Koua Justin crache du feu: "Dramane OUATTARA est inéligible. Il ne pourra se prévaloir d’aucun texte ou article pour justifier sa furtive candidature"

Par Autre presse / Stevebeko-ci.com - Koua Justin crache du feu "Dramane OUATTARA est inéligible. Il ne pourra se prévaloir d’aucun texte ou article pour justifier sa furtive candidature".

Koua Justin crache du feu "Dramane OUATTARA est inéligible. Il ne pourra se prévaloir d’aucun texte ou article pour justifier sa furtive candidature".

Koua Justin réponds sans détour aux internautes : « Navigué ne veut pas conduire les enfants des gens à l’abattoir »

Depuis plusieurs mois maintenant, le Front populaire Ivoirien (FPI) traverse certainement l’une des plus graves crises de son histoire. Chaque jour qui passe apporte son lot de frictions et de piques par medias interposés. Face à toute cette agitation qui est de nature à désorienter les militants, Koua Justin, secrétaire national en charge de la politique de la jeunesse de ce parti et porte-parole de la candidature du président Gbagbo a bien voulu se prêter aux questions de nos lecteurs.

KOUA Justin : Je voudrais traduire ma gratitude à tous ceux et celles qui ont bien voulu se livrer à cet exercice d’échange avec ma modeste personne. J’essayerai, en tant qu’analphabète, de me nourrir de votre savoir en tentant de répondre à vos questions intelligemment posées. Avec votre permission, je me ferai fort de ne point m’inscrire dans des débats inutilement à polémique. Vous m’autoriserez tous, autant que vous êtes, à vous appeler camarades par pur respect de nos principes de lutte.

‪1- Fadel Konan‪ – Monsieur Koua Justin, vous êtes SN en charge de la jeunesse, cela veut dire que tous les problèmes qui minent la jeunesse ivoirienne doivent être votre préoccupation mais à toutes vos sorties publiques, c’est pour réclamer la libération de Gbagbo (qui est une bonne chose) et parler du conflit interne au FPI. N’avez-vous pas l’impression d’avoir démissionné vis a vis des jeunes ?
KOUA Justin : Précisons que je suis, en de terme clair, le SN chargé de la Politique de la Jeunesse et non le SN chargé de la jeunesse. Il y a nuance. Mais bref !!!
Effectivement la jeunesse ivoirienne, sous le régime de Monsieur Dramane OUATTARA est confrontée à de graves problèmes. Point n’est besoin de relever le nombre croisant du chômage, les arrestations abusives suivies d’incarcérations sans raison, les tortures, séquestrations, la violation des libertés de toutes natures sans oublier les assassinats, le système éducatif sinistré, la pollution de l’Administration ivoirienne avec l’insertion des dozos et autres FRCI analphabètes… Toutes ces questions préoccupent au plus haut point l’ouvrier du combat que je suis. Et je ne saurai me dérober pour quelques raisons que ce soit dans le traitement de ces dossiers.
Seulement, nous devrons avoir en mémoire que toue lutte, quelle qu’elle soit s’organise. Un objectif principal se dégage. De cet objectif principal se dégagent les objectifs secondaires. Puis les hommes pour conduire la stratégie sont responsabilisés. Les mécanismes pour atteindre les objectifs sont priorisés.
Hélas, je ne juge pas opportun de déballer toute notre stratégie de lutte ici et maintenant.
Pour ce qui concerne le volet de votre question relative à la libération du Président GBAGBO, je dois te dire que cela s’impose à moi comme une obligation morale.
J’étais de ces jeunes, qui conviés par le Ministre BLE GOUDE au stade JESSY JACSON à Yopougon, avions signé un contrat social, j’allais dire un pacte de raison et d’amour avec le Président GBAGBO. Ce dernier a joué sa partition en ne fuyant pas les bombardements de l’Armée de SARKOSY au nom de son peuple qu’il ne comptait point trahir. Au nom de nous jeunes et du peuple de Côte d’Ivoire, il a refusé de signer l’Armistice. Il a refusé de livrer l’Honneur et la Dignité de notre pays aux envahisseurs, aux tueurs et aux violeurs de la REPUBLIQUE.
C’est pour moi un devoir de lui témoigner en tout temps et en tout lieu ma volonté de respecter à titre personnel, mais collectivement, en l’absence de BLE GOUDE souffrant le martyr notre part du contrat.
Etant entendu qu’une fois que le Président GBAGBO sera libéré, naturellement, les problèmes que nous vivons, sous ce règne fasciste de Dramane, trouveront solution.

