Le déferrement de GBAGBO à la CPI, ils ont osé, ils doivent assumer

Patriotes Ivoiriens de tous les pays Africains unissez-vous !
Au nez et à la barbe d’un monde autistique, qui se repait de curées

Patriotes Ivoiriens de tous les pays Africains unissez-vous !
Au nez et à la barbe d’un monde autistique, qui se repait de curées

médiatiques, les snipers, conspirateurs Franco/Africano/Onusiens qui ont amenés en Côte d’Ivoire la spoliation des biens et la ré exploitation négrière, ont terminé leurs basses œuvres en soutirant, au prix de probables compensations, une commission rogatoire au futur procureur retraité Moreno Ocampo, pour déférer le Président GBAGBO à la CPI, le 29 Novembre 2011.
Dans l’illégalité la plus totale, tels des cloportes mafieux encagoulés, ils ont à la nuit tombée exfiltré de son pays un homme simple aux mains propres, qui continue de donner des sueurs froides, aux bourreaux à la botte, comme Abel, le juste, le pieux, dans sa tombe donnait des vertiges à Caïn !
Quand on sait que le propre d’un comportement manipulatoire est son caractère inavouable il ne faut guère s’étonner du huis clos qui s’est tenu à Paris entre Ouattara et Moreno Ocampo pour décider du sort qu’ils réservaient à Laurent GBAGBO.
Mais au-delà du côté anecdotique, digne d’un polar de série B, ce comportement relève de la psychopathie, c'est-à-dire de la transgression des lois et des cadres légaux, doublée d’une composante perverse qui se nourrit, consciemment ou non, du plaisir de faire le mal.
Malheureusement ces factieux terroristes coalisés aveuglés par leur avide cupidité se seront pris les pieds dans le tapis, car ce déferrement illégal sera un mal pour un bien, un accoucheur de « bonnes nouvelles » dans la mesure ou le président GBAGBO aura désormais face à lui des juges « de l’instruction » qui seront épiés, contrôlés, assiégés journellement par la Communauté Internationale, la vraie cette fois, celle de la société civile débarrassée des politiciens nauséabonds, et à ses côtés, ses avocats, qui pourront prendre appui sur les instances Européennes, s’il le fallait , pour faire dire le bon droit ! Il s’agit dans le cas d’espèce qui nous concerne aujourd’hui, de modifier en profondeur la procédure inquisitoire à l’encontre de Laurent GBAGBO, en la fondant sur le principe pleinement contradictoire.
Par ailleurs, il importe aujourd’hui, que les avocats de Laurent GBAGBO génèrent dans leurs sillages des dépôts de plaintes, avec constitutions de parties civiles, pour faire en sorte que les vrais « génocidaires » de Duékoué, par exemple soient poursuivis avec des mandats d’arrêts internationaux, comme l’a promis ces jours le Procureur Moreno Ocampo.
La France qui aura aboli l’esclavage le 27 Avril 1848, après que le petit Bonaparte l’ait rétabli en 1802, de fait, aujourd’hui promulgue un nouveau code noir en cautionnant ce déferrement. Ceci dit, la procédure ainsi dépaysée autorisera- et c’est là une forme de sérénité- tout patriote, à se dire que Laurent GBAGBO est, au final en sécurité à La Haye.
En effet, si sa détention à Korhogo, dans ce pays de non droit qu’est aujourd’hui la Côte d’Ivoire, était sujette quotidiennement à suspicions de toutes natures, en Europe elle aura au moins, même si elle est abusive, « l’avantage » d’être sous une protection universelle. Bien sûr le morbide est partout, mais en toute chose il y a une limite, c’est pourquoi je dis à tous ceux qui se reconnaitront comme patriotes, fidèles de Laurent GBAGBO de garder espoir, parce qu’après un événement choc, qui crée une forte commotion, il y a une éclaircie…qu’il faut cependant ; bien souvent aller chercher.
J’évoquais dans mon dernier article parue dans la presse mi novembre (via la Radio de la Résistance Africaine (LA VRA)), les stratégies de défense dont pouvaient se prévaloir les partisans de Laurent GBAGBO, je voudrais y revenir, car les événements nous amènent à être plus incisifs.
