JUSTICE : APRES LE PROCES DE GBAGBO A LA CPI, LA JUSTICE FRANCAISE AUX TROUSSES DE SORO ET DE SES CHEFS DE GUERRE

Le 05 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - LE PROCES DE GBAGBO, L'ELEMENT DECLENCHEUR.

La plainte du fils de Gbagbo contre Soro jugée recevable EN FRANCE.

La justice française s'est prononcée favorablement sur la recevabilité de la plainte déposée contre SORO par Michel Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants", a-t-on appris lundi par Me Habiba Touré, avocate du fils du Président Gbagbo.
Plainte déposée en juin 2012 par cette dernière en France.

Un juge d'instruction français vient d’être à cet effet nommé pour examiner dans le détail cette plainte contre Guillaume Soro, actuel président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, et dix de ses chefs de guerre parmi lesquels on peut citer Cherif Ousmane, Wattao, Koné Zacharia, Morou Ouattara, Ben Laden, Fofié Kouakou, Vetcho, etc…
Dans un communiqué, l'avocate de Michel Gbagbo, Me Habiba Touré, a indiqué lundi que la justice française avait "désigné un juge d'instruction afin de faire la lumière sur les graves sévices dont il a été victime".

Michel Gbagbo, 42 ans, qui possède aussi la nationalité française, avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de sa chute. Il est accusé d'infractions économiques, dont le détournement de deniers publics par le régime de monsieur Ouattara, alors qu’il n’a jamais exercé de fonction officielle du temps de son père.
Pour son avocate, il a été arrêté et torturé pour délit de patronyme, parce qu’il tout simplement le fils du Président Gbagbo.
La coïncidence entre la fin du procès de Laurent Gbagbo à La Haye, et les poursuites judiciaires contre Guillaume Soro et ses chefs guerre, n’est pas passée inappercue.
Pour beaucoup, cette audience de confirmation ou d’infirmation des charges contre Gbagbo, qui s’est vite transformée en grand déballage de crimes commis par le régime Ouattara, Guillaume Soro, et les chefs de guerre, a été l’élément déclencheur de ses poursuites judiciaires en France. La justice française, un peu frileuse au départ, a fini par se faire sa propre opinion sur la nature réelle du régime Ouattara et de ses atrocités, au fur et à mesure que le procès contre Laurent Gbagbo se déroulait à La Haye. Elle a donc enfin décidé de sévir.
En effet, une première plainte déposée par Me Habiba Touré, avait été classée sans suite par le parquet de Paris. C’est la seconde plainte déposée par Me Habiba en juin 2012, avec constitution de partie civile pour "enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants", qui vient d’aboutir.

Mireille (Mimi) Kouamé