2- ‪Fadel Konan‪ – En ce qui concerne la crise au FPI, est ce que vous n’avez pas sous-estimé Pascal Affi N’guessan en pensant qu’il n’irait pas aussi loin que les actes qu’il pose aujourd’hui ? La direction de campagne du président Gbagbo donne l’impression d’être dépassée par les évènements tandis que l’équipe de Affi déploie sa mauvaise foi chaque jour un peu plus sur le terrain.
KOUA Justin : Sous-estimer un camarade est un acte moralement et politiquement incorrect. Il est évident que quand on est d’une même famille politique, surtout confronté en apparence aux mêmes difficultés, la raison voudrait qu’on se partage les informations, les analyse et que soudés ont dégage ensemble les perspectives.
Malheureusement, la raison et le bon sens n’ont pas été au rendez-vous dans nos actes et agissements. Nous savions tous qu’il y avait des zones d’ombres, mais nous pensions que nous pouvions pour l’essentiel en faire fi. J’ai pensé, personnellement, qu’une des priorités du camarade président AFFI serait de ramener lentement mais surement la cohésion à des niveaux moins périlleux, à nous éloigner des zones d’ombre. Cela, évidemment, nécessitait qu’il fasse preuve d’humilité et qu’il soit un dirigeant à l’’écoute de la base. Hélas !!!!!!!!!!!!

3- ‪Bénis De Dieu Akoun‪ En tant que vice Secrétaire National de la JFPI comment comptes tu remobiliser la jeunesse Fpi et pro Gbagbo pour une bataille politique vraie face à cette crise qui mine le parti ?
KOUA Justin : Camarade, il faut te tranquilliser quant à l’issue de cette crise. Le RDR mordra la poussière. Le FPI s’en sortira plus fort que jamais. Mes camarades et moi, sommes tellement outillés que le moment arrive bientôt où vous comprendrez et saurez que la distraction ne peut avoir raison de notre engagement au service des ivoiriens. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre l’entendent.

4- ‪Sac ASou‪ Pourquoi l’équipe de campagne du Président Gbagbo ne lui demande pas d’appeler au cours d’une réunion avec les fédéraux ou d’une émission télévisée (comme celle d’hier sur Vox Africa ) pour qu’il mette fin au débat sur sa candidature en direct et de vive voix?
KOUA Justin : La candidature du Président GBAGBO à la tête du FPI ne fait l’ombre d’aucun doute. Tous les responsables et militants du FPI y compris de simples citoyens qui ont voulu en savoir davantage sur la question, de quelque niveau qu’ils se trouvent, sont convaincus que le Président GBGGBO est candidat. Faire autre chose, dire autre chose, souhaiter autre chose, véhiculer autre chose relève non seulement de la mauvaise foi politique, mais surtout d’un manque d‘assurance en soi.

5- ‪Silva Gilles Bouedjoro‪ Quel est de façon claire et nette pour vous la solution afin que le FPI puisse continuer la lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo? Qu’est ce qu’il faut faire face à Affi qui est responsable de l’arrestation des cadres du FPI? Quelle communication mettez vous en place afin de dévoiler les différents complots du président Affi contre ses amis ?
KOUA Justin : Ta question se décline en trois volets. Il faut noter que pour ce qui concerne le premier volet relatif à la libération du Président GBAGBO, tous les militants, du sommet à la base, doivent en faire leur préoccupation primordiale. Si nous souhaitons obtenir des autres leurs implications diplomatiques et autres dans ce dossier, il faut qu’ils aient la nette impression que ce dossier nous préoccupe à un plus haut point. Sinon, avec de bonnes intentions, ils ne trouveront point nécessaire de s‘impliquer s’ils sentent que les premiers concernés que nous sommes, sommes préoccupés à autre chose. Or, il est du devoir du FPI de faire libérer le Président GBAGBO. C’est un impératif catégorique comme le dit KANT Emmanuel. Nous n’avons pas à tergiverser sur cette mission.
Je serais au regret de ne pouvoir donner suite à tes autres préoccupations parce que je refuse depuis que j’ai compris le sérieux de la chose politique de personnaliser les débats. D’ailleurs, GBAGBO nous enseignait que l’homme politique qui personnalise les débats est un homme politique incomplet et flottant.

