Législatives frauduleuses de Facobly, exploitation du fer de Klaho : Tohou Henri interpelle l’opinion nationale et internationale
Publié le jeudi 5 juillet 2012 | Notre Voie - Cela fera la moitié d’une année que la circonscription de Facobly à l’ouest de la Côte d’Ivoire attend d’avoir un député suite aux élections
législatives frauduleuses et violentes de décembre 2011.Cela fera en plus 3 mois que les populations de Facobly attendent les conclusions de la commission d’enquête mise en place par le gouvernement pour faire la lumière sur les violences enregistrées au cours des partielles de février 2012, en vue de situer les responsabilités et sanctionner les coupables desdites violences.
Publié le jeudi 5 juillet 2012 | Notre Voie - Cela fera la moitié d’une année que la circonscription de Facobly à l’ouest de la Côte d’Ivoire attend d’avoir un député suite aux élections
législatives frauduleuses et violentes de décembre 2011.Cela fera en plus 3 mois que les populations de Facobly attendent les conclusions de la commission d’enquête mise en place par le gouvernement pour faire la lumière sur les violences enregistrées au cours des partielles de février 2012, en vue de situer les responsabilités et sanctionner les coupables desdites violences.
Malheureusement, pendant que nous attendons, sans aucune forme d’information ou d’explication de la part du gouvernement ou de la commission électorale indépendante (Cei), l’Assemblée nationale s’est dotée d’un président, et depuis le 4 Juin dernier, elle a mis en place les différentes commissions parlementaires ainsi que leur président sans la participation du député de la circonscription de Facobly qui n’est jusque-là pas connu. Je voudrais attirer l’attention du Président de la République, du Premier Ministre, du Président de la commission électorale indépendante et du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Cote d’Ivoire, sur le fait que le droit pour chaque peuple de se choisir librement un représentant au plan national ou local est un droit inaliénable, reconnu au plan international par la déclaration universelle des droits de l’homme et le pacte international relatif aux droits civils et politiques. Il est aussi reconnu au plan régional par la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et enfin au plan national par la Constitution ivoirienne. Ignorer le fait pour la circonscription de Facobly de ne pas avoir un représentant à l’Assemblée nationale est une violation grave des droits reconnus à ce peuple, tout comme procéder à l’élection du Président de l’Assemblée nationale et la mise en place des commissions parlementaires ainsi que de leur président sans la présence et la participation du député de Facobly, relèvent du mépris et de l’exclusion vis-à-vis des populations de cette circonscription, que le Président de la république avait d’ailleurs soigneusement évité de visiter lors de sa visite d’Etat à l’ouest de la Cote d’Ivoire.
Il est plus que jamais important de souligner que depuis quelques jours, il est question d’exploration ou peut être d’exploitation du mont Klaho (mines de fer) situé dans la circonscription de Facobly et cela par une compagnie étrangère. Or, le maire de Facobly est décédé, il ya de cela quelques mois, pendant que cette circonscription n’a jusqu’à ce jour aucun député. Au total, il s’agit d’une circonscription sans représentant légal. Cette situation de vide en matière de représentativité est de nature à susciter l’émergence d’opportunistes ou de groupes d’opportunistes qui ne tarderont à se livrer une guerre sans merci au détriment des intérêts des pauvres populations Wê au sujet des revenus de l’exploitation de cette mine de fer. En ma double qualité de candidat aux législatives de Facobly, et surtout de premier fils de la circonscription à se présenter à la magistrature suprême de notre pays, je voudrais, une fois de plus, interpeller le Président de la république, le Premier ministre, le président de la Cei et le patron de l’Onuci afin de rendre public les résultats de l’enquête au sujet des législatives de Facobly afin d’éviter à cette population qui a déjà payé un lourd tribut tout au long de la crise ivoirienne, la pagaille, l’anarchie et la violence.
Tohou Henri