Football : Prochaine élection à la CAF / Basile Boli (ancien international français) - “Jacques Anouma doit être candidat”
Publié le lundi 19 mars 2012 | Le Patriote - Pour Basile Boli, la question ne se pose pas. Jacques Anouma doit briguer le poste de président de la Confédération Africaine de Football (CAF) lors du prochain congrès électif de 2013. Cette
Publié le lundi 19 mars 2012 | Le Patriote - Pour Basile Boli, la question ne se pose pas. Jacques Anouma doit briguer le poste de président de la Confédération Africaine de Football (CAF) lors du prochain congrès électif de 2013. Cette
annonce, l'ancien international français d'origine ivoirienne, l'a faite lors d'une interview accordée le week-end dernier à un confrère de la place. Dans cet entretien, Basile s'est voulu sans équivoque au sujet de la candidature de la Côte d'Ivoire à la présidence de la CAF. « J'aimerais que la Côte d'Ivoire ait un candidat, en l'occurrence Jacques Anouma, pour apporter du sang neuf au football africain », se convainc le natif d'Adjamé, un quartier d'Abidjan. S'il est clair que ce point de vue ne fera pas plaisir aux pros Hayatou, il a au moins le mérite d'apporter matière au débat sur le renouvellement de l'instance faitière du football africain. Car, celui, qui vient de donner son avis, est à un footballeur professionnel averti. Il a surtout gagné une coupe d'Europe des clubs champions, et disputé au total 784 matchs officiels. Mais, Basile Boli ne fait pas que donner un nom pour la prochaine bataille pour le contrôle de la CAF, il va plus loin en demandant aux autorités ivoiriennes de véritablement s'impliquer dans cette conquête. « Anouma doit être le candidat de la Côte d'Ivoire. L'Etat doit l'accompagner à travers les ministères des affaires étrangères et de l'Intégration. On doit avoir une ambition commune », précise Basile Boli. Une position qui vient apporter de l'eau au moulin de tous ceux qui pensent, à raison que la conquête de la présidence d'une instance comme la CAF ne saurait être l'affaire d'une seule personne. Si la Côte d'Ivoire veut, comme le président Ouattara l'a dit, être présente partout, elle doit avoir des hommes à la tête d'une structure comme la CAF. Aujourd'hui, Anouma apparaît comme une réelle opportunité, une vraie chance. Il faut donc la saisir. Pour Basile Boli et comme pour de nombreux observateurs avertis, Jacques Anouma a le profil de l'emploi et il l'a déjà démontré aussi bien à la FIF qu'avec ses deux exercices au niveau du comité exécutif de la FIFA. Après près de 30 ans passés au service du football, Anouma a tout connu. De membre de comité directeur de club à celui du comité exécutif de la FIFA, Jacques Anouma a géré un club, une fédération et une union zonale du football ouest-africain. Il a été aussi membre du comité exécutif de l'instance suprême du football mondial. Aujourd'hui, il passe pour être le successeur digne d'un Issa Hayatou qui aura apporté beaucoup au football africain. Mais, après 24 ans à la tête de la CAF, le Camerounais doit songer à céder la place à plus jeune que lui pour insuffler un dynamisme nouveau au football africain. Pour tous ceux qui étaient à la CAN à Libreville, il y a une réelle volonté de changement qui ne dit pas son nom à la CAF. La jeune génération de dirigeants veut passer à une autre étape mais elle se heurte à des conservateurs qui, en réalité, n'ont plus rien à proposer. Anouma peut donc être une solution et la Côte d'Ivoire a intérêt à ce qu'il soit « La Solution ». Car, au-delà de l'homme, son élection à la CAF serait un immense honneur pour la Côte d'Ivoire et ses nouvelles autorités. Parce que ce sera le couronnement logique pour un homme et pour un pays. Deux fois finaliste de la CAN en dix ans, deux participations d'affilée en Coupe du monde, une aux JO, meilleur classement africain de tous les temps (15ième), la Côte d'Ivoire n'a plus besoin de démontrer son emprise sur le football continental. C'est ce que les autorités doivent comprendre et appuyer, sinon susciter, (Jacques Anouma n'a officiellement encore rien déclaré) la candidature d'Anouma. Le Président Ouattara et le gouvernement doivent le mettre en mission et l'appuyer pour qu'il décroche la CAF pour les Ivoiriens.