6- ‪Evr’hard Offoumou‪ Pouvons-nous savoir à quand le prochain congrès électif du premier responsable de la jeunesse du FPI qui te consacrera président et te donnera plein pouvoir pour travailler ?
KOUA Justin : Le congrès des jeunes du FPI, comme des autres structures spécialisées, se tiendront juste après celui du FPI. Plus vite on tiendra ce congrès, mieux je me sentirai. Mais j’ai hâte de me débarrasser du manteau de jeune du FPI pour me consacrer à la politique dans tous es aspects. Alors vivement ce congrès

7- ‪Anna Adopo‪ au cas où en dépit de l’appel qui est fait, la justice maintient l’invalidation de la candidature de Gbagbo, à quoi devrions nous nous attendre ? A une candidature unique de Pascal AFFI N’guessan ?
KOUA Justin : Je m’étonne que la justice ait été sollicitée pour interférer dans les affaires d’une structure politique, association à caractère privé. Surtout quand cette structure, dès sa création, s’est donnée les moyens en interne de régler ses propres contradictions.
Je voudrais rappeler que le Comité Central à qualité de statuer sur une décision quelle qu’elle soit rendue par qui que ce soit. Mais bon, souvent en voulant bien faire, on se précipite dans les déchets politiques.
Alors, si tant est que la justice de Dramane a invalidé la candidature du Président GBAGBO à la tête du FPI pour UNIQUEMENT le congrès des 11, 12, 13 et 14 Décembre 2014, il va falloir instruire le comité central de cette décision de justice pour qu’ensemble on dégage la conduite à tenir. Nous sommes donc dans l’entente d’un comité central pour clore définitivement ce dossier. Et je l’espère que nous aurons le comité central d’ici peu.

8- ‪Alexis Djatte‪ J’aimerais tout simplement savoir la qualité de tes relations actuelles avec Navigué Konaté
KOUA Justin : KONATE Navigué défend la candidature du camarade candidat AFFI. Moi je défends celle du Président GBAGBO. Nourris à la chose démocratique, nous nous appelons pour causer des sujets politiques, rire de certaines questions comiques.
Retenez que les amitiés construites hors des carrefours de l’hypocrisie, de l’envie, de la jalousie se détériorent difficilement quelle que soit la nature de l’adversité entre les acteurs. C’est notre cas. Nous nous apprécions et nous estimons mutuellement.

9- ‪Jean Christ Alex Gbagbo‪ Qu’est ce que le comité central attend pour mettre de l’ordre dans notre parti politique après l’annulation du congrès par Affi et sa bande? A quand des sanctions contre Affi et sa bande qui traitent certains cadres du parti de va-t’en guerre et qui se font arrêter par Dramane? Que devient la JFPI dirigée par Navigué, car nous n’avons aucune action sur le terrain?
KOUA Justin : Ces questions resteront sans réponses, pas par mépris ou par incompétence de ma part, mais pour des raisons strictement politique. Je rappelle, à cet effet, que le discours sur la politique est différent du discours politique.

