Ghana - L'affaire Koné Katinan livre ses secrets: Voici les voleurs des 300 milliards sont du camp Ouattara

Par Notre Voie - Les voleurs des 300 milliards se trouvent dans le camp Ouattara.

Vidant son délibéré relatif au vol des 300 milliards, au cours de son audience ordinaire tenue le 30 août dernier, le tribunal d’Osu a rejeté la requête du régime Ouattara. Pour délit non établi. Le requérant ayant montré à tout point de vue son incapacité à rapporter la preuve de ses allégations. Mais il y a plus grave. Parce que la décision donnant lieu à la libération de Katinan et dont lecture a été faite à l’audience établit clairement que les 300 milliards fcfa en question ont été braqués au moment où Alassane Dramane Ouattara était déjà aux affaires, en l’absence de Katinan qui, lui, était exilé politique au Ghana. Comme pour dire que le braquage de ces 300 milliards est le fait du camp Ouattara.
En effet, a relevé le juge, alors qu’il est prouvé que Koné Katinan a quitté le territoire ivoirien et est régulièrement enregistré comme exilé au Ghana depuis le 13 avril 2011, il ressort des actes judiciaires des tribunaux ivoiriens versés au dossier que la plupart des braquages ont été perpétrés par des hommes en uniforme entre le 19 et le 21 avril 2011, alors que les nouveaux directeurs généraux nommés par Ouattara étaient déjà en poste, après avoir procédé au point des caisses. En conclusion, les faits de braquage évoqués ne sont pas établis à l’égard de M. Koné Katinan. Fait notable, ce sont les propres actes de la Justice ivoirienne versés au dossier par le procureur de l’époque, Koffi Kouadio Simplice, qui ont permis au juge ghanéen d’innocenter le porte-parole de Gbagbo.
Puisqu’il est indiqué clairement que les directeurs généraux des établissements bancaires nommés par Alassane Ouattara ont déclaré pendant leurs auditions contenues dans les actes qu’ils ont pris possession des caisses avant que les hommes en uniforme ( les Frci) ne viennent ramasser l’argent au nez et à la barbe des responsables des sociétés braquées. De toutes les façons, on sait qui a la culture du braquage des banques en Côte d’Ivoire. Les rebelles, aujourd’hui rebaptisés Frci, avaient, et cela est encore vivace dans les esprits, braqué les succursales de la Bceao de Bouaké, Man et Daloa quand ils ont occupé ces régions lors de la rébellion armée contre le régime Gbagbo en 2002. La vérité a donc rattrapé le mensonge.

F.T.D.