Inauguration de Choco Ivoire - C’est la vision du chef de l’Etat

Le 05 octobre 2010 par Notre Voie - L’unité de broyage et de transformation du cacao en produit semi, Choco Ivoire du Groupe Saf

Bohoun Bouabré, ministre du Plan et du Développement.

Le 05 octobre 2010 par Notre Voie - L’unité de broyage et de transformation du cacao en produit semi, Choco Ivoire du Groupe Saf

Cacao, a été inaugurée, le vendredi 1er octobre dernier, à San Pedro, en marge du lancement de la campagne de commercialisation du café-cacao 2010-2011. Cette usine porte la capacité de transformation du cacao de la Côte d’Ivoire à 440.000 tonnes. L’investissement de Choco Ivoire est estimé à plus de 18 milliards FCFA. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, des opérateurs, des autorités politiques et administratives. “Les Pays-Bas, qui sont les premiers transformateurs de fève de cacao, sont à 430.000 tonnes. La Côte d’Ivoire est à 400.000 tonnes de fèves. Nous comptons porter cette performance à 440.000 tonnes bientôt. Ceci prouve la performance de notre économie”, a déclaré l’administrateur directeur général de Saf Cacao, Lakis Ali. Le défi à relever, selon ce dernier, est la transformation totale de la production ivoirienne des fèves de cacao, “un vœu si cher au Président Laurent Gbagbo dans l’intérêt de tous”. Son ambition, a-t-il dévoilé, est entre autres, d’installer des unités à Abidjan avec pour résultat de transformer 32.000 tonnes de fèves de cacao. Dans deux ans, il ambitionne de transformer 96.000 tonnes de cacao. Le président du Groupe Saf Cacao /Choco Ivoire, Amer Ahmed, a déclaré que le Président Laurent Gbagbo a toujours encouragé les investisseurs à la transformation des matières premières ivoiriennes, seule voie pour atteindre le développement. Il a encouragé les producteurs à poursuivre le chemin qu’ils ont emprunté pour hisser la Côte d’Ivoire à la tête du classement des pays producteurs du cacao. Le ministre d’Etat Bohoun Bouabré a loué le courage des promoteurs de l’usine qui ont débuté dans le secteur avec 10.000 FCFA en tant qu’acheteurs de produits agricoles. Pour lui, l’Afrique ne doit pas rater la révolution numérique. “Le cacao ivoirien peut être la clé pour l’amorce de l’industrialisation de la Côte d’Ivoire”, a-t-il déclaré. Gomon Edmond envoyé spécial