10- ‪An’nagaman Angnifouô‪ Cher camarade Koua, pensez-vous que le FPI a encore une chance d’échapper à l’implosion? Si oui quelles sont les possibilités, car depuis l’arrestation du Prof. Assoa Adou mon impression est que le camp de Affi N’Guessan a le dessus, ce qui me désespère.
KOUA Justin : Le FPI n’implosera pas. Bien au contraire le FPI va neutraliser le RDR et précipiter la chute de Dramane OUATTARA. Nous sommes tous conscient qu’il nous faut sortir de la mer avant que la marée ne soit haute sinon elle nous emportera tous. Les arrestations des leaders politiques sont la résultante d’un manque d’assurance en soi. Et pourtant on peut arrêter le combattant, mais jamais on ne pourra arrêter le combat.
11- ‪Andy Sharpman‪ Bonjour Camarade Koua, après les sorties tumultueuses de président Affi N’guessan concernant l’invalidation de la candidature du président GBAGBO Laurent et après avoir traduit le FPI devant la justice Ouattara, quelles sont les dispositions prises ou à prendre contre AFFI N’GUESSAN ? Que décide le comité central ?
KOUA Justin : Sur certaines questions telles que celles que tu évoques, en débattre ici et maintenant serait faire preuve d’immaturité politique de ma part.
12- ‪Yves Bin Yves‪ Pourquoi les activités de sensibilisation ne se limite qu’à a Abidjan? Qu’attend la direction de campagne du Président Gbagbo pour amorcer des marches pour exiger la libération de tous les prisonniers? Que devons-nous comprendre par le silence du « gardien du temple? »
KOUA Justin : D’emblée, il faut savoir que la chose politique comporte plusieurs étapes. Nous sommes à une étape très stratégique. Là, les cerveaux travaillent à un rythme tel que la crise se logera au cœur du pouvoir de Dramane OUATTARA et étouffera son régime. A ce niveau donc, il n’y a pas de place pour le spectacle.
Le silence du gardien du temple ? J’attends certain se livrer à un exercice de dénigrement à son endroit. Je les lis avec beaucoup de tristesse car je vois leur âme envahie par l’ignorance. Je dois vous dire qu’un chef, un vrai c’est celui qui s’exprime dans le silence. Un chef, un vrai chef c’est celui qui même dans son simple regard se perçoit la conduite à tenir. Un chef, un vrai chef ce n’est pas celui qui ressasse les ragots et en fait un bouquet politique. Un chef, un vrai chef fait attention à ce qu’il dit. La parole du chef est sacrée. Dommage, que la politique dans notre pays nous montre des chefs sans retenu dont la parole n’a aucune valeur pélagique pour les jeunes. Bizarrement, nous avons une race de chef en concurrence avec nos combattants cyber-activistes. Et le chef se déculotte volontairement.
Saches camarade, que la politique est un ensemble cohérent de ressources humains, idéologiques, stratégiques que le chef doit savoir gérer à la fois en chef d’orchestre, en bon père de famille, mais surtout en gestionnaire soucieux de créer de la valeur. C’est le rôle de SANGARE Abou Drahamane.

13- ‪Junior Yvhann‪ M. Koua, qu’est ce que les instances du FPI attendent pour enlever ce Pascal Affi N’Guessan qui passe son temps à faire des délations ?
KOUA Justin : Ne m’en veux cher camarade de ne pouvoir donner suite à ta préoccupation. Souventes fois, la réponse à une question politique se trouve dans l’observation des actes des acteurs politiques.

14- ‪Anna Adopo‪ Avec toutes les actions de traitrise et de lâcheté de Pascal AFFI N’guessan, le considérez-vous toujours comme un camarade ?
Oui je le considère comme un camarade. Ma mission, jusqu’à ce jour, n’a jamais été de faire la liste des traîtres ou pas. Je ne m’en préoccupe d’ailleurs pas en faisant ce que j’ai à faire en harmonie avec ma conscience. Cette mission est strictement dévolue à l’Histoire.

15- ‪Anna Adopo‪ Face à toutes les injustices sociales, toutes les frustrations et chosification que subissent les ivoiriens, que faire ? Doit-on attendre que le problème Pascal AFFI N’guessan soit réglé avant d’espérer sortir de ce bagne ?
KOUA Justin : Pour ta gouverne, camarade, la clarification et le recadrage idéologique dans un appareil politique sont nécessaires pour conduire à la victoire finale
16- ‪Koffi André Jonas Kouassi‪ bonjour camarade, merci pour le bon combat que tu mènes. Mais je crois que les pro Affi communiquent beaucoup, surtout dans la presse et vous vos activités ne sont toujours pas médiatisées? Quel est votre plan de communication pour faire triompher la vérité?
KOUA Justin : Toute stratégie dévoilée au vue et au su de tous est d’avance vouée à l’échec. La politique est un métier, disait GBAGBO Laurent. J’ajoute à mon tour que la politique est devenue un art mystérieux. Celui qui sait comprendre et lire le mystère que cache la politique peut vaincre l’adversaire sans bruit.
17- ‪Griot Grisgris‪ Les marches qui nous ont envoyé au pouvoir en 2000 sont t’elles proscrites ou c’est la peur qui nous a atteint face à toutes ces injustices que nous subissons ?
KOUA Justin : Il faut noter que le régime de Dramane OUATTARA est réfractaire au droit de manifester qui relève de l’expression d’une liberté publique. Le régime n’hésite point à mater sauvagement. Mais cela ne saurait freiner l’ardeur des démocrates que nous sommes.
Seulement, il est arrivé un moment où certains des nôtres ont fait croire à la population déterminée au combat que manifester dans les rues même de façon démocratique serait conduire les « enfants des gens à l’abattoir ». Vous comprenez que pareille déclaration est de nature à faire réfléchir et démobiliser les jeunes désireux de combattre démocratiquement.

