Hommage aux martyrs: Un millier de personnes dans les rues de Paris, sous une pluie battante, pour exiger la libération de Laurent Gbagbo et rendre hommage aux martyrs africains

Par IVOIREBUSINESS - Un millier de personnes dans les rues de Paris samedi, sous une pluie battante, pour rendre hommage aux martyrs africains, et exiger la libération du Président Laurent Gbagbo.

A l’initiative du Rpci-Ac et du Codesci, un millier de personnes sont descendus dans les rues de Paris samedi 26 avril 2014, sous une pluie battante, pour rendre hommage aux martyrs africains et exiger la libération du Président Laurent Gbagbo, de Simone Gbagbo, de Charles Blé Goudé, etc..., tous injustement incarcérés.
Réunis comme un seul homme dans une ambiance d'unité retrouvée, tous les mouvements de RÉSISTANCE ivoirienne et panafricaine ont bradé la pluie et le mauvais temps, pour crier leur indignation face à l'injustice faite par la Cour pénale internationale qui ne juge que les innocents, et face au silence assourdissant de la France devant les crimes et assassinats perpétrés par la dictature Ouattara.
Les martyrs africains comme Thomas Sankara, Steve Biko, Nasser, Ruben Um Nyobé, Kwamé N'krumah, Patrice Lumummba, Dulcie September, Ben Barka, etc...
Des légendes comme Nelson Mandela, Laurent Gbagbo, etc.... ont reçu la standing ovation.
Pour Christian Vabé, président du Rpci-Ac et principal organisateur avec Christine Zekou du Codesci, "c'est une réussite totale car vu le mauvais temps, ce n'était pas sûr de réunir un millier de personnes dans les rues".
"L'Afrique était une fois de plus débout de Chateau rouge à la place de la République", dira-t-il.
Des heurts échauffourées ont éclaté à Barbès entre les CRS venus avec une dizaine de cargos et les patriotes venus de presque tous les pays africains à savoir de Côte d'Ivoire, du Congo, du Cameroun, de Centrafrique, d'Algerie, d'Egypte, d'Afrique du Sud, du Sénégal, du Mali, du Burkina, de Guinée, et même d'Afrique du Sud.
Château Rouge et Barbès étaient pour la circonstance transformés en un champ de bataille entre CRS et patriotes, car les premiers voulaient contenir les manifestants dans le couloir des bus, là où deux couloirs étaient nécessaires.
Tous les parisiens se sont alors joints aux patriotes pour huer les forces de l'ordre, qui manifestement voulaient casser la manif.
Ces derniers, toute honte bue, ont alors battu en retraite.
Jusqu'à la place de la République, on a assisté à un embouteillage monstre car à chaque grand carrefour (Barbes, Gare du nord, gare de l'Est), un meeting était organisé et des tracts distribués aux parisiens.
Malgré la pluie battante, la grande marche hommage aux martyrs africains et pour exiger la libération du Président Gbagbo, s'est poursuivie jusqu'à 21h, après les allocutions des leaders politiques et patriotiques, tous venus sans exception.

Elsa