Grand Alépé / Déferlement chez Geneviève Bro Grébé après l’article de l’IA: l’ex-prisonnière de Katiola a reçu une délégation du Fpi

Par L'Intelligent d'Abidjan - Déferlement chez Geneviève Bro Grébé après l’article de l’IA.

Depuis qu’elle s’est retirée dans son village de Grand Alépé après sa sortie de prison, le 6 août dernier, Geneviève Bro Grébé enchaîne les réceptions de parents et amis.

Fait ordinaire dans de telles circonstances. Mais l’extraordinaire, c’est la visite des personnes qui n’ont pas de liens directs avec la famille surtout les politiques. Le choix de son village au lieu d’Abidjan comme point de chute avait quelque peu intrigué des proches de l’ex-président Laurent Gbagbo. L’IA avait fait le voyage de Grand Alépé pour s’enquérir de l’état de la présidente des femmes patriotes. Depuis, il ne se passe plus de jours sans que Geneviève Bro Grébé ait à son agenda la visite de ses compagnons de lutte. Ceux-ci se succèdent à Grand Alépé pour témoigner leur soutien à l’une des leurs. Histoire de lui dire ‘’Gené ne renonce pas au combat nous sommes à tes côtés, reviens avec nous pour la suite’’. Après le passage d’une délégation du Cojep conduite par son président Jocelyn Bly le jeudi 15 août 2013, c’était mardi autour du Fpi de se rendre dans la citée du Fokué. Conduite par Marie-Odette Lorougnon, la délégation du Fpi comprenait aussi l’ancien président du Conseil général de Tabou et l’ancien DG de la Sicogi respectivement Barthélémy Gnépa Iré et Vincent Libi Koita. Une visite de courtoisie dit-on. Un membre de ladite délégation, contacté par l’IA, a affirmé que l’ex-prisonnière va moralement et physiquement bien (cf photo). Les échanges qui se faisaient par intermédiaires n’ont pas tourné autour de ses convictions politiques. ‘’Elle reste réceptive à ses camarades de lutte d’hier et elle est bien encadrée par sa famille biologique. Elle n’a pas dit quand elle regagnait Abidjan’’, a ajouté notre source. Pour une fois elle a accepté de se faire photographier en compagnie de ses visiteurs. Ces photos circulent encore sur la toile.

SD

Geneviève Bro-Grébé après sa sortie de prison : «Dieu a sa main sur la Côte d’Ivoire»

Publié le jeudi 22 aout 2013 | Notre Voie
Les affres de la prison politique dans laquelle le régime Ouattara l’a enfermée depuis plus de deux ans n’ont pas altéré les convictions et l’engagement patriotique de Geneviève Bro-Grébé. Figure emblématique du combat contre les ennemis de la Côte d’Ivoire depuis l’attaque rebelle de septembre 2002, la présidente des femmes patriotes a signé son retour sur la scène, mardi dernier, dans son village à Grand Alépé. C’était à l’occasion de la visite mémorable de réconfort et d’hommage mérité que lui a rendue la direction du Fpi, avec à sa tête le président par intérim Sylvain Miaka Ouretto. A l’image de tous les grands combattants de sa trempe, «la digne fille du peuple attié», comme l’a baptisée le Fpi, est restée digne dans l’épreuve et fidèle à son engagement patriotique. Geneviève Bro-Grébé est plus que jamais convaincue que Dieu a sa main sur la Côte d’Ivoire et croit fermement en l’aboutissement heureux du combat qu’elle mène depuis des années avec ses camarades sous la houlette du président Laurent Gbagbo. «Dieu nous parle. Dieu combat pour nous. Et les signes sont perceptibles. Je prends du recul pour laisser mon Dieu agir et Il est train d’agir. Il a sa main puissante sur la Côte d’Ivoire. Ce qu’on dénie est un processus irréversible», a confié l’ancienne ministre des Sports qui s’est rapprochée davantage du Créateur pendant sa détention à Katiola. La présidente des femmes patriotes a parlé peu, mais a dit des paroles fortes et pleines d’espoir. Elle a surtout chanté à la gloire de Dieu qui l’a protégée comme Il l’a fait pour la Côte d’Ivoire et ses enfants qui se battent pour restaurer sa dignité entamée.

La rencontre entre l’ex-prisonnière politique du régime Ouattara et la direction du Fpi était assez émouvante, comme le traduisait éloquemment les larmes de Marie Odette Lorougnon, un autre symbole de l’engagement des femmes aux côtés de la mère patrie attaquée, qui a serré longtemps dans ses bras sa sœur de lutte. Mais, très vite, l’émotion a fait place à la joie des retrouvailles entre combattants qui ont saisi la tribune pour réaffirmer leur engagement à poursuivre la lutte pour le retour à la normalisation en Côte d’Ivoire.

Jean Khalil Sella