Le Patriote de Ouattara coupa la carte de la Côte d’Ivoire en deux: Le Rdr et la rébellion de Ouattara coupèrent le pays en deux

Le 19 septembre 2012 par Correspondance particulière - Le Patriote de Ouattara coupa la carte de la Côte d’Ivoire en deux. Le Rdr et la rébellion de Ouattara coupèrent le pays en deux

La Une du quotidien Le Patriote du lundi 4 décembre 2000. La Côte d’Ivoire mutilée

Le 19 septembre 2012 par Correspondance particulière - Le Patriote de Ouattara coupa la carte de la Côte d’Ivoire en deux. Le Rdr et la rébellion de Ouattara coupèrent le pays en deux

19 septembre 2002 – 19 septembre 2012. Que de souvenirs amers et de vécu révoltant pour la République de Côte d’Ivoire!
Le 4 décembre 2000, Le Patriote, le journal de Ouattara, titre en gros caractères gras sur toute la largeur de sa première page : « TROP C’EST TROP ! La marche a bel et bien lieu ce matin ». En dessous de ce titre qui annonce une marche, figure une carte de la Côte d’Ivoire coupée en deux, d’Est en Ouest, par une large et affreuse balafre. Sous cette carte mutilée, il est écrit, en guise de légende : « La Côte d’Ivoire au bord de la sécession ».
Le 19 septembre 2002, une rébellion venue de Burkina Faso, où elle a grâcieusement joui du gîte et du couvert, attaque la République de Côte d’Ivoire, avec l’appui opérationnel et logistique de le France et du régime de Blaise Compaoré. Les rebelles, qui se réclament d’Alassane Dramane Ouattara, coupent dans le sang la Côte d’Ivoire en deux. La déchirure de la partition épouse exactement les contours de la profonde balafre opérée par Le Patriote le 4 décembre 2000.
La carte mutilée et la Côte d’Ivoire elle-même dépecée suivant le même tracé ont un dénominateur commun : Alassane Dramane Ouattara, un homme en mission commandée pour le compte de l’impérialisme. A la manœuvre, il y a, entre autres, le Rassemblement des républicains (Rdr), le parti dont Ouattara est le président, et ses acolytes de tous bords.
Afin que nul doute ne subsiste sur le lien entre la double blessure préméditée de la Côte d’Ivoire et Ouattara, Le Patriote publie à sa quatrième page une « Déclaration des cadres du Nord ». Cette déclaration produite à l’issue d’une Assemblée générale tenue le 3 décembre 2000, au siège du Rdr, à la Rue Lepic, par des gens qui se définissent comme « les élus et les cadres ressortissants du Grand Nord » (sic), proclame : « Le peuple du Nord a été traité tantôt comme étranger, tantôt comme Ivoiriens de circonstances. » Les auteurs de la déclaration menacent d’envisager « la nature des nouveaux types de rapports entre notre région et le reste du pays. » (Le Patiote, lundi 4 décembre 2000, page 4). Le prétexte de « l’exclusion » qui sert de cahe-sexe à tous les crimes de Ouattara et de ses affidés est lâché.
Amadou Suomahoro, l’actuel secrétaire général du Rdr, se charge d’expliquer ces « nouveaux types de rapports » et précise le projet d’Alassane Dramane Ouattara et de son parti afin de dissiper toute équivoque : « Il n’y aura pas d’élections législatives dans le Nord ; nous allons demander au gouvernement d’enlever dans nos régions tous les emblèmes et symboles de la République de Côte d’Ivoire. » (Le Patiote, lundi 4 décembre 2000, page 4). Aucun doute n’est possible. Alassane Dramane Ouattara et le Rdr qui prétendent parler au nom du « peuple » du « grand Nord », prônent la céssession, la séparation d’avec la République de Côte d’Ivoire dont ils ne veulent plus.
Voilà le vrai visage d’Alassane Dramane Ouattara et des gens que l’impérialisme international, sous la houlette de Nicolas Sarkozy, Barack Obama et l’Onu, sa caisse de résonnance, ont installé par la violence à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire le 11 avril 2011.
On retrouve dans les manœuvres de sécession du « grand Nord » deux hommes qui sont en première ligne dans la répression qui s’abat aujourd’hui sur le peuple ivoirien. Hamed Bakayoko, fondateur de Le Pariote, ministre de l’Intérieur et grand ordonnateur des rafles et des exécutions sommaires. Amadou Soumahoro, le secrétaire général du Rdr qui a décidé d’envoyer quiconque s’oppose à Ouattara au « cimetière », de « désinfecter » et d’« asceptiser » la Côte d’Ivoire. Au double plan lexical et sémantique, les thèses d’Amadou Soumahoro ressemblent à s’y méprendre à celles qui ont généré et alimenté le génocide au Rwanda.
Et dire que Ouattara et les gens du Rdr s’affublent abusivement du nom de « républicains » ! Quoi donc, des républicains, ces gens qui hier demandaient le retrait des emblèmes et des symboles de la République du nord de la Côte d’Ivoire, comme s’ils en étaient les propriétaires ! En vérité, le drapeau de la République leur est totalement étranger. Ouattara et le Rdr veulent mystifier en marchant sous un pavillon qui n’est pas le leur et qui ne peut pas l’être.
Le drapeau de Ouattara, de son Rdr et de ses rebelles conduits par Soro Kigbafori Guillaume est à jamais frappé du sceau de l’ethnocentrisme et du tribalisme. Dix ans après le déclenchement de leur rébellion et de la crise qui perdure dans une Côte d’Ivoire dépecée, ils continuent de s’abreuver dans ces eaux nauséabondes.

Par Deuxer Céi Angela. L’œil du juste