La Haye / A quelques jours du verdict de la CPI : Les pro-Gbagbo organisent une marée orange à La Haye
Par L'Intelligent d'Abidjan - Les pro-Gbagbo organisent une marée orange à La Haye.
Le samedi 18 mai dernier, un peu plus d’une centaine de partisans de Laurent Gbagbo se sont retrouvés à La Haye pour demander la libération de leur champion lors d’une marche à travers la ville néerlandaise. A l’initiative de l’UNG-France (Union des nouvelles générations), et en partenariat avec de nombreuses organisations et associations de soutien à Laurent Gbagbo, les habitants de la paisible agglomération hollandaise ont vu défiler des Ivoiriens, tous d’orange vêtus, scandant ‘’Libérez Gbagbo’’ et ‘’ Freedom Gbagbo’’. Du sous bois jouxtant la place Malieveld à la place de l’hôtel de ville, les Gbagboistes, principalement venus de France, ont fait vivre à la petite ville une ambiance particulière et inédite sur un parcours d’environ quatre kilomètres. Cette ‘’marée orange’’ d’un peu plus d’une centaine de personnes a fait des arrêts remarquées au niveau de la gare centrale de La Haye et du centre ville. Au bout de la marche, un meeting a été organisé sur la place de l’hôtel de ville. Ce fût donc l’occasion pour les responsables des organisations et mouvements de soutien à Laurent Gbagbo d’expliquer, avec traducteur, aux Hollandais les raisons de leur présence à La Haye. Demander la libération sans condition de Laurent Gbagbo. Alexis Zahoua, le délégué Europe de l’organisation politique de Stéphane Kipré a, lors de son intervention, a appelé les partisans de l’ancien chef d’Etat ivoirien à retrousser les manches car les batailles à venir seraient sans doute plus harassantes. « Chers compatriotes, cela fait un peu plus de deux ans que nous sommes dans la rue pour exiger la libération du président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques. Cela n’est pas encore obtenu, alors nous ne lâcherons rien ! Nous allons d’ailleurs redoubler de mobilisation pour que la terre entière comprenne que notre détermination n’aura de cesse que lorsque notre président sera libéré ! » a-t-il asséné. Arrivés sur la place de l’hôtel de ville un peu après 13 heures, c’est à 16 heures passées de trente minutes que les manifestants ont quitté les lieux pour rejoindre leurs cars dans le sous bois afin de regagner la capitale française d’où ils sont venus.
Jean-Paul Oro envoyé spécial à La Haye