Filière coton : CAP SUR LA REMONTEE DE LA PRODUCTION

Le 15 décembre 2010 par Fraternité Matin - Dans une interview publiée récemment dans le bulletin d’informations, «Le Coton Ivoirien», Yéo Nagalourou, président de -

Le 15 décembre 2010 par Fraternité Matin - Dans une interview publiée récemment dans le bulletin d’informations, «Le Coton Ivoirien», Yéo Nagalourou, président de -

l’instance de représentation des paysans dans l’Intercoton, a dévoilé ses priorités pour son mandat.
Il compte surtout œuvrer à la relance de la filière en redonnant «le goût de la pratique de la culture du coton» aux paysans des zones de Bouna, Odienné, Séguela et autres. Ces localités et tant d’autres du nord du pays, faut-il le noter, ont délaissé l’or blanc à cause de la mévente qui a caractérisé pendant de longues années le secteur.
Nombre de paysans se sont tournés vers la culture de la noix de cajou plus rémunératrice. Aujourd’hui donc, grâce à la remontée extraordinaire des cours mondiaux de la fibre de coton, l’heure est arrivée pour les ex-planteurs de coton de s’intéresser à nouveau à cette culture.
C’est en tout cas ce à quoi nombre de responsables d’organisations de la filière s’engagent. Yéo Nagalourou prend l’engagement de soutenir de toutes ses forces toutes «les actions qui visent à maintenir le cap de la remontée de la production». Parallèlement à leur combat pour la remontée des quantités produites, les dirigeants des organisations professionnelles agricoles se préoccupent de la garantie d’un prix rémunérateur, seul gage pour des revenus plus conséquents pour les producteurs. Dans ce sens, les responsables Opa entendent travailler à «renforcer la confiance entre les égreneurs et les producteurs».

A H