L’indépendance totale de la cote d’ivoire / Laurent Gbagbo aux Ivoiriens : «Nous allons gagner le combat»
Publié le lundi 14 fevrier 2011 | Le Temps - Dans la crise ivoirienne, il y a eu un nombre impressionnant d’intellectuels d’Afrique et du monde qui se sont mêlés à cette bataille. Ses camarades de promotion du Lycée classique d’Abidjan
réunis dans «Le club des caïmans» dont fait partie l’actuel ministre des Transports Aby Blaise n’a pas voulu être en reste. En tout cas, ils ont voulu marquer ce soutien en organisant hier, à l’église protestante méthodiste unie du jubilé de Cocody, un culte d’action de grâce pour le président Laurent Gbagbo.
Publié le lundi 14 fevrier 2011 | Le Temps - Dans la crise ivoirienne, il y a eu un nombre impressionnant d’intellectuels d’Afrique et du monde qui se sont mêlés à cette bataille. Ses camarades de promotion du Lycée classique d’Abidjan
réunis dans «Le club des caïmans» dont fait partie l’actuel ministre des Transports Aby Blaise n’a pas voulu être en reste. En tout cas, ils ont voulu marquer ce soutien en organisant hier, à l’église protestante méthodiste unie du jubilé de Cocody, un culte d’action de grâce pour le président Laurent Gbagbo.
Dans ce temple de Dieu, le N°1 Ivoirien a envoyé un message fort rassurant et réconfortant à ses compatriotes en parlant de la crise. «Les gens, quand ils viennent me voir, ils disent : «c’est chaud et toi tu es serein». Je leur dis : «venez, causons et repartez à la maison. Parce que ce qui va arriver, c’est ça qui va arriver. Ce n’est pas la peine de se torturer. Il n’arrive jamais ce qui ne doit pas arriver.
Ce qui va arriver, et que Dieu a décidé, c’est ça qui arrive. Mais moi, je suis tranquille. En fait, la situation historique de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui est en train de changer. Nous sommes en train de quitter une Côte d’Ivoire qui est en train de mourir, et qui se débat pour ne pas mourir. Et une autre Côte d’Ivoire qui est nouvelle. Mais moi, je suis fier d’être au centre de cette transformation, de cette mutation, d’être celui par qui le changement s’opère. Et ce changement est indispensable.» A-t-il déclaré. Avant de se demander si ce changement s’opère par d’autres volontés ou par les Ivoiriens eux-mêmes. A cette interrogation, il a répondu ceci : «Oui ce changement est voulu par les Ivoiriens eux-mêmes. Parce que nous voulons avoir des enfants qui demain, trouvent une Côte d’Ivoire qui soit en leurs mains. C’est pourquoi, je me bats. Mais là où ils sont, il faut les comprendre. Enfin, je les comprends, afin qu’ils comprennent quelle valeur nous représentons. Mais ne vous inquiétez pas. Ce qui ne doit pas arriver n’arrive pas. Ce qui doit arriver c’est ce qui arrive. Et nous allons gagner cette bataille de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Donc, je suis serein et je fais mon travail. Je suis fier d’être là». Toutefois, le chef de l’Etat appelle à la vigilance. Par ailleurs, Laurent Gbagbo a été clair avec les ennemis de la Côte d’Ivoire qui s’agitent. «J’ai choisi d’être acteur de l’histoire de la Côte d’Ivoire et non pour être une marionnette»…
Mais avant, le président Gbagbo a exprimé sa joie de se retrouver parmi ses anciens camarades du Lycée classique.
Le Bishop Benjamin Boni, patron de l’église méthodiste unie de Côte d’Ivoire, a indiqué que Dieu est justice et vérité. C’est pourquoi, l’église Méthodiste unie œuvre dans ce sens pour la paix et le développement de la Côte d’Ivoire.
Renaud Djatchi