Filière maïs / Signature de partenariat Phytonégoce GIE-Anaprom-CI : Kobenan Adjoumani encourage l’initiative des ‘’maïsiculteurs’’

Publié le samedi 10 novembre 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Réunis au sein de Phytonegoce-Gie (groupement d’intérêt économique), «Phytagry-Sa & Agritec» et l’Association nationale des producteurs de maïs

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, et Charles Vabé d'IvoireBusiness, au CAPE à Paris.

Publié le samedi 10 novembre 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Réunis au sein de Phytonegoce-Gie (groupement d’intérêt économique), «Phytagry-Sa & Agritec» et l’Association nationale des producteurs de maïs

(Anaprom-CI) ont signé, le jeudi 8 novembre 2012, à l’Hôtel-Ibis Plateau, une convention de prestation de service afin d’être compétitives sur le marché. C’était en présence de Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources Animales et Halieutiques, des opérateurs économiques et acteurs de la filière maïs. Selon le ministre Kobenan Adjoumani, le maïs, aliment de base des animaux revêt une importance capitale dans la production animale «Chez nous ici, nous produisons pour les animaux et pour les hommes. Or notre production ne nous permet pas d’être autosuffisants. Nous sommes obligés d’importer du maïs, pourtant nous avons du terrain cultivable et de l’eau», a-t-il indiqué. Pour le ministre Kobenan Adjoumani, l’autosuffisance animale et halieutique font partie des priorités du chef de l’Etat Ivoirien, Alassane Ouattara. C’est pourquoi, il a encouragé l’initiative des «maïsiculteurs» (Ndlr acteur de la chaîne de maïs). «Le maïs alimente les animaux mais il est aussi bon pour l’homme. Il peut se consommer frais comme sec», a-t-il ajouté. Avant lui, Konin Kabran, président de Phytonegoce-Gie a indiqué que l’expertise de sa structure est orientée vers le négoce de pesticides et matériels agricoles qui sont, entre autres, les insecticides, fongicides, herbicides régulateurs de croissance stimulants de production. «La filière maïs connaît des difficultés. Le manque d’encadrement adéquat, les difficultés d’accès aux intrants et l’utilisation de semence non sélectionnées», a-t-il déploré. Avant de faire des ébauches de solutions. «En vue d’atteindre les objectifs de production des années à venir et de mieux valoriser le maïs, beaucoup d’efforts doivent être consentis dans tous les domaines. Il faut mettre l’accent sur la diversification de la culture de maïs, encourager l’utilisation de semences sélectionnées de façon a réduire les coûts de production», a-t-il souhaité. Pour sa part, Bédi Koua Aimé, PCA de l’Anaprom-CI a fait savoir que l’assistance technique des partenaires permettra aux producteurs d’être performants et autosuffisants en alimentation à l’horizon 2015. «Ce partenariat changera l’avenir et la condition de vie des producteurs», a-t-il conclu.

Armand K