Gendarmerie nationale : Ce que cachent les affectations massives
Publié le samedi 22 octobre 2011 | Notre Voie - C’est le remue-ménage actuellement au Camp de la gendarmerie d’Agban à Adjamé-Abidjan. Les 1000 gendarmes locataires qui viennent d’être
Publié le samedi 22 octobre 2011 | Notre Voie - C’est le remue-ménage actuellement au Camp de la gendarmerie d’Agban à Adjamé-Abidjan. Les 1000 gendarmes locataires qui viennent d’être
affectés dans les ex-zones Centre-Nord-Ouest (Cno) de l’ex-rébellion ivoirienne, suite aux tirs qui ont secoué Agban dans la nuit du samedi 15 octobre dernier, sont sommés de vider les lieux. Ils ont au plus tard aujourd’hui samedi 22 octobre 2011 pour rejoindre leurs nouveaux lieux d’affectation. Ces gendarmes suspectés d’être dangereux pour le régime Ouattara, selon nos sources, seront remplacés par leurs collègues issus des rangs de l’ex-rébellion ou « dormants » au sein du corps qui ont fait le lit à l’actuel chef de l’Etat. Leur mission consistera à aider à maitriser le camp d’Agban, le poumon de la gendarmerie, resté jusque-là inviolé par les combattants pro-Ouattara et suspecté d’être loyal au Président Laurent Gbagbo.
Les 150 éléments du Groupe d’escadron blindé (Geb) que commandait Jean-Noël Abéhi, en exil au Ghana, iront à Danané, Odienné, Séguela et Man. Ils ont tout simplement eu le malheur d’avoir travaillé sous les ordres d’Abéhi. Pour les mêmes raisons, les autres gendarmes des différentes unités, respectivement des 1er, 2ème, 3ème et 4ème escadrons mobiles d’Agban, Yopougon, Abobo et Koumassi, de l’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale (Uign), ainsi que de plusieurs brigades de gendarmerie, sont affectés également à l’intérieur du pays. Des « garages » ou purgatoires concoctés par le régime Ouattara dont la frilosité n’échappe à aucun Ivoirien.
Schadé Adédé