AVEC "YHOMBI")
"YHOMBI" a eu le temps de m'apprécier renchérit-il! non pas directement, parce que j'appartenais à un autre corps, en l'occurrence la gendarmerie nationale. Mais durant les années que j'ai passées aux côtés de "Marien NGOUABI". C'est là qu'il m'a connu, avant, nous ne nous étions jamais côtoyés. C'est parce que j'étais proche de "MARIEN NGOUABI" que "Yhombi" a su qu'à la gendarmerie, il y avait un officier qui s'appelait "Emmanuel Ngouelondelé Mongo". Nous avions donc vécu par la suite fraternellement.
(ACTE 3): (Qualités et compétences militaires de "YHOMBI")
selon l'auteur, militairement parlant, "YHOMBI" avait le sens du commandement. Il était catégorique avec les principes de l'armée, notamment la discipline, la force principale de toutes les armées. Il aimait l'ordre. Mais entre-temps, il avait pris la direction de l'état, la gestion des affaires publiques, et c'était tout un autre "YHOMBI". Je préfère le "YHOMBI" militaire. Il est dix fois meilleur que le "Yhombi" politique: C'est clair, là-dessus, je suis constant! Notons qu'à la mort de "MARIEN Ngouabi" en (MARS 1977), la plupart de ses proches se retrouvent au comité militaire du parti sauf moi...A mon arrivée à BRAZZAVILLE, j'ai aussitôt joué le rôle essentiel de secrétaire et même de protocole. J'étais pratiquement le douzième homme du "CMP"(comité militaire) sans vraiment l'être parce que je ne prenais pas part aux réunions du "CMP". Or un jour, tandis que je fais ce que ferait un secrétaire particulier du comité militaire du parti désigné mais pas nommé par le comité,(FRANCOIS XAVIER KATALI), membre du bureau politique, s'approche et me dit qu'il est à la recherche de quelqu'un qui dirigerait la sécurité d'état, et que le capitaine "MOKABO" lui aurait parlé de moi pour ce poste... Je réponds à "Katali" que je vais d'abord réfléchir. J'appelle aussitôt mon épouse qui se trouve encore à Paris, et lui soumet la proposition. Elle réagit sur le champ, m'enjoignant de ne pas accepter. Elle voyait certainement luire à l'horizon le spectre de la guerre civile et la charge de poursuivre forcément des investigations sur une situation aussi complexe que l'assassinat du président "MARIEN NGOUABI" et du cardinal "EMILE BIAYENDA".
Il explique de nouveau ceci: "Je vais voir le docteur "OSSEBI NDOUNIAM" pour lui demander conseil. Il me répond: "Grand frère, accepte". Quand je parle au Colonel "DENIS SASSOU NGUESSO", vice-président du comité militaire du parti, de la proposition du colonel "KATALI", ministre de l'intérieur, le vice-président me dit:"AH! oui, mais toi tu es trop sentimentaliste! De là, je vais voir ma mère dans la rue (Enyellé) à "OUENZE". Elle ne comprend rien à la sécurité d'état. Elle est née vers (1915) et nous sommes en (1977).Je lui explique en "patois" en quoi consiste le travail d'un "directeur général de la sécurité d'état". Elle prend peur et fond en larmes...Cette responsabilité évoque pour elle la mort de "Marien NGOUABI", de "MASSAMBA DEBAT" et du cardinal "EMILE BIAYENDA". Je n'obtiens aucune réponse de sa part et rentre au quartier général des forces armées où siège le comité militaire du parti. Il est presque minuit passé, je trouve le colonel "KATALI".
Je lui donne mon accord. Le lendemain matin à six heures, j'écoute ma nomination à la radio: le commandement "Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO", précédemment attaché militaire, naval et de l'air à l'ambassade du CONGO-BRAZZAVILLE en FRANCE, est nommé "Directeur général de la sécurité d'état" en remplacement du capitaine(DENIS ibara) appelé à d'autres fonctions. J'ai continué à assumer les fonctions de secrétaire particulier du comité militaire du parti avant de prendre celles des services spéciaux.
Au finish, le général de brigade, "NGOUELONDELE MONGO EMMANUEL" assumera cette fonction jusqu'en (1992), puis sera général d'état major attaché au gouvernement "PASCAL LISSOUBA" ( de 1992 à 1993).
Aujourd'hui, c'est dans une approche politique patriotique, s'adossant à sa nouvelle formation politique,(le parti pour l'alternance démocratique)
qu'il veut certainement jouer sa partition dans le processus de l'éveil démocratique du CONGO-BRAZZAVILLE.
Pourvu que cette approche soit partagée par l'ensemble de la classe politique congolaise en 2013!
(YVES T BOUAZO)(le surtitre, le titre, les ajouts, découpages et reformulations sont de la "Rédaction"-"sources":"l'ouvrage:Au service du Congo-Brazzaville-mon témoignage-dernière partie-Tome 1"-"Editions Harmattan 2012")