Koné Lassiné
Interview / Soro Bakary, (Défenseur ivoirien d’Arles-Avignon, Ligue 2 en France : ‘’Mon heure sonnera un jour chez les Eléphants’’
Publié le lundi 19 mars 2012 | L'intelligent d'Abidjan
Parti de l’Asec Mimosas en 2006, Soro Bakary poursuit son petit bonhomme de chemin. L’ancien capitaine des jaune et noir, après un transfert raté à Charlton en Angleterre, en janvier 2007, a été prêté au Germinal Beerschot d’Anvers en Belgique. Avant d’atterrir en France, à Lorient, puis à Arles-Avignon. Depuis 2012, Arles-Avignon est en Ligue 2, avec le défenseur Soro Bakary. Mais le joueur ivoirien qui est beaucoup sollicité par les Etalons du Faso, veut faire une excellente saison avec son club français pour porter les couleurs de son pays, la Côte d’Ivoire. A 26 ans révolus, l’ex-Mimos se dit prêt à tout pour les Eléphants. L’IA a échangé avec lui, par la magie de l’Internet.
Où en êtes-vous avec votre club d’Arles-Avignon ?
Ça se passe super bien avec mon club. Je suis bien intégré dans l’équipe. Je fais même partie des cadres aujourd’hui. Je me sens bien dans ce club. On a connu un début de championnat difficile. Mais depuis l’entame de la phase retour, on roule au super. On ne fait qu’engranger des points et rattraper un peu le temps et les points perdus lors des matches aller. Je suis content de faire partie des grands acteurs de cette belle remontée au classement.
Avez-vous maintenant digéré votre descente en Ligue 2 après une saison difficile parmi l’élite ?
Nous avons digéré notre descente en Ligue 2. On essaie de repartir sur de nouvelles bases. Ça été difficile, tant sur le plan mental que sportif, mais par la grâce de Dieu et l'aide de ma famille et de mes proches, j'ai pu évacuer tout cela et je me concentre de nouveau sur le championnat actuel.
Cette année, quel est l’objectif d’Arles-Avignon en Ligue 2 ?
L’objectif premier est le maintien. On veut pérenniser le club à ce niveau avant de voir plus grand. Jusqu’à l’année dernière (ndlr, 2011) où on est descendu en Ligue 2, le club restait sur cinq montées successives. Etant donné que la Ligue 1 s’est mal passée pour nous, on va solidifier notre place en Ligue 2 et on verra après.
Et sur le plan personnel ?
Je veux continuer à jouer le maximum de matches et à être performant, comme c’est le cas actuellement. Je veux aider mon club à se maintenir. Après, si je peux avoir une opportunité pour retrouver un club de Ligue 1, ce sera super. Quand on a connu l’élite, on veut forcément y retourner.
Avez-vous des contacts dans ce sens ?
Oui, des clubs de Ligue 1 sont entrés en contact avec moi. Mais dans le foot, quand rien n’est encore signé, il faut se garder de s’enflammer.
Un moment, votre nom a circulé du côté de la sélection burkinabé. Aujourd’hui, qu’en est-il de cette histoire ?
C’est l’occasion pour moi de faire la lumière sur cette affaire. Je voudrais que les gens comprennent qu’il n’y a rien eu de concret entre le Burkina Faso et moi. C’était juste une prise de contact. Les dirigeants burkinabè avaient demandé à me rencontrer, je suis donc allé les écouter. Sinon, je n’ai rien signé avec le Burkina Faso et je n’ai aucun contact avec les dirigeants de ce pays.
Cela dit, il n’a jamais été question pour vous de jouer avec les Etalons ?
Non. La preuve, ils étaient à la CAN ( ndlr ; 2012) sans moi.
Pensez-vous encore aux Eléphants ?
Bien sûr. Je penserai toujours aux Eléphants puisque je suis Ivoirien. En plus, je suis titulaire dans mon club. Je suis à la disposition de mon pays. Si le sélectionneur m’appelle, j’irai en courant. Je mets toutes les chances de mon côté pour intégrer cette sélection. Même si le temps de Dieu n'est pas encore arrivé, je ne désespère pas de retourner un jour en sélection. Mon heure sonnera un jour chez les Eléphants.
La CAN 2013 est-elle un objectif pour vous ?
Cela fait partie de mes objectifs. Je ferai tout pour être à cette CAN. Mais, cela passe par de bonnes performances en club. Je me battrai jusqu’au bout.
Honnêtement, pensez-vous avoir une place dans cette sélection ivoirienne ?
Sans prétention aucune, je dirai que j'ai ma place dans cette sélection. Après avoir joué dans toutes les catégories de la sélection, cela fera partie de l’ordre normal des choses que je sois en équipe A. Je veux apporter ma pierre à l’édifice. J’ai foi en mes qualités. Le bon Dieu fera le reste. Je voudrais profiter de votre lucarne pour faire un coucou à mes fans et leur dire que je ne suis pas mort sportivement.
Réalisée par Annoncia Séhoué