L’ancienne stratégie judiciaire qui consistait à se conformer au droit international a vécu, l’ancienne stratégie politique qui consistait à négocier dans une langue assertive avec des aréopages de biens pensants a également vécu, il reste aujourd’hui aux patriotes Ivoiriens fidèles à Laurent GBAGBO, à tous ceux qui ont compris que celui ci avait été déposé aux termes d’une lente conspiration, pour l’amener à une longue détention à installer devant le siège de la CPI une « place TAHRIR » pour devenir les avocats de la rue, ou même à recréer des campements d’indignés.
Je ne peux, ici m’empêcher de penser a Maurice Barrès qui disait « Où manque la force, le droit disparaît, où apparaît la force le droit commence à rayonner » dont acte.
Les preneurs d’otages, soyez en sûr, seront les artisans de leurs malheurs car ils n’auront pas su prévoir les conséquences de leurs choix, et ça n’est pas faute de les avoir prévenus!
L’exécutif Ivoirien et sa cohorte de mignons Européens sont dans le faux du faux lorsqu’ils pensent que le départ de GBAGBO va apaiser le pays, permettre des législatives sereines et donner enfin à BANNY l’occasion d’exister dans son simulacre de réconciliation.
La déportation de Laurent GBAGBO c’est une grenade dégoupillée en Côte d’Ivoire, c’est une balle que, OUATTARA s’est tirée dans le pied.
Ceux qui n’ont jamais rien fait dans le passé ne feront jamais rien dans leur futur, c’est là une loi de la nature et l’incapacité de l’exécutif Ivoirien à « gérer » la Côte d’Ivoire ne seconstate pas, elle se démontre, et le constat de la démonstration est à ce jour sans appel. C’est parce que vous êtes arrivés à votre niveau d’incompétence depuis longtemps, que vous ne savez plus raison garder Messieurs/dames, il est donc du ressort des patriotes Ivoiriens fidèles de Laurent GBAGBO de vous retirer le pouvoir de faire le mal, sachez le, pour votre bien, et uniquement pour votre bien ! Il ne faut pas délibérer pour faire le bien ! Et si, en sus, le pays pouvait en tirer également quelques bénéfices ça ne serait pas de refus.
Le tyran étant, selon Socrate « le plus malheureux des hommes », il appartient aujourd’hui aux patriotes, fidèles de Laurent GBAGBO, de faire preuve de compassion à l’égard de ces malheureux barbouzes qui ont voulu amener notre Président au bucher, comme le roi, Le Bel a amené Jacques de Molay le templier sur ce même bucher, après un procès fantoche, pour s’approprier richesses et pouvoir, il n’aura au final hérité que d’une malédiction sur toute sa descendance.
L’histoire devrait de temps à autre inspirer, ou en tout cas instruire les autos proclamés leaders malsains, pour leur éviter nombre de dégâts collatéraux, mais c’est ainsi !
On n’a jamais imaginé le diable stupide et sans méthode, eh bien c’est fait ! Ou presque.
A l’instar du manifeste de Marx de 1847 qui se terminait par cette phrase, « Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays unissez-vous », je dirai aux citoyens Ivoiriens, démocrates, fidèles au Président GBAGBO et au-delà à tous les Africains qui se reconnaîtront dans les valeurs de justice et de démocratie : Unissez vous d’une manière organisée, non pour faire opposition à la tenue d’une justice, car nous sommes tous justiciables, mais pour contrôler les dérives possibles dans l’application d’une justice qui sera forcément sous pressions et sous manipulations.
La colère que nous connaissons tous aujourd’hui, et l’aversion que nous avons à l’encontre des imposteurs, sont des émotions naturelles et universelles, il convient de les dépasser et de s’inscrire, comme le fait le Président Laurent GBAGBO, depuis toujours, dans un phénomène de résilience, ça n’est pas simple, je le conçois mais nous devons y souscrire si nous voulons mettre à terre toute propension à l’arbitraire, au totalitarisme, à l’impunité, et donc à l’avènement de comportements dictatoriaux, en Côte d’Ivoire, en Afrique et au-delà.
Garder espoir ne veut pas dire, se complaire dans l’inaction loin s’en faut. C’est en tout cas ce que je m’efforce d’expliquer à tous ceux qui me sollicitent aujourd’hui.

Alain CAPPEAU
Conseiller Spécial du Président GBAGBO.
Cette réflexion a été faite avec la collaboration de la Radio de la Résistance Africaine (LA VRA)) (Entretien réalisé par : loving, coumba, rosa et Onna)