La Gestapo, acronyme tiré de l’allemand Geheime Staatspolizei signifiant « police secrète d'État »,

était la police politique du troisième Reich.
Fondée en Prusse par Hermann Göring, son pouvoir s'étendit ensuite, sous l'impulsion d'Heinrich Himmler, à l'ensemble du Reich, puis aux

était la police politique du troisième Reich.
Fondée en Prusse par Hermann Göring, son pouvoir s'étendit ensuite, sous l'impulsion d'Heinrich Himmler, à l'ensemble du Reich, puis aux

territoires envahis par l'Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale. Chargée de lutter contre les opposants internes ou externes, réels ou supposés, puis contre les adversaires du régime nazi ou les résistants dans les pays occupés, elle fut synonyme de terreur et d'arbitraire en Allemagne, puis dans une grande partie de l'Europe. Elle joua un rôle essentiel dans l'extermination des Juifs d'Europe. Lors de l'arrivée au pouvoir des nazis en janvier 1933, ceux-ci mettent en place une politique de répression suivant trois axes : l'écartement, l'internement et l'élimination des opposants politiques en dehors de tout cadre légal, menés par la SA et la SS, notamment avec l'ouverture des premiers camps de concentration ; la mise en place d'un cadre juridique permettant de donner à la répression un cadre légal ; la création d'un organe consacré à la police politique, la future Gestapo. Ce système monstrueux disparaitra après avec un triste record de plus de 43 mille morts et plus d’une centaine de mille de Juifs forcés a l’exil. L’organe constitutif est certes mort avec ses initiateurs mais l’idéologie est restée fortement acclamée en ce 21 siècle appelé « the Facebook Generation » par une nouvelle race de dirigeants sans repères et enclins à une impopularité légendaire. Pour ces dirigeants, la violence est devenue l’officine absolue de l’exercice du pouvoir d’Etat. En Côte d’Ivoire par exemple, l’on ne ferait pas preuve d’exagération à parler de la constitution d’une GESTADO, qui est une forme travestie de la GESTAPO. En effet, le régime d’Abidjan s’est doté d’un redoutable organe répressif qu’il est désormais convenu d’appeler les FRCI. Un nom qui évoque désolation, agressions, vols, intimidations, rackets, brutalités, crimes et enlèvements. C’est à cette force de répression que M. Ouattara a confié la mission de sécurisation de notre pays. En réalité, les intentions inavouées du régime portent beaucoup plus sur sa volonté manifeste de procéder à une épuration politico-ethnique. Une situation malheureuse à laquelle les diplomates accrédités dans notre pays, assistent passivement pour ne pas faire entrave aux bonnes relations entretenues avec le régime en place. Ce silence coupable de la communauté internationale est inquiétant et donne le sentiment qu’elle cautionne la barbarie en Côte d’Ivoire. La répression contre des Pro-Gbagbo n’a que trop duré et les organisations des droits de l’homme peinent à produire un rapport dénonçant les violations des droits de l’homme. Eh bien, l’immobilisme des garants des droits inaliénables, a donné du tonus au régime de M. Ouattara. En effet, le pouvoir ne se gêne plus à espionner ses citoyens à l’aide de dispositifs d’écoute GSM. Ce dispositif d'écoute peut être activé à distance ou par détection sonore. Un simple appel sur la carte SIM vous permet d'écouter à distance. Les SMS et autres messages electroniques sont interceptés. Objectifs visés : identifier tous les miliciens pro-Gbagbo et prévenir de pathétiques coups d’états généralement conçus dans les cybercafés. Bien souvent, des visites nocturnes sont rendues à d’honnêtes citoyens déjà traumatisés et conduits à des destinations inconnues. L’appareil de répression du régime contribue alors à monter le dossier des faux complots et à rédiger une liste des personnes à physiquement éliminer. Ainsi, à l’image de la gestapo, la Gestado procède par des exécutions sommaires depuis plus d’un an et sème la terreur dans les familles. Dans le même élan, des camps de concentrations sont érigés dans la forêt du Banco et en d’autres endroits tenus secrets. L’opposition est muselée pour faire entorse à l’alternance politique.
Cependant, il est bon de savoir que de simples gens ont bravé la terreur institutionnelle de la Gestapo, Les oppositions grandirent contre la brutalité du régime policier même si les résistants furent décapités. Aussi, le peuple ivoirien devra mettre fin à l’imposture qui a engendré la Gestado qui fortement menace la cohésion sociale et sème les germes d’une guerre civile aux couleurs tribales.

Zio Douto Faustin