Filière café-cacao / Bilé Bilé : “Les producteurs ne doivent pas être exclus de la reforme”

Publié le mardi 8 novembre 2011 | Notre Voie - Bilé Bilé, coordonnateur régional de la Coordination pour la relance des activités des producteurs de café-cacao, donne son avis sur la

reforme opérée dans la filière par le gouvernement et aussi sur la campagne qui vient de s’ouvrir.

Fèves de cacao.

Publié le mardi 8 novembre 2011 | Notre Voie - Bilé Bilé, coordonnateur régional de la Coordination pour la relance des activités des producteurs de café-cacao, donne son avis sur la

reforme opérée dans la filière par le gouvernement et aussi sur la campagne qui vient de s’ouvrir.

Notre Voie : Le gouvernement vient d’opérer une réforme dans la filière café-cacao. Quel commentaire en faites-vous ?
Bilé Bilé : Nous pensons que l’Etat de Côte d’Ivoire veut aller à la stabilisation des prix quand on regarde de près la réforme opérée par le gouvernement. Malheureusement, les producteurs ont été oubliés. Or, il faut que les producteurs soient au premier plan parce qu’on ne peut pas faire le bonheur de quelqu’un à sa place. En clair, il ne faut pas exclure les producteurs de la filière café-cacao..

N.V : Le gouvernement vient de fixer le prix du kilogramme de cacao bord-champ à 1000 F, à titre indicatif. Comment cela se passe sur le terrain ?
B.B : A la vérité, ce prix n’est pas respecté sur le terrain. Même au niveau du port, il n’est pas respecté. C’est pour cela que les producteurs ont préféré ne pas vendre leurs produits. Ce qu’il faut savoir, c’est que nous ne sommes pas à un prix indicatif pour la première fois. Depuis la libéralisation c’est le système qui est toujours appliqué. A la différence qu’au port, les prix étaient relevés.

N.V : Quel appel avez-vous à lancer aux producteurs pour la présente campagne ?
B.B : Nous demandons aux producteurs de prendre leur mal en patience. Nous allons tout faire pour faire appliquer le système de stabilisation. Et dans cette stabilisation, les producteurs doivent être dans les instances de prise de décisions.

Entretien réalisé par

Marceline Boneton