Fuite du cacao vers le Ghana: Des producteurs exhortent le gouvernement à sécuriser la frontière Est
Publié le jeudi 1 décembre 2011 | Notre Voie - «Aujourd`hui, le cacao ivoirien traverse la frontière pour se retrouver au Ghana. Ce fléau prend des propositions inquiétantes. Ce qui fait
Publié le jeudi 1 décembre 2011 | Notre Voie - «Aujourd`hui, le cacao ivoirien traverse la frontière pour se retrouver au Ghana. Ce fléau prend des propositions inquiétantes. Ce qui fait
énormément perdre de l`argent à notre pays. Ce sont des camions chargés de cacao qui prennent chaque jour la direction du Ghana. Nous demandons au pouvoir d`Alassane Dramane Ouattara de sécuriser la frontière Est ». Tano Serge-Albert, trésorier de la Coopérative Agricole Aboussouan de l`Indénié, exportatrice du cacao, lançait le vendredi 25 novembre dernier, ce cri de cœur à l`endroit du gouvernement Soro pour arrêter ce fléau. C`était à l`occasion d`une conférence de presse qui a eu pour cadre la salle des réunions de la coopérative à Niablé. Au cours de ce point de presse, M. Tanoh n`a pas manqué de dire que le fléau met à mal l`économie ivoirienne. Le trafic illicite du cacao vers le Ghana est en train de tuer à petit feu les coopératives, même celles qui sont les mieux organisées. « Notre coopérative, les années précédentes à cette même période, avait commercialisé plus de 1500 tonnes. Aujourd`hui nous sommes à 700 tonnes. La fuite du cacao nous cause beaucoup de préjudices. Il faut arrêter ça », a-t-il martelé. Pour le trésorier de la Coopaai, le comité départemental de suivi (CDS) mis en place pour lutter contre cette fraude, ne remplit pas sa mission. Selon lui, le comité toujours informé des saisies des produits, n`a jamais sanctionné les mis en causes.
Selon Tanoh Serge-Albert, depuis l`avènement de la prise de pouvoir par Alassane Ouattara et l`invasion du territoire nationale par les militaires pro-Ouattara, la frontière Est n`est plus sécurisée. C`est pourquoi, il invite le gouvernement de Guillaume Soro, à tout mettre en œuvre pour que la frontière Est soit sécurisée.
Marcelline Boneton