Gestion des conférences et missions des institutions de l’Etat : De sérieuses dérives observées

Le 12 novembre 2010 par Notre Voie - Le bilan 2010 et les perspectives 2011 du calendrier des conférences et missions de l’ensemble des institutions de l’Etat a fait l’objet

d’un atelier convoqué, mercredi dernier, à l’Auditorium de la Caistab, par la Commission interministérielle des conférences et missions (Cicm) logée au ministère de l’Economie et des Finances.

Guillaume Soro, Premier ministre, entouré des membres de son gouvernement.

Le 12 novembre 2010 par Notre Voie - Le bilan 2010 et les perspectives 2011 du calendrier des conférences et missions de l’ensemble des institutions de l’Etat a fait l’objet

d’un atelier convoqué, mercredi dernier, à l’Auditorium de la Caistab, par la Commission interministérielle des conférences et missions (Cicm) logée au ministère de l’Economie et des Finances.

Selon Emmanuel Ahoutou Koffi, il s’agit de faire en sorte que la loi de finances prenne en compte toutes les charges de représentation de l’Etat tant au niveau des missions et conférences que des besoins de renforcement des capacités des personnels et agents de l’Etat. Toutefois, a-t-il fait remarquer, face à la multiplicité des priorités de l’Etat et à ses contraintes budgétaires, la rationalisation des dépenses, notamment celles liées aux conférences et missions se pose avec acuité. A cet égard, il a relevé que le gouvernement a pris des dispositions relatives à leur exécution par la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire devant contribuer à renforcer le suivi de l’activité de gestion du calendrier des conférences et missions. “Cependant, force est de constater que ces dispositions n’ont pas toujours été appliquées avec la rigueur qui s’impose. Ainsi, on assiste encore à des dépassements budgétaires, à des propositions d’activités non programmées en cours de gestion, et au non respect des procédures financières mises en place. Il s’agit là de sérieuses dérives dans la gestion des dépenses liées aux conférences et missions qui affectent négativement le train de vie de l’Etat”, a déploré le directeur de cabinet. Il a, en conséquence, invité les points focaux de la Cicm des différents ministères et institutions de l’Etat à faire une évaluation sans complaisance de la gestion 2010 des conférences et missions en vue corriger les dysfonctionnements, renforcer les acquis et définir avec rigueur de nouvelles priorités pour 2011.

Les trois communications et les échanges qui ont suivi ont sans aucun permis de mettre en exergue les goulots d’étranglement et d’établir des règles consensuelle du calendrier des missions et conférences pour les années à venir.

JSL