Insécurité/Les populations d`Ebrah inquiètes
Publié le vendredi 7 septembre 2012 | Soir Info - Ebrah, village Abouré situé à 11 km de Bingerville, mais faisant partie de la Sous-Préfecture de Grand–Bassam, vit, depuis des mois, au rythme
Publié le vendredi 7 septembre 2012 | Soir Info - Ebrah, village Abouré situé à 11 km de Bingerville, mais faisant partie de la Sous-Préfecture de Grand–Bassam, vit, depuis des mois, au rythme
d’actes de banditisme. Pour en savoir plus sur ce qui s’y passe, nous nous sommes rendu, récemment, dans ledit village. Le constat est implacable : de précieux biens, appartenant à des cadres et des patriarches, dont nous taisons volontairement les noms, ont été volés. C’est le porte-parole des notables d’Ebrah, un cadre de banque à la retraite, Ahibo Danho, qui a bien voulu nous en dire davantage sur l’affaire. «Les maisons d’Ebrah sont, depuis des mois, écumées par des individus sur lesquels nous n’arrivons pas à mettre la main. Ce sont des problèmes graves auxquels nous sommes confrontés. Moi-même qui négligeais ce problème , j’en ai été victime quand l’une de mes résidences a été dévalisée une nuit », a-t-il fait savoir. La résidence de Tchakré Jean, chef des notables, a également été pillée. En son temps, des jeunes du village avaient été dénoncés par une victime et avaient été arrêtés. Ils avaient reconnu leur forfait et avaient indiqué le lieu où ils avaient caché les objets volés. Alors que les villageois croyaient que c’en était fini des vols à Ebrah, voilà que depuis des mois, les pillages se sont accrus dans le village. «Vous savez, les enfants qui nous volent ne viennent pas d’ailleurs. Ils sont du village. Le problème, c’est que certains dans le village n’ont jamais souhaité que l’affaire soit portée devant la Gendarmerie, on ne sait pas trop pourquoi.» a indiqué le porte-parole des notables, Ahibo Danho. De fait, les gendarmes souhaitent que les villageois coopèrent avec eux dans le cadre de l’enquête. Par ailleurs, il a été découvert dans cette localité un fumoir. En tout cas, aujourd’hui, les villageois d'Ebrah, inquiets, ont besoin du soutien de la Gendarmerie et de la Police pour arrêter les pillards.
Serges YAVO