Kkb (Jpdci) : “Il ya un profond malaise en Côte d’Ivoire”

Le 17 février 2012 par Notre voie - «Il y a un profond malaise dans notre société. Les Ivoiriens se regardent en chien de faïence. On a encore du chemin à parcourir. Si

KKB, président de la Jpdci-Rda.

Le 17 février 2012 par Notre voie - «Il y a un profond malaise dans notre société. Les Ivoiriens se regardent en chien de faïence. On a encore du chemin à parcourir. Si

on aime la Côte d’Ivoire, on ne va pas installer à sa tête quelqu’un pour régler les comptes. Le mal profond dont souffre la Côte d’Ivoire, c’est le tribalisme». C’est la déclaration faite hier au siège du Pdci à Cocody par Kouadio Konan Bertin (Kkb), président de la jeunesse du Pdci-Rda. Il répondait ainsi à tous ceux qui le présentent comme un militant manipulé contre Henri Konan Bédié, président de son parti. «Si on aime le président Ouattara, si on veut qu’il devienne un grand président, on ne doit pas dire comme on nous a tués hier alors on va se venger. Si on aime Ouattara et qu’on veut se réconcilier, on ne doit pas tuer les enfants de Gbagbo», a dit Kkb à propos de la situation sociopolitique. Pour lui, on réconcilie deux personnes ou deux entités qui ont eu des brouilles dans leurs rapports. Il estime alors qu’il faut associer le Fpi et les pro-Gbagbo pour parler de réconciliation. Le président de la jeunesse du Pdci est contre la politique de vengeance car, poursuit-il, à cette allure, la cohésion sociale, la réconciliation et la reconstruction du pays ne pourront jamais être effectives.
Répondant à ceux qui l’accusent de mener un combat contre Bédié, Kouadio Konan Bertin a directement indexé Denis Kah Zion, patron du quotidien Le Nouveau Réveil, de vouloir l’exposer à tort comme «un ennemi de Bédié». Il a souligné qu’en matière de fidélité à Bédié, il n’a de leçon à recevoir de personne. Le premier responsable de la JPdci estime qu’en décidant de convoquer un bureau politique, le président Bédié affiche la même position que lui. Pour Kkb, il n’est pas à exclure que le bureau politique décide de la tenue d’un congrès. Au cours duquel, il ne doit pas avoir de sujet tabou puisque, dit-il, «le Pdci vit un malaise. Nous sommes à un carrefour où nous nous interrogeons sur l’avenir du Pdci. La question de son identité et de sa survie se pose.»

Benjamin Koré