Gouvernorat d’Abidjan – Ouattara nomme le fraudeur Beugré Mambé

Alassane Dramane Ouattara ne cache plus sa propension à la fraude. Par son acte officiel de nomination de Robert Beugré Mambé, ancien président de la Commission électorale indépendante (Cei) au poste de

Gouverneur du District d’Abidjan, il vient de revendiquer la fraude pour laquelle cet homme avait été limogé avec la dissolution de cette institution. On se rappelle que Mambé avait tenté d’introduire frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale. Et que ce chiffre frauduleux avait été retrouvé miraculeusement au second tour de la présidentielle dans les résultats communiqués sous la baillonnette, au Golf Hôtel par son successeur Youssouf Bakayoko. Dans un pays de droit, Robert Beugré Mambo devrait être poursuivi pour son acte et séjourner en prison. Mais le voilà valablement récompensé pour avoir créé les conditions d’un hold-up électoral d’Alassane Ouattara. Voilà le sens de l’impunité que chantait Ouattara qui reprochait à Gbagbo de n’avoir pas mis en prison tous ses collaborateurs sur qui pèserait un reproche. En plus, contrairement au District de Yamoussoukro où le Gouverneur est nommé, celui d’Abidjan est élu par ses pairs conseillers. Mais Alassane a fait fi de toute cette procédure, conformément à sa logique anarchique, pour nommer Mambé. Alors lorsqu’un tel homme qui nomme des fraudeurs pour les récompenser, et ne respecte aucune loi, promet de faire la lumière sur le massacre des populations à Duékoué où ses propres forces ont tué plus de milles personnes en une seule journée du 19 mars 2011, et de les punir, comprenez qu’il n’en sera rien. D’ailleurs ces tueries continuent à Abidjan, Yopougon, avec l’aide meurtrière de l’armée française Licorne. Arrivé au pouvoir par la fraude, le mensonge et la force brutale, que peut-on espérer de Ouattara ? Il va nommer des tueurs, des illettrés, des fraudeurs etc. pour donner l’image d’une Côte d’Ivoire en décadence. Car Robert Beugré Mambo Gouverneur du District d’Abidjan, c’est la prime à la fraude. Dommage !

Fousseni Koné