18- ‪Bénis De Dieu Akoun‪ Comment comptes-tu mobiliser les ivoiriens face à la volonté de Ouattara de modifier la constitution ivoirienne ?

KOUA Justin : Dramane OUATTARA est inéligible. Il ne pourra se prévaloir d’aucun texte ou article pour justifier sa furtive candidature. Je ne te dis pas comment nous comptons faire appliquer la constitution, mais sois en rassuré, le RDR devra se trouver d‘ores et déjà un candidat en remplacement de Dramane OUATTARA. Ce combat-là, nous prenons les dispositions pour le mener. Et il y aura lieu.C’est peut être quand ils réussiront à me tuer ou me mettre en prison que les choses se passeront autrement.

19-Evelyne Sea Oubamba‪ Avec le niveau atteint par la crise au FPI, serait-ce possible d’avoir une sortie de crise satisfaisante pour les deux parties? Si non, le FPI aura t’il besoin à cette allure de faire une purge?
KOUA Justin : Le FPI ne se cassera pas. Encore une fois, le FPI surmontera cette autre épreuve que lui impose le régime de Dramane OUATTAARA et nous leur enverrons bientôt le ‘’ retour à l’envoyeur ‘’.

20- Afrique Notre Berceau‪ Que Koua nous dise réellement et sans langue de bois ce qui ne va pas au FPI
KOUA Justin : Ce qui ne va pas au FPI c’est l’absence de la convocation des instances du Parti tel que le Comité Central pour engager de réels débats sur les sujets qui engagent non seulement la libération du Président GBAGBO, la vie du Parti et le quotidien des ivoiriens. Ce sont les actes solitaires posés par une certaine élite et qui voudrait voir engager l’ensemble du parti. Ce sont le mépris d’applicabilité des décisions prises par le comité central. Ce qui ne va pas dans le parti c’est la prise en otage du parti par une certaine élite désireuse de satisfaire ses ambitions personnelles en utilisant les autres camarades comme des faire-valoir ou des échelles pour atteindre la réalisation de leur rêve infantile.

21- ‪Saint-Claver Oula‪ En sa qualité de SN chargé de la jeunesse du FPI (j’allais dire de la jeunesse tout court), qu’attend Koua Justin pour donner un mot d’ordre clair à la jeunesse ivoirienne pour descendre dans les rues afin de protester contre la violation des droits de l’homme commise par le régime Ouattara ? Attend-il encore des instructions d’une direction du parti qui est aujourd’hui l’ombre d’elle-même ?
‪Depuis qu’il a été nommé à ce poste, quelle action a-t-il clairement mené en direction de la jeunesse de son parti ?
‪Sous le régime Ouattara, tous les pro-Gbagbo sont dans le viseur, attendu sur une moindre erreur ou une quelconque désobéissance pour être emballés. Affecté au nord en qualité d’administrateur des services financiers, Koua Justin qui a refusé de rejoindre son poste n’a pas été inquiété. Une certaine opinion y voit des faveurs du pouvoir vis-à-vis de Koua. Peut-il éclairer la lanterne des Ivoiriens ?
‪Après avoir promis fermement à Samba David de le soutenir dans une de ses marches de protestation en octobre dernier, Koua Justin qui était en compagnie du concerné la veille (nous a-t-on rapporté), contre toute attente s’est dérobé à cette promesse le jour J. Que s’est-il passé ?

