Livre: J.T.Ablé, dans Comment Alexis de Tocqueville et Peter Botha ridiculisent les Africains

T. J. ABLE
Préface de Gervais COULIBALY
Préfet Hors Grade
Porte-parole du Président de la République de Côte d’Ivoire

Comment Alexis de Tocqueville et
Peter Botha

Ridiculisent les Africains
Petit cours de sociologie politique africaine

____________________
Les éditions Desplichon
Préface
Qui doit détenir les leviers du pouvoir dans nos différents pays, en Afrique, en Occident et en Asie ? …

T. J. ABLE
Préface de Gervais COULIBALY
Préfet Hors Grade
Porte-parole du Président de la République de Côte d’Ivoire

Comment Alexis de Tocqueville et
Peter Botha

Ridiculisent les Africains
Petit cours de sociologie politique africaine

____________________
Les éditions Desplichon
Préface
Qui doit détenir les leviers du pouvoir dans nos différents pays, en Afrique, en Occident et en Asie ? …

J.T.Ablé, dans Comment Alexis de Tocqueville et Peter Botha ridiculisent les Africains, en donne une séduisante réponse. Ce livre qui pose la problématique générale de la démocratie, nous conduit au cœur de la sociologie politique africaine. Son auteur, J.T. Ablé, bien de chez-nous, s’exprime à l’envie, sur le fait de l’explorateur conquérant d’hier qui s’appropriait tout espace sur lequel il mettait pied. Que oui ! Et l’existence de l’ONU n’a jamais fait évoluer cette idée du concepteur de l’impérialisme. Le maître artificier et chasseur d’intérêts l’a fait hier au nom de la civilisation. Il le fait encore aujourd’hui au nom de la démocratie. Civilisation, démocratie, tout s’exporte vers l’Afrique !

Ablé constate ce fait et récuse l’existence d’un système démocratique planétaire ou d’un système politique d’essence divine qu’il conviendrait d’imposer à tous les peuples du monde. Pour lui, il existe plutôt des systèmes démocratiques dont la Palabre Africaine. S’il le souligne avec autant de vigueur et d’insistance, c’est parce que l’Afrique, constamment pillée et outrageusement balafrée, n’a toujours été que victime des concepteurs du matérialisme oppresseur, et contre lesquels les Africains d’aujourd’hui doivent dresser leur fierté, dans un esprit de partage fraternel avec les autres peuples du monde. Car, pour Ablé, ‘‘le monde dépend du monde et le monde n’a qu’un seul nom.’’

L’argumentation de l’auteur qui épouse la forme d’un entonnoir, pointe un regard critique sur la crise ivoirienne pour épingler l’activité étrange et violente de l’ex-Président Jacques Chirac, qui ne donne à l’Africain qu’une seule vocation : celle de n’être qu’au service de l’Européen, l’homme par excellence, qui finira par le détruire, dès lors que le premier ne sera plus apte à accomplir sa mission de servitude. Et pourquoi ? … En conséquence, le philosophe invite, non sans lucidité, les compatriotes africains à prendre, eux-mêmes, leur destin en main en cherchant leur propre voie, à partir de leurs réalités culturelles. Selon Ablé, pendant que la démocratie occidentale court après la loi du nombre (quitte à ressusciter des morts pour les conduire aux urnes), la Palabre africaine qui reste toujours assise et qui, de ce fait, connaît parfaitement les acteurs de sa propre vie politique, reconnaît le pouvoir suprême d’Etat au Premier occupant qui est le peuple souverain dont fait partie forcément l’Etranger. Cependant, l’auteur parle, ici, de l’Etranger qui connaît ses limites. Il fait la différence entre l’honnête citoyen étranger qui se veut loyal et juste, et l’étranger mercenaire, toujours prêt à siphonner le jus de son pays d’accueil ou à participer à sa déstabilisation avec d’autres étrangers de mauvaise foi.

Qui doit détenir les leviers du pouvoir ? Ce n’est ni le concepteur du matérialisme oppresseur, ni le nationaliste illuminé et violent qui pourchasserait le loyal et paisible Etranger ; mais le patriote proche du peuple, le patriote qui défendrait plutôt les intérêts du peuple sans léser les étrangers. C’est le patriote décidé à servir le peuple. Le patriote au service de la paix, en toute humilité, cette humilité qui ne lui fait pas et ne doit jamais lui faire perdre sa dignité…

Malgré la gravité des sujets abordés, Comment Alexis de Tocqueville et Peter Botha ridiculisent les Africains est un livre qui donne, de façon passionnante, le sourire au lecteur. Ablé y a pris position.

Lecteur ! Quelle est la vôtre ?

