Liberté provisoire du Président Laurent Gbagbo: Toute la vérité
Le 05 janvier 2012 par Notre voie - Depuis la fin 2011, une rumeur parcourt la Côte d’Ivoire selon laquelle le Président Laurent Gbagbo, en détention à la Cpi (La Haye) depuis le 29 novembre
Le 05 janvier 2012 par Notre voie - Depuis la fin 2011, une rumeur parcourt la Côte d’Ivoire selon laquelle le Président Laurent Gbagbo, en détention à la Cpi (La Haye) depuis le 29 novembre
2011, serait mis en liberté. Dans les villes, villages et hameaux, les populations sont dans la joie des grands jours de fête. C'est le cas à Abidjan, Bangolo, Abengourou et dans la nouvelle commune d’Ebilassokro. Dans certains villages, apprend-on, jeunes, vieillards, femmes et enfants dansent au son de la chanson du groupe artistique Les Galliets « C'est comment comment…».
Des proches du Président Gbagbo que nous avons joints s’interrogent sur le vrai mobile de cette information fausse sur toute la ligne : «Dans quel but et avec quel agenda caché sont véhiculées ces rumeurs des plus fantaisistes ?».
Il s’agit donc d’une intox et Laurent Gbagbo, toujours à La Haye, attend dans la sérénité, l'ouverture de son procès, le 18 juin 2012, pour dire au monde entier, sa part de vérité sur la guerre inutile et sordide que la France de Chirac et de Sarkozy lui a faite. Il attend aussi sereinement que ses avocats introduisent auprès de la Cour, sa demande de mise en liberté provisoire. Selon ses proches, Laurent Gbagbo se porte bien et est déjà prêt pour affronter le procureur de la Cpi, la gambienne Fatou Bensouda, successeur de l’argentin Ocampo. Par ailleurs, l’autre folle rumeur selon laquelle le maire de La Haye aurait décidé de verser 1% des recettes de sa commune au conseil (les avocats) de Laurent Gbagbo n’est pas vérifiée. Nous avons pu joindre, lundi dernier, des proches du Président Gbagbo en Europe. Ils disent ne pas en être informés.Cependant, ils demandent aux Ivoiriens de rester sereins et de faire attention aux rumeurs malveillantes, que des individus mal intentionnés font circuler à dessein, pour endormir les consciences des patriotes ivoiriens qui se réveillent après avoir observé des mois durant le comportement barbare des miliciens du nouveau pouvoir.
Abdoulaye Villard Sanogo