KOUA Justin : Merci cher ami Oula, avant de te répondre, permets que je t’avoue que je prends du plaisir à te lire. Je suis admiratif de ta plume.
-Ta première préoccupation est de savoir ce que j’attends pour donner un mot d’ordre clair à la jeunesse ivoirienne pour descendre dans les rues afin de protester contre les violations des droits de l’homme. Belle préoccupation. Et pourtant c’est dans ton organe que Konaté Navigué, premier responsable de la jeunesse du FPI a tenu les propos suivants : « aujourd’hui appeler les enfants des gens dans les rues c’est les conduire à l’abattoir. Hier, quand nous mobilisions, nous avions des cadres qui mettaient des cars à la disposition des jeunes de Divo, San-pedro, Issia et autres. Aujourd’hui, n’ayant pas de maires, de députés, de présidents de conseils généraux, on ne peut rêver d’une mobilisation comme hier. Songeons donc à collaborer pour avoir les moyens de notre politique. » J’espère seulement que ces lignes ne te sont pas étrangères cher ami mien.
Te souviens-tu qu’au lendemain du 11 Avril 2011, tu nous as fortement aidé à remobiliser les jeunes, en leur enlevant la peur, en les invitant à donner le meilleur d’eux-mêmes pour voler au secours de ces nombreux ivoiriens en détresse ?
Te souviens-tu qu’avec ton organe, nous avions été dans les villages les plus reculés de la Côte d’Ivoire, souvent à 4 km du Liberia pour soulager par la parole ces ivoiriens en souffrance ?
Te souviens-tu qu’au cours de ces voyages, nous dormions dans nos véhicules faute de moyen pour nous prendre des chambres d’hôtels ?
Te souviens-tu enfin que nous brûlions d’envie de donner nos vies en sacrifice pour que le peuple en difficultés retrouve sa joie de vivre dans une Côte d‘Ivoire libérée des miliciens de Dramane OUATTARA ? Tout ce travail que tu nous as aidé à bâtir devra être repris minutieusement parce que détruit par une simple phase maladroitement politique. J’ai été même présenté come un va-t’en guerre. Quelqu’un que les diplomates n’apprécient pas. Bref !!!!
Je veux pouvoir compte sur toi à nouveau pour reformater l’esprit des jeunes au combat.
-En direction de la jeunesse de mon parti, mes amis et moi multiplions tournées sur tournées pour maintenir les camarades prêts à répondre aux différents mots d’ordre que nous préparons. Tu seras informé en temps opportun. Présentement même des tournées ont lieu pour disposer les esprits des jeunes au combat démocratique.
-Ma mutation au Nord ? Dans un premier temps, sur conseil j’ai introduit un recours administratif (chose admise par la loi de la fonction publique) vu l’environnement d’insécurité qui règne en ce lieu. Surtout que le Président AFFI venait d’être interdit en ces lieux. Ce recours a été rejeté par ma hiérarchie.
Ma hiérarchie m’a sonné de me rendre à Odienné sous peine de considérer cela comme un abandon de poste. La procédure de suspension de mon salaire avait même été engagée. Je ne faisais pas attention à ces menaces. J’étais à mon poste à Daloa dans l’attente qu’on me fasse une réponse écrite en bonne due forme suite à mon recours administratif. La durée de la réponse devra se faire dans les deux mois suivant réception du courrier. C’est dans cette attente que les jeunes du RDR d’Odienné ont adressé un courrier à la Direction Régionale des Impôts d’Odienné, qui lui a transmis copie au DG des impôts, indiquant qu’ils ne voulaient pas me voir dans leur ville sinon ils brûleraient les locaux. Je crois que c’est ce courrier et les menaces que le Directeur Régional d’Odienné lui-même a reçu me concernant qui ont fait que ma hiérarchie à reconsidéré sa position.
Même reconsidéré, ma hiérarchie m’a balancé à Bondoukou en complément d’effectif, c’est-à-dire sans poste, sans bureau, sans responsabilité.
Il faut, peut-être, souligner que je suis Administrateur des Services Financiers diplômé de l’ENA. Et que les 95% de mes condisciples du même grade de la même année sont tous nommés chefs de service. Sauf moi qui suis en complément d’effectif. Et ça ne m’émeut point. Car le contraire m’aurait moi-même surpris.
-Quant à la question relative à mon soutien à Samba David lors d’une marche de protestation en octobre dernier, heureusement que tu écris entre parenthèse que l’on t’a rapporté. Trop de choses se disent malencontreusement. Et je sais que Samba lui-même ne peut te dire pareille chose.
Du reste, je mets cela sur le compte de ceux qui confondent politique et spectacle. Mes amis et moi ne travaillons pas à nous développer des qualités de hip hop politiques. Nous ne travaillons également pas à la recherche d’un prix Nobel du meilleur manifestant.
Nous planifions et jugeons de l’opportunité de l’action. Tout de nous ou tout ce que nous faisons n’est pas exposé. Sinon nous manquerons d‘atteindre nos objectifs.
La politique est vraiment devenue un art mystérieux.

