Fils d’Albert de Monaco et de la Franco-Togolaise Nicole Coste: Alexandre Grimaldi sort de l’ombre
Par Jeune Afrique- Fils d’Albert de Monaco et de la Franco-Togolaise Nicole Coste, Alexandre Grimaldi sort de l’ombre.
Fils du prince de Monaco et de l’ancienne compagne franco-togolaise de ce dernier, Alexandre Grimaldi a accordé un entretien au magazine Tatler. Une première pour ce jeune homme dont la naissance avait fait scandale.
Alexandre Grimaldi Coste le 26 juin à Paris, lors de la Fashion Week, au défilé Louis Vuitton. © alexandregrimaldi_/instagram
Dans la compétition féroce que se livrent les titres de la presse people anglo-saxonne, le magazine Tatler a réussi un joli « coup ». La revue britannique – qui cible un lectorat très « upper class » – a en effet obtenu les premiers mots publics d’un certain Alexandre Grimaldi, dont le visage fait la une de son édition de décembre.
Le tout jeune homme (20 ans en août dernier) n’est autre que le fils du prince Albert II de Monaco et de son ancienne petite amie, Nicole Coste. Cette dernière, née en 1971 au Togo, était alors hôtesse de l’air pour la compagnie Air France. Le coup de foudre entre la jeune femme et le prince a eu lieu dans un avion, en 1997… Et a marqué le début d’une idylle, longtemps restée secrète, qui a duré environ cinq années.
Alexandre est né le 24 août 2003 de cette union. Mais ce n’est qu’en 2005, à la faveur d’un entretien accordé à Paris Match, que le prince Albert a publiquement confirmé en être le père, déclenchant au passage un scandale dont les gazettes ont fait leurs choux gras.
L’affaire s’est encore compliquée lorsque, l’année suivante, le même Albert a reconnu être également le père de Jazmin, née en 1992, et fruit d’une relation avec Tamara Rotolo, une jeune femme qu’il avait rencontrée lors de vacances sur la Côte d’Azur. Outre Jazmin, Alexandre est également le demi-frère de Jacques et Gabriella, les jumeaux qu’Albert a eus avec Charlène Wittstock, épousée en 2006.
« Faire de l’humanitaire au Togo »
Une histoire familiale délicate pour le jeune héritier qui, pour la première fois, a accepté de parler publiquement. La tonalité du portrait que lui consacre Tatler, comme les photographies choisies pour illustrer l’article, laissent peu de place au doute sur le fait que cette opération de communication a été pensée dans les moindres détails. On y apprend notamment que le jeune homme serait doté d’un « sang-froid royal » et que, s’il a décidé de sortir de l’ombre, c’est qu’il envisage désormais de travailler avec son père.
Sur ses racines africaines, le jeune homme – formé dans les meilleures écoles de Londres et qui envisage de déménager dans les semaines qui viennent à New York, car il « est important pour [lui] d’être indépendant » – est plus que discret. « Je suis allé récemment au Togo, le pays d’origine de ma mère, et c’est un endroit que j’apprécie vraiment. J’adorerais y faire de l’humanitaire », précise-t-il. « Ma mère étant afro-française et mon père étant monégasque, j’ai eu le plaisir d’être élevé dans deux cultures, qui font partie de mon identité », souligne-t-il.
Jet-set internationale
Pour le reste, l’article nous en apprend en fait beaucoup plus sur les relations du jeune Alexandre dans la jet-set internationale, sur les endroits où il aime se rendre pour faire la fête et sur ses goûts vestimentaires : des pièces estampillées Chanel ou Dior – deux marques de luxe qui ont des partenariats avec la principauté monégasque.
Mais l’exercice de communication laisse entrevoir aussi quelques failles, en filigrane. En particulier lorsque le journaliste esquisse l’image d’un enfant « illégitime », terme que le principal intéressé trouve « insultant ». Lorsqu’il évoque ses relations avec le père du prince, également. « Nous commençons à nous voir beaucoup plus. Pendant les vacances d’été, nous passons beaucoup de temps ensemble », glisse-t-il. Tout ne serait-il pas dans le « commençons » ?
Jeune Afrique