Etats généraux de la presse à Yamoussoukro / Le ministre Souleïmane Coty Diakité: “Je m’engage à défendre les recommandations du rapport final”

Publié le samedi 1 septembre 2012 | Le Patriote - Le rideau est tombé hier après-midi sur les États généraux de la presse ivoirienne. Pendant deux jours, ces assises ont réuni, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, 170 participants qui ont planché sur le thème, «Des États

Etats généraux de la presse à Yamoussoukro.

Publié le samedi 1 septembre 2012 | Le Patriote - Le rideau est tombé hier après-midi sur les États généraux de la presse ivoirienne. Pendant deux jours, ces assises ont réuni, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, 170 participants qui ont planché sur le thème, «Des États

généraux pour une presse plus responsable». Il s’agissait, les journalistes et les experts des questions des médias, de réfléchir sur les voies et moyens pour professionnaliser la presse ivoirienne. Repartis en cinq commissions, «Juridiques et réglementaires,» «Pratique professionnelle et conditions d’exercice» «Environnement économique, financier et social» «Régulation et autorégulation» et «Perspectives de la presse écrite à l’ère du numérique», ils ont diagnostiqué les plaies de la presse ivoirienne et proposer des solutions pour justement la guérir. A l’issue des travaux, un document de 194 pages a été remis, au cours de la cérémonie de clôture de ces assises, au ministre de la Communication, Souleïmane Coty Diakité. «Je m’engage à défendre les recommandations du rapport final», a-t-il promis, en réceptionnant les «remèdes» pour soigner la presse en Côte d’Ivoire.

D’importantes résolutions sont sorties des discussions parfois houleuses, sur l’épineuse question de la convention collective, et les sanctions infligées par le Conseil National de la Presse (CNP), à certains organes de presse, qui, il faut l’avouer, transgressent outrageusement les règles d’éthique et le code de déontologie qui régissent la profession. Les recommandations lues par l’un des dinosaures de la presse ivoirienne, Zio Moussa, Président de l’OLPED et rapporteur pour la circonstance, préconise entre autres, «la révision de la loi 2004-643 du 14 décembre 2004, en vue de l’adapter à l’environnement de la presse en constante mutation», «l’adoption d’un texte de loi facilitant l’accès de la presse aux informations publiques et aux actes de l’administration, sauf cas de restriction légalement prévues».

Au CNP, la rencontre de Yamoussoukro a demandé «l’application de la loi 2004-643 du 14 décembre dans tous ses termes, cela en attendant l’effectivité de la révision de cette loi», «la conciliation des libertés fondamentales, que sont la liberté d’expression et la liberté d’entreprise avec la responsabilité économique et sociale qui incombe à toute entreprise…», On note également que trois motions de remerciement ont été adressées respectivement au Président de la République, Alassane Ouattara, au comité scientifique et aux autorités locales de Yamoussoukro pour leur soutien sans faille. Premier journaliste ivoirien de niveau universitaire et ancien rédacteur en chef de Fraternité-Matin, Laurent Dona-Fologo, Président de RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), a adressé un message de soutien à ses jeunes confrères, histoire de leur témoigner son attachement. Un texte qui a été lu par le modérateur Thomas Bahinchi de la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne).

Jacquelin Mintoh, correspondant