Liberté provisoire pour Gbagbo/Fadi El-Abdallah: « Il revient aux juges de décider »
Le 27 juin 2012 par Soir Info - Réponse claire, précise et concise ! Au courrier électronique (mail) que la rédaction de Soir Info lui a envoyé, le lundi 25 juin 2012, au sujet des informations annonçant une liberté provisoire pour l’ex-chef de
Le 27 juin 2012 par Soir Info - Réponse claire, précise et concise ! Au courrier électronique (mail) que la rédaction de Soir Info lui a envoyé, le lundi 25 juin 2012, au sujet des informations annonçant une liberté provisoire pour l’ex-chef de
l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, Fadi El-Abdallah a répondu que la décision dépend des juges de la Cour pénale internationale (Cpi).
« Il revient aux juges seulement de décider sur une telle question et de décider dans quelles conditions un détenu peut bénéficier d’une libération provisoire. Les juges examinent ce sujet régulièrement de détention pour décider si la détention de la personne demeure nécessaire pour garantir qu’il comparaîtra devant la Cour et ne procédera pas à mettre en danger les enquêtes et les poursuites, ni ne continuera à commettre des crimes relevant de la compétence de la Cour », a informé le Porte-parole de la Cpi, Fadi-El Abdallah. Et de préciser : « Pour le moment, il n’y a pas de décision des juges sur ce point en ce qui concerne M. Gbagbo ».
Francis Kpatindé, ex-Rédacteur en chef de « Jeune Afrique », de son côté, affirmait, samedi 16 juin 2012, sur Radio France internationale (Rfi), que la liberté provisoire pour Laurent Gbagbo est possible. « C'est quelque chose qui peut se passer. Vous vous souvenez que la Cour avait remis en liberté Jean Pierre Bemba. Je pense, selon mes propres informations, que l'Ouganda a accepté de l’accueillir, que la villa qui doit l’accueillir est déjà prête à Kampala », a fait savoir M. Kpatindé, ex-porte-parole en charge de l’Afrique du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr).
Bien avant, c’est La Lettre du Continent qui annonçait, début juin 2012, que «tout laisse à penser que l'ancien président ivoirien pourrait bénéficier d’une remise en liberté provisoire conditionnelle ». Le confidentiel parisien précisait que cette hypothèse fait, depuis quelques semaines, l’objet de discrètes tractations entre le bureau de l'ex-procureur, Luis Moreno-Ocampo, les autorités ivoiriennes, plusieurs gouvernements africains et de hauts responsables onusiens. En tout état de cause, on en saura davantage sur cette affaire dans les prochaines semaines.
SYLLA A