Gervais COULIBALY
Porte-parole du Président de la République de Côte d’Ivoire

Quatrième de couverture

Je soutiens que le Premier occupant est le détenteur du pouvoir suprême d’Etat. Cela veut dire, écoutez-moi bien, que c’est lui qui en fixe les règles d’attribution. Je ne dis pas que c’est lui qui en assure forcément l’exécutif ; mais que c’est le Premier occupant qui est habilité à le détenir, et non les Primo-arrivants dont peuvent faire partie les colons, les pilleurs, les vandales ou les prédateurs de toutes natures. Après, c’est au Premier occupant, et à lui seul, de confier le pouvoir aux citoyens ou au citoyen de son choix afin que celui-ci le supervise à sa place. Vous parlez de Barak Obama et de Sarkozy ? Mais avec eux, le Premier occupant français ou américain, c’est-à-dire, le peuple américain ou français qui est, seul, habilité à décider de son sort, dans la liberté, n’a jamais le sentiment de confier le pouvoir suprême d’Etat à un Hongrois ou à un Kenyan ; mais plutôt à un Américain ou à un Français. Arrêtez de rêver : Obama n’est pas un Kenyan, Sarkozy n’est pas un Hongrois. Si j’ai tort, dîtes-le moi …

Si grâce à l’action de ton père ou grâce à la tienne propre, il t’arrive d’être bien honoré en un endroit, tu devras te garder, dans un esprit égoïste, d’empêcher un autre étranger d’avoir accès à votre terre commune d’accueil. Tu devras plutôt te souvenir de ceci : l’étranger est un don de Dieu. Et je répète qu’il n’y a aucune honte à naître là où l’on est né. Mais il n’y a aucune honte, non plus, à résider là où l’on n’est pas né. De ces deux situations, voici la plus déterminante :
la nationalité ne rattache guère à la patrie
là où est né l’homme, là où vit l’homme
là où l’homme trouve son pain, là est sa patrie
patriotisme dépassant nationalité.

Voilà pourquoi je suis pour le droit du sol et non pour le droit du sang, imaginé seulement pour exclure l’autre ; l’étranger, surtout…

T . J. ABLE

ISBN : 978-2- 9 1 4 9 1 5- 01-2 EAN : 9 7 8 2 9 1 4 9 1 5 0 14
______________________
Les éditions Desplichon

T.J.ABLE, l’auteur de ce livre, qui a longuement exploré le matérialisme antique à la Sorbonne-Paris I, est théoricien de la Palabre africaine. Partant de l’idée selon laquelle il ne saurait y avoir une Démocratie planétaire toute puissante et d’origine divine, mais une démocratie intégrée et multiforme, à partir des cultures des différents peuples, TJA pense que l’Afrique pourrait retrouver son renouveau démocratique dans l’exercice de la Palabre africaine. C’est à travers PARED (Palabre africaine et Recherche Démocratique), la cellule de recherche qu’il dirige actuellement, avec le soutien du Club international de Montpellier que l’auteur défend cette immense richesse culturelle et politique. Mais, en réalité, même s’il reconnaît ne pas être le seul auteur à porter cette préoccupation, c’est depuis une quinzaine d’années maintenant qu’il tente de faire connaître cet ‘‘espace démocratique’’ et cet outil performant de gestion des conflits que l’Occident, selon lui, n’a fait que trop longtemps mépriser, malheureusement…En outre, ce militant antiraciste s’appuie sur ses profondes convictions religieuses pour en appeler à une vraie fraternité entre peuples.
Pierre Gigot (Ottawa)
ISBN : 978-2- 9 1 4 9 1 5- 01-2 EAN : 9 7 8 2 9 1 4 9 1 5 0 14
______________________
Les éditions Desplichon
A lire, dans ce livre

Le coup d’Etat sanglant comme un sacrifice humain abominable
Pourquoi chassez-vous vos frères de leur pays ?
Evitez de rendre nos pays ingouvernables
Allez donc chercher les pacifistes et patriotes africains

Peter Botha : les Nègres sont incapables de se diriger eux-mêmes
Le Nègre n’est qu’une matière première
Qu’il est facile d’opposer les Africains les uns aux autres
Donnez-leurs des fusils, ils vont s’entretuer les uns les autres
L’apologie de la violence comme dernier chant funèbre : Jacques Chirac et Djédjé Mady
De Tocqueville : les nègres peuvent rester longtemps esclaves sans se plaindre
Peter Botha : comment exterminer les Noirs

La démocratie ne s’exporte pas elle naît de la volonté de chaque peuple
L’Afrique ne saurait être de Gauche ou de Droite
Le Français François Bayrou aurait-il lu la théorie de l’Antinomie Nécessaire ?
Le Premier occupant et le pouvoir suprême d’Etat
La terre appartient à tous
La ‘‘honte démocratique’’ du siècle : des morts commettent une fraude électorale à Paris
Retournons sous l’Arbre à Palabre
A kouroukan Fouga, en mil deux cent trente six
Le Premier occupant comme détenteur du pouvoir suprême d’Etat
Que le Premier occupant reste le peuple souverain

Laissez vivre l’étranger
Solidarité avec le peuple wê opprimé et le peuple akan humilié
Contrairement au mercenaire, j’aurais défendu la France
L’étranger est un don de Dieu
Le patriotisme dépasse la nationalité

Le chef de l’Etat, un ami ou un homme de rupture ?
Les travers de la loi du nombre
L’homme de rupture ne sert que les intérêts des habitants de son pays
Sogolon Kédjou à Soundiata Keïta: un roi n’a pas d’ami
Petit scandale à la française : Balladur-Chirac ou la roublardise d’un ‘‘ami de trente ans’’
Henri Konan Bédié : je n’ai pas d’ami, j’ai des suiveurs
Les défunts présidents français obligèrent Chirac à réagir face aux Ivoiriens
C’est le peuple qui accorde le pouvoir
Les larmes de Jessy Jackson
Le Président Chirac se plaint devant des masques

Conclusion : Retour sur cette leçon chiraquienne aux Africains

ISBN : 978-2- 9 1 4 9 1 5- 01-2 EAN : 9 7 8 2 9 1 4 9 1 5 0 14
______________________
Les éditions Desplichon