Gbagbo's ally gets murder charge
Le 02 octobre 2012|Myjoyonline.com|Joy News Published On: October 1, 2012, 10:49 GMT
Former Ivorian Minister Justin Kone Katinan who was re-arrested by police last Friday has been charged with murder.
He was first arrested under a warrant and is wanted in his country for war crimes during the post election disturbances in Cote d’Ivoire last year.
He was granted bail earlier last week after prosecutors failed to start extradition proceedings against him as ordered by the court.
Le 02 octobre 2012|Myjoyonline.com|Joy News Published On: October 1, 2012, 10:49 GMT
Former Ivorian Minister Justin Kone Katinan who was re-arrested by police last Friday has been charged with murder.
He was first arrested under a warrant and is wanted in his country for war crimes during the post election disturbances in Cote d’Ivoire last year.
He was granted bail earlier last week after prosecutors failed to start extradition proceedings against him as ordered by the court.
His lawyer Patrick Sogbojor, who expressed shocked at the latest development, told Joy News his client refused to sign the charge sheet because he had been denied access to his lawyer at the time.
Patrick Sogbojor said his client “was asked to write a statement and he asked them [security officers] what it was that he was being charged for…they said murder and he said murder of whom? And they said they didn’t know, they couldn’t tell him so my client said well I don’t know anything about it [the charge] and I am not going to speak until I have my lawyer present.”
“…Are we so blind to the law? Are we so blind to what must be done in this country? Can we not just do the right things for once? Lawyer Sogbojor asked.
http://edition.myjoyonline.com/pages/news/201210/94789.php
A LA UNE DU DAILY GRAPHIC , quotidien gouvernemental Ghanéen du jour 01 Octobre 2012 "UN ALLIE DE GBAGBO ARRETE PAR INTERPOL"
Un allié clé de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a été arrêté par l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) Section de la Cour pénale Département des enquêtes (CID) de la police ghanéenne.
Justin Koné Katinan a été arrêté dans la circulation le 28 Septembre 2012, à peine trois jours après avoir été libéré sous caution d'un montant de 50.000 GH ¢ avec deux cautions par le tribunal du district de Osu.
On ne sait pas si oui ou non son arrestation découle de ces dernières escarmouches qui ont eu lieu du côté ivoirien de la frontière Ghana / Côte d'Ivoire le 21 Septembre 2012.
Les autorités policières sont peu loquaces sur le motif de son arrestation.
Dans une interview avec graphic.com.gh, M. Patrick Sogbodjor, l'avocat de Katinan, a confirmé son arrestation et exprimé ses inquiétudes vis-à-vis du comportement des services de sécurité.
Après l'effondrement du régime de Laurent Gbagbo, Katinan, un ancien ministre du Budget, a fui au Ghana, où il a vécu comme réfugié depuis Avril 13, 2011.
Il a été arrêté une première fois à la KIA (Kotoka international Iirport )le 24 Août 2012, à la suite d'un mandat délivré par un tribunal ivoirien le 16 Août 2012, lui demandant d'être extradé vers la Côte d'Ivoire pour faire face à des poursuites pour de prétendus crimes économiques qu'il a commis au cours de la récente post- violences post-électorales dans ce pays.
Après son arrestation, le 24 Août 2012, le tribunal de première instance du district de Osu a libéré M. Katina sous caution le 25 Septembre 2012.
Le magistrat, présidant de la cour, M. Aboagye Tandoh, a demandé à M. Katinan de se signaler aux fonctionnaires du Bureau des enquêtes nationales (BNI) toutes les deux semaines.
Il a, en outre, ordonné que les droits de M. Katinan "à la protection en tant que demandeur d'asile en vertu de nos lois doivent être intacts jusqu'à avis contraire".
Katinan est la seconde grande personnalité officielle du gouvernement de Gbagbo à être arrêté alors qu'il vivait en exil.
Le premier était Moise Lida Kouassi, un ancien ministre de la Défense, qui a été arrêté au Togo le 6 Juin 2012 et a été extradé le même jour.
Selon M. Sogbodjor, il était très malheureux pour son client d'être ramassé, sans aucune justification et, en particulier, à un moment ou "il est dans une cour de juridiction compétente en attente de la procédure d'extradition".
M. Sogbodjor dit qu'il a reçu un appel téléphonique le vendredi, autour de 5:30 pm lui disant qu'un agent de sécurité avait arrêté son client dans la circulation aux fins d'interrogatoire.
L'avocat a dit qu'il a parlé à l'agent de sécurité qui lui a expliqué que ses supérieurs d’unité Interpol de la police avaient demandé que Katinan soit au poste pour répondre à quelques questions.
M. Sogbodjor a dit que l'agent de sécurité a également indiqué qu'il avait un mandat pour justifier que la présence de Katinan était nécessaire à l'Unité d'Interpol, mais a refusé de préciser le contenu du mandat dit.
«En fait, ils ont créé l'impression qu'ils avaient besoin de mon client pendant quelques minutes, et je lui ai effectivement conseillé de se conformer à l'appel. Je ne savais pas que c'était un stratagème pour l'arrêter parce que quand je suis arrivé au siège du CID, il avait été mis dans les cellules ", a déclaré M. Sogbojor.
"A ce jour, dimanche après-midi, mon client, sa famille et moi ne savons pas la raison de son arrestation", a dit l'avocat, et il se demande pourquoi les agents de sécurité ne peuvent pas adhérer à une simple question de droit humain inscrit dans la Constitution de 1992.
"C’est pénible lorsque des personnes sont mises aux arrêts et ne savent pas pourquoi elles ont été arrêtées. Il est très méprisant quand leurs avocats rencontrent des difficultés dans leur tentative d'avoir accès à leurs clients », a déclaré M. Sogbodjor.
"Il s'agit d'un droit humain fondamental pour les suspects de savoir pourquoi ils sont arrêtés, ainsi que le droit d'avoir accès à leurs avocats», a-t-il ajouté.
Par MABEL AKU Baneseh
Source Daily Graphic du 1 Octobre 2012