22-‪Alfonse Le Grand‪ Ma question est toute simple: Koua Justin peut-il donner avec preuve à l’appui le nombre exact de fédéraux, de SN qui soutiennent la candidature de M. Laurent Gbagbo ?
KOUA Justin : Retiens camarde que tous les responsables, militants et sympathisants du FPI soutiennent la candidature du Président GBAGBO. C’est vrai que des hésitations se font sentir par endroit, mais tous finiront par s’aligner. C’est une question éminemment politique qui transcende les ambitions ou les émotions des uns et des autres.
Nous sommes arrivés à un moment crucial de la situation politique internationale. Le procès du Président GBAGBO s’ouvre le 7 Juillet 2015. Il faut que le monde entier sache qu’il est indispensable et incontournable dans le débat politique en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Que la CPI et la communauté internationale sachent qu’il est un acteur indispensable de la réconciliation et de la paix en Côte d’Ivoire. Ça c’est une vision hautement politique qui doit rencontrer l’assentiment de tous pour obtenir au plus vite la libération de notre Leader Unique. Et croyez-moi le camarade Président AFFI finira par défendre cette position d’ici peu.

23- ‪Jonathan Kacou‪ ‪Est-ce-que les statuts permettent de présenter une autre candidature le jour du congrès?
KOUA Justin : Il nous faut un Comité Central pour être au même niveau d’information sur certains actes posés par certains des nôtres. Et le comité central décidera de ce qui est bon pour le Parti. Que personne n’ai peur des militants. Tous autant que nous sommes, nous sommes nourris à la culture de la non-violence. Personne ne peut se permettre de lyncher personne.

24-‪Kiena Lazare‪ Bonjour jeune frère Koua Justin veux tu bien nous dire avec ton oeil avisé ce que va devenir le FPI avec la guerre que nous livre Affi et sa bande en plus de nos autres ennemis. Allons-nous gagner nous pro-Gbagbo puisque c’est ainsi qu’on nous appelle désormais
KOUA Justin : Tous ceux qui mènent le combat, adossés à GBAGBO triompheront. Car GBAGBO lui-même est dans la vérité. Il est sans haine, sans rancune. Je puis vous dire avec exactitude qu’il n’en veut à personne, même pas à ceux qui ont largué les bombes sur lui, sa famille et ses proches.
Croyez en notre victoire car le destin de GBAGBO porte la marque de notre passé et notre avenir portera la marque de son histoire.

25- Yasmine Koffi Koua Justin coté cœur, ca donne quoi ? Etes vous marié ? Combien d’enfants avez vous ? Merci
KOUA Justin : J’ai appris de KARL Marx que le sexe tue la révolution. Est-ce vrai ? Le débat reste ouvert.
La question de Steve Beko : Quel est votre sentiment au vu des questions qui vous ont été posé ? Pensez vous que les Ivoiriens attendent trop de vous ? Pensez vous avoir les épaules nécessaires pour faire face à ces attentes de plus en plus insistantes ?
KOUA Justin : Je ne m’interrogerai jamais quand il s’agira de porter les aspirations des ivoiriens. Depuis le 11 Avril 2011, j’ai dédié ma vie au combat. Voilà pourquoi je leur ouvre la porte de ma vie afin que chacun puisse y déverser sa peine, sa souffrance, sa douleur, ses blessures, mais sa joie, son enthousiasme. Je suis un ouvrier du combat. Du vrai combat. Le combat pour la libération du peuple de Côte d’Ivoire. Jamais je n’accompagnerai celui qui veut ruser avec la souffrance des ivoiriens pour améliorer son statut social. Mes amis et moi, nous ne nous engagerons jamais dans la réalisation des ambitions et de la volonté de positionnement de qui que ce soit.
Sois en rassuré, nous privilégions la libération du Président GBAGBO parce que de sa libération, la Côte d‘Ivoire connaîtra NATURELLEMNT la normalisation, la réconciliation et la paix. Bien entendu, nous n’occulterons pas les autres combats nécessaires à l’équilibre de la société.

Source: Stevebeko-ci.com

NB: Le titre est de la rédaction.