Libre Opinion, par Léandre Sahiri
Je viens de lire dans le journal L'intelligent d'Abidjan de ce mercredi 7 décembre 2011 ceci : « A Ferké où le Premier ministre Guillaume Soro brigue un
Je viens de lire dans le journal L'intelligent d'Abidjan de ce mercredi 7 décembre 2011 ceci : « A Ferké où le Premier ministre Guillaume Soro brigue un
poste de député, les clivages politiques ont fait place à l’union autour du fils de la région. En témoigne la présence de presque toutes les forces politiques, y compris le Front populaire ivoirien (FPI), aux côtés du candidat Soro à l’ouverture officielle de sa campagne le 03 décembre dernier. De fait, le Secrétaire général de la Fédération FPI de Ferkessédougou, Koné N’Klo Nasser, s’adressant à l’assistance à cette cérémonie de lancement, a tenu à remercier Guillaume Soro d’avoir associé son parti, le FPI, à cette campagne. Pour lui, en répondant à l’appel du candidat Soro, le FPI démontre qu’au-delà des antagonismes et des contradictions nées des idéologies politiques, les filles et fils de cette région sont condamnés à vivre ensemble. Le Secrétaire général FPI de Ferké a rassuré Guillaume Soro de ce que son parti fera tout ce qui est en son pouvoir pour lui accorder le maximum de suffrages. Il a également souhaité que cette campagne soit placée sous le signe de la réconciliation ».
Je voudrais demander aux responsables du FPI si Mr Koné N’Klo Nasser a été mandaté par le FPI pour tenir de tels propos et pour apporter un soutien à Soro. Si non, il faut l'exclure d'office, hic et nunc, du parti par une annonce officielle, dans les 48 heures qui suivent, ainsi que d'autres mécréants de la même espèce. Mr Koné N’Klo Nasser s'est trompé de parti ou bien il a jeté le masque. Qu'il arrête de raconter n'importe quoi au nom du parti et libre à lui d’aller militer au RDR. Et puis bye bye. Mais, que Mr Koné N’Klo Nasser sache que après sa bonne et basse besogne, il sera délaissé, purement et simplement délaissé, étant donné que ceux qui se servent de lui savent, comme nous, qu’il est déraisonné de faire confiance à une bête humaine qui est indigne de confiance, mais digne de mépris, et qui règle sa conduite sur ses nécessités immédiates et ses intérêts du moment. Que Mr Koné N’Klo Nasser sache qu’il va vers l’avenir comme un aveugle qui marche sans bâton ou un marin sans boussole. Sans rancœur, ni rancune. Léandre Sahiri