Gendarmerie nationale: Par peur du Commando invisible, la gendarmerie nationale désarmée
Le 30 octobre 2012 par IVOIREBUSINESS - Le général de division Gervais Kouassi, Commandant supérieur de la Gendarmerie, a procédé au désarmement de toutes les brigades de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire national.
Le 30 octobre 2012 par IVOIREBUSINESS - Le général de division Gervais Kouassi, Commandant supérieur de la Gendarmerie, a procédé au désarmement de toutes les brigades de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire national.
Après la police nationale, c’est aujourd’hui au tour de la gendarmerie nationale, de se voir désarmée.
Selon nos sources, c’est par crainte des attaques répétées du Commando invisible ou Commando Beinguiste, attaques au cours desquelles le Commando emporte toujours armes et munitions des mains des FRCI, de la police, et de la Gendarmerie, que cette mesure conservatoire a été prise. Une sorte de désarmement de l’armée nationale par ce Commando, qui ne dit pas son nom.
Le général Gervais Kouassi a donc voulu anticiper cet état de fait, en procédant lui-même au désarmement de ces hommes, avant que ceux-ci ne soient désarmés par le Commando invisible, au cours de prochaines attaques qui sont annoncées avec insistance par les médias pro-Ouattara. N’est-ce pas là conduire ses hommes à l’abattoir ?
C’est le sens de l’opération « brigades sans armes » qui vise à couper l’herbe sous le pied du «commando invisible».
Selon Notre voie (29/10), toutes les brigades de gendarmerie de Côte d’Ivoire sont donc désarmées depuis le lundi 22octobre dernier. «Le commandant supérieur de la Gendarmerie a dit qu’il ne veut pas avoir de problèmes avec ses patrons. C’est pourquoi il a décidé de désarmer toutes les brigades de gendarmerie de Côte d’Ivoire pour selon lui, éviter que le commando invisible qui attaque les FRCI et emportent leurs armes à chaque occasion, fasse la même chose aux gendarmes, surtout qu’il y a eu déjà des attaques contre des brigades de gendarmerie à Vridi et à Bongouanou où des armes ont été emportées», expliquent avec amertume des gendarmes interrogés sur la question ces dernières heures. «Ce sont les brigades qui voient leurs armes ramassées à cause de la décision du patron de la Gendarmerie. Les munitions sont aussi ramassées. Les armes collectées sont convoyées dans les légions dont dépendent les brigades de son ressort. L’opération a démarré à la légion de Yamoussoukro où sont stockées les armes des brigades issues de sa circonscription administrative. Puis, ont suivi les 1ère légion (Agban), 2ème légion (Daloa), 3ème légion( Bouaké) et 5ème légion( San Pedro) en réceptionnant les armes et munitions des brigades relevant de leur compétence. Selon plusieurs sources proches de la gendarmerie nationale, cette opération étale au grand jour la méconnaissance du général Gervais Kouassi de la gendarmerie.
Nous y reviendrons.
Eric Lassale