La Côte d’Ivoire doit continuer de célébrer : BCD, ça ira

Le 11 avril 2011 par IvoireBusiness - Je venais de passer une semaine difficile comme tout Ivoirien. L’esclavage avait-il été réellement

Abidjan-Plateau, le centre des affaires.

Le 11 avril 2011 par IvoireBusiness - Je venais de passer une semaine difficile comme tout Ivoirien. L’esclavage avait-il été réellement

aboli ou était-ce une simple façade ? Mon Barack s’en rendait-il compte ?
Je continuais d’entendre des noms, les mêmes : Christian VABE, Désiré BIBI, Alain TOUSSAINT, Ephrem KOBLY, mes frères les combattants de la diaspora et l’autre commençait à être entendu sur les antennes internationales, le général BLE GOUDE, chapeau plus bas… même voila qu’ils avaient baissé la garde avec LE GUIDE que l’on décrivait désormais comme ‘’papa Mouammar’’ Et puis il y avait les autres nouvelles. Nous ne sommes pas encore tous morts.

‘’Ces gens-là, nous surprennent mais ils ne nous choquent plus. Les Africains doivent rester unis, en de pareilles circonstances au lieu de se déchirer. Et puis nous autres artistes devons continuer de faire ce que nous savons faire le mieux d’où la date symbolique du 16 Avril 2011 pour dire que nous sommes vivants. Et surtout parce qu’il faut se détendre un peu de cette atmosphère mortuaire, de toutes ces rumeurs, intox ou vérité. Nous avons des frères égorgés, des enfants atrophiés, des femmes éventrées et nous savons tous que cela n’est pas une pratique Ivoirienne, nous survivrons et la vie ne s’arrêtera pas là. C’est pour cela que malgré le mal on va danser au lieu de pleurer. Non ! Venez danser comme au village. Pleurer est un luxe et nous n’avons pas ce temps là chers frères et sœurs ! Porte de la Chapelle pour voir ce que célébrer veut dire même dans les moments les plus dramatiques car nous artistes, nous sortons des œuvres pour nous exprimer quand les choses sont au pire. Dieu n’a pas encore dit son dernier mot et la COTE D’IVOIRE ne disparaitra pas aux mains des impures. On fait ce qu’on peut… ‘’ Oui.
Je devenais émotionnelle parce que je connaissais Bolou Christian Dior appelee l’artiste. Il faisait partie de ceux qui m’avaient ouvert leurs portes à Paris et j’ai été accueillie dans sa maison comme une princesse ici où l’on te traite comme une peste quand tu n’as pas un hlm à ton nom. Il est un homme d’une certaine intégrité, c’est lui qui m’avait dit que, ici les hommes abusaient des femmes, enfin les désespérées, avant de faire ma propre expérience. Dans ces chansons, il dénonce même cela. Des hommes qui ne payent pas le loyer et vivent aux trousses de certaines femmes perdues pour un moment. Certains partaient le matin en même temps que ces bonnes femmes et des qu’elles étaient au travail, revenaient se mettre au chaud dans le lit. Il y en a même qui compensent ces tares en faisant la cuisine pour la femme, enfin, pour qu’ils puissent manger eux-mêmes ou bien en s’appliquant à mieux faire la libido le soir. Enfin… pour ceux qui ont encore des scrupules je veux dire sinon il y a les promeneurs qui rentrent tard le soir dans un foyer où ils ne participent pas, mangent, regardent la télé et continuent leur petite routine après avoir ronflé et dérangé la pauvre dame toute la nuit. Deux hommes responsables à Paris, deux que j’ai côtoyés, deux que j’ai pratiqués : JC DOUNA, le fils de SAYO et BOLOU CHRISTIAN DIOR. Un autre, un certain KANON, mais il n’est même pas Ivoirien alors…. Chers frères et sœurs, ce n’est pas moi qui perdrais mon temps aujourd’hui à vous parler de SARKOSY. Il vit gratuitement au Matignon, il n’a aucun respect des morts Ivoiriens laissés par sa fameuse LICORNE et veut la tête du WOODY DE MAMA. Allez-y, dites le haut. Je suis une folle ! Mais non, je une citoyenne universelle de la première puissance mondiale et j’ai été entrainée pour dire la vérité. Et je tète encore ma mère… pleure oh chère patrie
BRIGITTE SANDS YODE
Pute et Futée
bri2paris@yahoo.fr