Libéré, mercredi dernier, des geôles du régime Ouattara : Brou Adou Kpagni attendu avec faste dans l’Indénié

Publié le samedi 13 octobre 2012 | Notre Voie - Les habitants de Yakassé-Féyassé, Sous-préfecture située dans le département d’Abengourou, en particulier, et ceux du royaume de l’Indénié,

Publié le samedi 13 octobre 2012 | Notre Voie - Les habitants de Yakassé-Féyassé, Sous-préfecture située dans le département d’Abengourou, en particulier, et ceux du royaume de l’Indénié,

en général, sont en joie et comptent réserver un accueil des plus chaleureux à Brou Adou Kpagni, nous ont confié des habitants interrogés. Puisque, le mercredi 10 octobre 2012, le doyen Brou Adou Kpagni, ex-conseiller économique et social, ancien membre du conseil des sages de la filière café-cacao sous l’ère Gbagbo, a recouvré la liberté. Il est désormais libre de ses mouvements. Pour rappel, selon les renseignements recueillis sur place à Yakassé-Féyassé, c’est dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 septembre dernier, aux environs de 20 h, que le grand producteur de café-cacao, Brou Adou Kpagni, a été enlevé par des éléments des Frci sous le commandement de l’adjudant Bamba. Au dire des mêmes sources, c’est Ali N’guessan Tiécoura, militant du Rdr (parti d’Alassane Ouattara), qui a donné l’information selon laquelle l’illustre planteur hébergerait des miliciens pro-Gbagbo et détiendrait des armes pour déstabiliser le régime Ouattara. Sans mener d’enquête préalable, Bamba et ses éléments ont fait une descente musclée au domicile de l’ex-conseiller économique et social. Ils l’ont embarqué sans lui permettre de prendre ses médicaments d’autant qu’il est malade vu son âge avancé. Durant cette même nuit, Brou Adou Kpagni a été transféré d’abord au camp des Frci à Abengourou avant d’être remis à la brigade de gendarmerie où il a passé 12 jours sans qu’on ne lui signifie exactement ce qu’on lui reproche. Parce que les fouilles procédées à son domicile n’ont rien donné. Le jeudi 4 octobre dernier, nuitamment, il a été déféré à la caserne de la Brigade anti-émeute (Bae) à Yopougon, un véritable mouroir tenu par les Frci. Il y a été détenu durant 6 jours avant d’être libéré, mercredi dernier. Comme on le voit, les violations des droits humains se poursuivent sous Ouattara dans le silence total de la communauté internationale.

Jean Goudalé