La cherté de la vie s’accentue: Les prix des denrées alimentaires flambent !
Publié le lundi 24 octobre 2011 | Notre Voie - Le prix des produits de grande consommation ne cesse de grimper sur
Publié le lundi 24 octobre 2011 | Notre Voie - Le prix des produits de grande consommation ne cesse de grimper sur
le marché. Par conséquent, le pouvoir d’achat des populations s’amenuisent davantage. La paupérisation frappe les Ivoiriens de plein fouet. Le drame, c’est que le régime Ouattara reste les bras croisés face à cette situation cauchemardesque. Au marché de Marcory, 1 kilogramme de viande de bœuf coûte 2200 fcfa (alors qu’avant avril 2011, il coûtait 1700 fcfa), le sac de 25 kg de riz Uncle Sam est vendu à 7500 fcfa (avant avril 2011, il coûtait 6500 fcfa), 1 kg du riz dénikashia à 400 fcfa (il était vendu à 250 fcfa avant avril 2011). Le litre d’huile Dinor est vendu à 1300 fcfa ( il coûtait 900 fcfa avant avril dernier), le poulet pondeuse coûte 4000 fcfa ( il était vendu à 2500 fcfa avant avril 2011), le carton d’œufs coûte 2300 fcfa ( avant avril 2011, le coût était en deçà), le tas de 5 tomates est vendu à 100 fcfa ( il valait 50 fcfa avant avril dernier), le tas de piments revient à 100 fcfa ( contre 50 fcfa avant avril dernier), 3 cubes maggi sont vendus à 100 fcfa, un crabe à 300 fcfa ( contre 100 fcfa avant avril 2011), etc. Dame Jeanne B., commerçante à Marcory, affirme que les prix des produits indiqués plus haut sont sensiblement égaux à ceux des autres marchés. « La vie est trop chère actuellement. Le pauvre ne peut pas s’en sortir. Avant avril 2011, je pouvais faire le marché journalier pour nourrir ma famille de cinq personnes avec 1500 fcfa. Aujourd’hui, il me faut 2500 fcfa par jour pour ces mêmes achats », s’indigne-t-elle. Jeanne B. déplore que la situation des ménages se dégrade davantage compte tenu l’augmentation des prix des produits sur le marché. « Le gouvernement ne fait que des promesses à n’en point finir. Or il faut des actions concrètes pour lutter contre la cherté de la vie », dénonce-t-elle.
Mme T. Tatiana, enseignante, résidant à Anono, abonde dans le même sens : « mon marché hebdomadaire me coûtait 12.000 fcfa auparavant. Mais depuis l’arrivée du nouveau Président au pouvoir, je dois utiliser 17000 fcfa pour nourrir ma famille de quatre personnes. Vous vous rendez compte ? », déplore-t-elle. Avant d’ajouter : « nous souhaitons que l’Etat facilite le travail aux opérateurs pour que leurs produits soient à la portée des Ivoiriens dans l’ensemble ». Pendant que les populations ivoiriennes souffrent faute de pouvoir se procurer le minimum, le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, lors du séminaire gouvernemental tenu le 11 octobre dernier s’est réjoui du bilan des 100 jours de son gouvernement. « Le gouvernement a réussi à réaliser des actions significatives et à prendre en compte un grand nombre des préoccupations urgentes des populations », a-t-il déclaré.La flambée des prix des denrées alimentaires et la pauvreté croissante des Ivoiriens démontrent totalement le contraire.
Gomon Edmond