Jean Claude Yodé, jeune entrepreneur ivoirien à Paris: "L'argent fait le bonheur"

Le dimanche 19 septembre 2010 par IvoireBusiness - Communément appelé J.C.Yodé, Jean Claude Yodé est

J.C. Yodé.

Le dimanche 19 septembre 2010 par IvoireBusiness - Communément appelé J.C.Yodé, Jean Claude Yodé est

un jeune entrepreneur ivoirien vivant sur les bords de la Seine à Paris où il dirige une entreprise de gardienne : la Nawa sécurité privée, spécialisée dans la surveillance humaine ou électronique et le gardiennage des biens meubles et immeubles. C’est un euphémisme de dire qu’il est connu à Paris et à Abidjan, car l’homme est pratiquement dans toutes les conversations et systématiquement chanté par les artistes avec qui il est en totale communion. Que ce soit dans les reportages de la radiotélévision ivoirienne (RTI) sur la diaspora, ou les concerts d’artistes Zouglou en passant par les émissions tels que Podium à Abidjan, son nom ressort toujours. C’est peu dire qu’il est la coqueluche des médias et du monde du showbiz. Car J.C. sait être généreux envers les artistes qui n’hésitent pas à le solliciter en permanence. Et en reconnaissance, ceux-ci n’hésitent pas à le chanter.
Bon vivant, le sourire toujours au coin des lèvres, J.C. Yodé ne laisse personne indifférent. Partout où il passe, il se fait remarquer et la gente féminine adore son côté gai, jovial et bon enfant. L’édile est du genre à croquer la vie à pleine dents et à vivre à cent à l’heure. Cela ne l’empêche pas d’être un bon père de famille et à veiller à ce que cette dernière ne manque de rien. Le slogan « Vis ta vie » chanté par un artiste de la place, s’applique parfaitement à lui. Adepte du bling bling et des dépenses de prestige, J.C croit dur comme fer que l’argent fait le bonheur. « Avec l’argent, on peut tout faire, tout acheter et on est respecté », dira-t-il.
Pour lui, si tu n’as rien, tu n’es rien, personne ne te regarde. Mais dès que tu sors « le blé », tout change autour de toi, les gens te regardent avec un œil nouveau.
Tel est le point de vue irrévocable et définitif de J.C, lui qui a bataillé dur pour l’avoir, ce « pognon ». C’est avec beaucoup de nostalgie qu’il parle de son enfance en Côte d’Ivoire et de ses années galère. Quand personne ne le considérait, quand tout le monde se foutait de sa gueule, quand tous le prenaient pour un rigolo, un incapable.
Il reste reconnaissant envers sa sœur aînée qui fut l’artisan de sa venue en Europe, à un moment où les soutiens se faisaient rares.
« C’est grâce à ma grande sœur que je suis venu en France, et je lui serai toujours reconnaissant », précisera-t-il.
Même ses débuts dans les affaires ont été très difficiles. Lui-même dira que « j’ai mis longtemps avant d’avoir mon premier contrat ».
C’est peut-être là que se trouve cette soif qu’il a de croquer la vie à pleine dents, sans se poser la moindre question.
Mais en garçon intelligent qu’il est, il pense à l’avenir de ses enfants en investissant en Côte d’Ivoire, son pays d’origine.
C’est là que se trouve l’énigme J.C. Yodé, qui pose des actes auxquels on ne s’attend pas, qui surprend son entourage car au-delà du bling bling et des écrans de fumée, il sait garder la tête bien froide et sur les épaules. Sacré J.C.
Catherine Balineau