Géopolitique: "La Libération de l'AFRIQUE AUSTRALE A PARTIR DE 1970"!(2ème partie)
Le 02 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - (RAPPEL DES FAITS) (..)"Déjà le 4 Novembre 1970, "Houphouet Boigny" évoque le dialogue après que "Vorster", premier ministre sud- africain à l'époque des faits ait mentionné:"Les relations économiques déjà établies entre l'AFRIQUE DU sud et les pays francophones comme le GABON ET LA COTE D'IVOIRE pour déboucher dans
Le 02 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - (RAPPEL DES FAITS) (..)"Déjà le 4 Novembre 1970, "Houphouet Boigny" évoque le dialogue après que "Vorster", premier ministre sud- africain à l'époque des faits ait mentionné:"Les relations économiques déjà établies entre l'AFRIQUE DU sud et les pays francophones comme le GABON ET LA COTE D'IVOIRE pour déboucher dans
un avenir proche, sur l'établissement de relations diplomatiques"... Trois jours plus tard, le LESOTHO,(état fantoche, enclavé dans l'AFRIQUE DU SUD) soutient la thèse ivoirienne, suivi du MALAWI.Le 18 Novembre 1970, la GUINEE rejette la proposition ivoirienne alors que le 22 Novembre 1970, "Hamani diori", président du Niger à l'époque des faits se fait l'écho "d'Houphouet Boigny"!
(ACTE 1):La seconde étape sera la réunion de l'OCAM."HOUPHOUET BOIGNY", "HAMANI DIORI" "BONGO", et "TSIRANANA" intensifient leur pression sur les autres chefs d'état. Le plan prévu dès lors est le suivant:1-Tenter à la conférence de l'OUA de rallier la majorité 2-En cas d'échec, concertation séparée avec les sels partisans du dialogue: 3-ouverture de suite de discussions avec "Prétoria": Délégations et voyages officiels. A la surprise générale, le président ivoirien, "Houphouet Boigny" explique que les blancs d'AFRIQUE DU sud sont aussi africains que les arabes... qui d'ailleurs, sont aussi venus d'ailleurs. En quelques heures, L'AFRIQUE DU SUD, MADAGASCAR, LE PORTUGAL, LE GHANA, LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, L'ILE MAURICE se déclarent favorables à cette thèse!Le "ZAIRE"alors(Congo Kinshasa) et le "Nigeria" s'opposent violemment à "Houphouet Boigny": Ces deux pays par leur puissance économique, peuvent prétendre s'opposer aux autres états africains, et l'AFRIQUE DU SUD est pour eux un concurrent de taille! Le président zambien de l'époque "Kenneth Kaunda"(pourtant présenté par la presse occidentale comme un socialiste) avait lui, discrètement correspondu par écrit avec le premier sud africain "Vorster"... La position de "Kaunda" est claire: La proximité de l'AFRIQUE DU SUD et l'enclavement partiel de la Zambienne lui permettent pas d'être aussi direct que "Houphouet Boigny" .Mais les intérêts sud-africains sont déjà importants dans le copperbelt et l'impérialisme aimerait bien placer ses profits sous la domination fasciste."Kaunda" subit ces pressions et transforme son régime en conséquence. Déjà les nationalisations de l'an dernier(avec indemnisation et interdiction du droit de grève) avaient démontré la souplesse du "Socialisme humaniste".Dans son ouvrage "une politique en AFRIQUE", il explique qu'il est favorable à une solution pacifique, contre une intervention armée. Le 25 Février 1971, au cours d'un séminaire, il déclare encore:"Si je n'avais pas agi de façon morale, la Zambie serait finie maintenant!(SOURCES: le temps du NIGER du 27-4-71).On ne peut être plus clair. Le ministre des affaires étrangères de Zambie explique lui-même les réticences de son régime: "On doit se se souvenir que le président "Kaunda" a fait une offre collective à l'AFRIQUE DU SUD dans le manifeste de Lusaka... Jusqu'à présent, la seule préoccupation de l'AFRIQUE DU sud a été d'étendre ses frontières plus au Nord.En fait,"Kaunda" sait très bien que la pression sud- africaine aboutira à son renversement. "Pretoria" exerce déjà sur le régime en poursuivant des nationalistes qui opèrent en AFRIQUE DU sud. Le régime Zambien évolue vers la droite comme l'a prouvé ces derniers mois l'interdiction du parti d'opposition(L'ANC) et l'emprisonnement d'étudiants qui manifestaient contre l'ambassade de France. La thèse ivoirienne n'obtint pas, en définitive, la majorité de l'OUA(organisation de l'unité africaine).Les refus de la majorité des pays ne sont pas de tout de même nature!On a vu les réticences de la ZAMBIE, malgré une acceptation de principe pour la négociation.D'autres pays comme le Sénégal peuvent difficilement faire avaler la pilule à leur opinion publique. "Senghor" préfère pour l'instant des discussions avec des libéraux sud-africains et un rapprochement politique avec "Houphouet Boigny". Certains comme la Tanzanie joue au neutralisme positif" entre les deux blocs, refuseront toujours de reconnaitre l'AFRIQUE blanche, d'autant qu'ils permettent à certaines organisations nationalistes de s'installer sur le sol. Enfin, d'autres (Nigeria et ZAIRE (rdc) ont les mêmes velléités que l'AFRIQUE DU sud: être la base de départ de l'unification du marché africain et le lieu privilégié d'investissements étrangers. "Houphouet Boigny" ne cache pas alors qu'il continuera dans la même voie, et il qu'il dira tout haut ce que tous pensent tout bas!Les délégations se multiplieront entre PRETORIA ET Abidjan:les pays comme le Gabon, Ghana et l'Ouganda joueront un rôle important!
(Yves T BOUAZO-LE TITRE. SURTITRE, LES DECOUPAGES SONT DE LA REDACTION-SOURCES: impérialisme et révolution(Cq°