Koné Katinan libre: Le film du procès au tribunal d’OSU
Le 26 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS -LES FAMEUSES PREUVES QUI DEVAIENT ETRE TRADUITES, NE SONT JAMAIS ARRIVÉES
Dès l'entame du procès, le juge a demandé a l'accusation de fournir enfin
Le 26 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS -LES FAMEUSES PREUVES QUI DEVAIENT ETRE TRADUITES, NE SONT JAMAIS ARRIVÉES
Dès l'entame du procès, le juge a demandé a l'accusation de fournir enfin
les preuves contre Katina. A la surprise générale celle-ci répond qu'elle n'est pas prête parce qu'elle n'a toujours pas pu traduire les documents. Le magistrat réagit en dénonçant la lenteur de la traduction qui bloque le procès. « Comment peut-on accuser quelqu'un depuis un mois sans être en mesure de fournir les preuves » s'étonne le juge. Il passe aussitôt la parole à l'avocat de Katina qui lui estime qu'en vérité, l'accusation n'a pas de preuves contre son client et demande en conséquence sa libération.
LE 11 OCTOBRE PROCHAIN POUR APPORTER LES FAMEUSES PREUVES
Le juge redonne la parole cette fois à l'accusation de dire exactement quand elle pourra finir la traduction des documents de sorte à ne pas dire ce jour-là qu'elle n'est pas prête. L'accusation avance le 11 octobre 2012 comme date raisonnable pour elle. Le juge maintient cette date comme celle de la prochaine séance tout en la mettant en la garde pour la dernière fois.
Il fait aussi droit à la demande de liberté sous caution demandée par l'avocat de Katina.
LA LIBERTE SOUS CAUTION FIXEE A 50 THOUSANDS CEDIS SOIT 13 MILLIONS DE F CFA
Le juge accède à la requête et fixe la caution a 50 thousands ghana cedis soit (13 Millions de FCFA environ ) à laquelle quelqu'un devra tout simplement se porter garant. Katina doit une fois toutes les 2 semaines se présenter dans les locaux du BNI ou DST jusqu'à la fin du procès.
LE PROCES N’A DURE QUE 30 MN
Remarque du jour: Le procès n'a duré qu'une trentaine de minutes environ.
Autre remarque du jour: le juge ghanéen à notre surprise se débrouille bien en français et a même beaucoup taquiné Katina. A présent je suis avec Katina et nous sommes en train de remplir les formalités administratives afin qu'il regagne son domicile en début d'âpres midi. Merci Dieu pour que demain triomphe de la vérité.
LA REACTION DU GOUVERNEMENT IVOIRIEN
«Nous respectons la décision de la justice du Ghana», mais nous souhaitons que les services de ce pays «réduisent (la) mobilité» de Justin Koné Katinan et «contrôlent sa nocivité envers la Côte d’Ivoire». Voilà la réaction du porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, joint par RFI ce mardi 25 septembre.
LA REACTION DE L’AVOCATE DE KATINAN, Me LUCIE BOURTHOUMIEUX
Selon Lucie Bourthoumieux, l’avocate du porte-parole de Laurent Gbagbo, le juge ghanéen a estimé que le contenu des documents présentés par le gouvernement ivoirien pour réclamer l’extradition de Justin Koné Katinan n’était pas suffisants pour étayer les accusations qui pèsent contre lui. Rappelons que Abidjan veut juger l’ex-ministre du Budget dans le gouvernement Gbagbo «post-élection présidentielle» pour «crimes économiques». Il lui est reproché d’avoir dérobé 300 milliards de francs des caisses de la Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Selon Lucie Bourthoumieux, le juge ghanéen a demandé de nouveaux arguments. Pas de déclarations sans preuves. Le magistrat ghanéen avait déjà refusé d’accorder la liberté sous caution à Justin Koné Katinan.
FERMETURE UNILATERALE DE LA FRONTIÈRE
Certains observateurs estiment que la justice ghanéenne a réagi à la fermeture de la frontière décrétée unilatéralement par le gouvernement ivoirien, après l’attaque la semaine dernière d’une ville frontalière par des assaillants qui, selon les autorités ivoiriennes, sont arrivés du Ghana et s’y sont repliés.
Par Amangoua Jonas, correspondant au Ghana
SOURCE : Le patriote Idriss Ouattara
depuis Accra au Ghana, avec RFI